Je trouvais déjà , à l'époque, que cette couv du Dark Knight Returns par Miller (seul) était étrange, avec un côté "je suis au fond à droite", mais alors ça ne s’arrange pas quand McFarlane la reprend pour son perso fétiche.
La table lumineuse n'était pas loin ce jour là
ça s'appelle "plagiat", non ?
RépondreSupprimeroui, s'il ne mentionnait pas Miller Là c'est limite mais on va dire "hommage" :-)
RépondreSupprimerYep, depuis le numéro 100, il fait une série de couv hommages à des artistes qu'il considère comme cultes. En commençant par rendre hommage dés la première couv à... lui-même bien sûr. On parle de Mc Farlane quand même.
RépondreSupprimeret puis les compos de Mc Farlane sont parmi les plus utilisées de ce rituel qui consiste à revisiter les plus emblématiques couv de comics.
RépondreSupprimerSon Spider-Man (en VF : couv de Strange 234) a été reprise 15 fois au moins, idem pour son Spider-Man #1 accroupi au milieu de sa toile reprise 2 fois par lui-même en costume noir, puis en Spawn.
Byrne a dû faire 10 versions de FF #1, et Liefeld a repris le "Cyclops Quits" du même Byrne (S.Strange 34) pour le départ de Solar dans New Mutants #99. J'ai aussi détourné cette couverture (sur sugestion de Thierry Mornet)pour représenter son "Garde Républicain".
Et que dire des innombrables reprises de Amazing Fantasy #15 (1ère apparition de Spidey).
Le truc chez Mc Farlane... c'est que j'ai l'impression que ce gadget sert surtout à masquer son manque d'idées, en provoquant le réflexe d'achat du collectionneur.
Bah c'est marrant comme exercice, de toute façon.
RépondreSupprimeroui, Ben.
RépondreSupprimerPour le coup,moi aussi je le trouve pas inintéressant son Dark Knight/Spawn : C'est d'ailleurs le dessin de couv de mon édition de DKR en Français (chez Aedena).
Mais passé le plaisir de voir un dessin revisité, j'aime bien quand même que la couv (au moins de temps en temps) a un rapport avec ce qu'on va trouver à l'intérieur.
Pour élargir le débat sur les couvertures de comics telles qu'elles sont pensées aujourd'hui par les editors, je note qu'il y a quelques années, il suffisait de voir une couverture pour reconnaître l'épisode qu'elle illustre, le "vilain" invité, le lieu et la représentation d'un moment de suspense de l'histoire.
Aujourd'hui, entre ce nouveau métier qu'est le cover-artist qui, comme leur nom l'indique, ne font QUE les couvertures (lisent-ils l'histoire qu'ils vont illustrer ? J'en doute), avec des compositions qui n'ont de valeur que leur seule esthétique (et il y en a de magnifiques), c'est de moins en moins évident de savoir de quoi il est question à l'intérieur d'un comic-book... au vu de sa seule couverture.
Après, tu as raison, il faut aussi se faire plaisir.
Qu'en pensent les autres ?
(désolé d'être aussi bavard : je ne sais pas faire court)
Ah ça je te l'accorde, le choix des couv de McFarlane est complètement gratuit (McFarlane et gratuit dans la même phrase, pfffiou !).
RépondreSupprimerCela dit, ça fait longtemps que les couv ne font plus office de teaser. Et je suis assez d'accord avec toi, c'est dommage.
Je crois me souvenir que Paul Renaud ne s'est pas amusé autant qu'il l'aurait souhaité pour les couv de Vampirella, justement parce qu'il ne savait pas de quoi les épisodes allaient parler. Du coup, il était obligé de faire des couv "neutres", des pinups quoi.
C'était sur deviantART, ça vaudrait le coup de vérifier, tiens.
un temps (lontemps) les couv étaient faites avant même que le scenario ne soit écrit ou fini donc en effet aucun rapport avec l'intérieur. Mais les couv iconiques des dernières années sont + dues au fait que les editeurs pensent que ca vend mieux
RépondreSupprimerDans les années 60/70 le très grand editor de chez DC Julius Schwarz fut réputé, entre autres, pour commander une couv à un artiste, assez souvent sur une idée de lui même, puis il donnait la couv finie au scénariste (puis au dessinateur) en lui disant en gros, "fait moi un comics qui correspond à cette couv"
Façon très originale de faire coller la couv et l'intérieur non?