mercredi 17 avril 2013

L'Homme sans peur

Allez hop, encore un peu de Romita Jr. Il n'y a, à ma connaissance, qu'un seul portfolio 100% dédié à l'homme en rouge. Paru en, je crois, 1991 (Editions Déesse) j'ai attendu des mois et des mois sa sortie (à l'époque la pub, dans Scarce, datait d'au moins 6 mois avant la dispo) Je ne suis pas bien porté sur les porfolios, mais là Romita Jr, + DD ...impossible à rater
Les 6 planches faites spécialement par l'auteur, crayon et encre

Classique, sans grande originalité 
la plus violente
beau format à l'Italienne, mais DD un poil trop costaud quand même
Le "pointillisme" de l'encrage ne m'avait pas trop emballé, et je me demandais comme il portait ce fardeau d'une seule main
Noir et classe
Voici une repro de l'original
Attention les yeux, celle que je préfère
mais surtout, voici une très haute résolution d'un scan de la planche originale. Quelle différence! (même ci au dessus le scan noirci quand même le trait, par rapport au "vrai" portfolio) On y voit tout le travail de JRjr qui, même s’il est loin d'être son meilleur encreur, s'est bien amusé avec les textures (on voit que les "feutres" ont tourné, et la trame collée s'est même abimée par endroit) Juste au cas où : non je n'ai pas les originaux :-) Je les ai eu, assez longtemps, en main en 98 quand il est venu sur Lyon car ces planches faisaient partie des originaux exposés, mais "c'est tout"
Bonus : la couv de l'un des deux seuls tpb dispo de son run. A gauche la simple mais belle version du comics. A droite la version soit disant "modernisée" ou "comment foirer une couv en cherchant à utiliser un max d'outils photoshop inutiles". L'original est très simple (limite "expédié rapidement") alors le coté ultra détaillé de la couleur à droite...beurk!

2 commentaires:

  1. J'aimais beaucoup ce portfolio que malheureusement je n'ai pas acheté à l'époque !
    En regardant ce travail aujourd'hui, j'y vois un Romita JR en roue libre. Pas de contraintes éditoriales et surtout pas d'éditeur pour le recadrer (enfin si les éditions déesse certainement aux anges de travailler avec une star), avec un résultat qui oscille entre moments de bravoures, prises de risques stylistiques et quelques ratés…
    Tiens ça m'amuserais bien de voir un run marvel sans éditeur interventionniste (enfin je crois que ça a été fait dans les année 80 sur un mois marvel sans éditeurs)

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  2. on en a un aperçu quand l'editeur est un bon, qu'il assemble l'équipe idéale, et les laisse bosser Il parait que Goodwin faisait ça et je sais, pour en avoir parler avec lui que Macchio était proche de ce fonctionnement

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