mercredi 1 mai 2013

Pas facher Toth

J'ai trouvé ça sur le forum de Byrne, et je trouve que c'est intéressant. En résumé un fan/ami? du regretté Alex Toth a reçu ce "sketch/doodle" dont Toth inondait certaines personnes. Et il semblerait que ce "fan" ait renvoyé le dessin, et il noté dessus, en gros, est il envisageable que vous terminiez Batman avec ce style d'encrage". Colère légitime de l'ours US. Il lui renvoie dans les dents qu'un dessin de ce genre (sketch/doodle") perd de son intérêt si on le termine, et qu'en plus (ce que je comprends) on ne le renvoie pas à son auteur. Que le gars ait payé ou pas (et je pense que non) c'est en effet plus que cavalier, et me rappelle des séance de dédicaces (du temps où je faisais la queue des heures, dans ma jeunesse :-) et le bonhomme demandait au dessinateur : "et avec un décor, et avec épée/gonzesse..." comme si ce dû qu'est stupidement devenu la dédicace était une commande et que le "commanditaire" gérait seul le truc
Je ne veux surtout pas relancer ce vaste débat mais j'ai trouvé marrant cette anecdote de Toth
Allez, pour la route, quelques "bricoles" de ce demi Dieu bourru (à juste titre pour le coup)

7 commentaires:

  1. A ma connaissance, Toth offrait toujours ces fameux "doodles". Il en dessiné des tonnes dans la dernière partie de sa vie. Il les transformait ensuite en cartes de voeux, en petits mots pour ses amis (parfois des fans, parfois des "collègues").
    Jeff Parker, le scénariste, en a parlé dans un bouquin, qu'il a écrit et édité, sur Toth (que le maestro n'a pas eu le temps de voir terminé).

    Toth n'était certes pas un gars facile, mais c'était surtout un homme intègre, honnête, franc et loyal. Et généreux (il a par exemple donné un original d'une planche à Howard Chaykin lors de leur première rencontre ! - anecdote rapporté dans la préface de Chaykin à la réédition du ZORRO par Toth, chez Image).

    Et puis, en plus de tous ses dessins, Toth a, au gré d'interviews et d'articles, laissé un grand héritage où il a très bien parlé de la bd, de sa passion pour la discipline, du storytelling... Des témoignages inestimables, dont la pertinence reste intacte encore aujourd'hui.

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  2. j'ai lu en effet tout ce que tu évoques là. je suis un grand fan du Monsieur aussi, mais il faut toujours veiller à ne pas "déifier" (même si j'ai du mal avec Eisner :-) Comme de nombreux génies il avait sa part d'ombre (cf sa fin solitaire) William Stout ose toucher à la statut, mais sans trop de méchanceté je trouve, et ça permet de relativiser un peu. Il y a plusieurs parties, voici la 1 :

    http://www.williamstout.com/news/journal/?p=2494

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  3. Je ne connaissais pas ces articles de William Stout.
    Après les avoir lus, je dois dire que je ne trouve là rien de nouveau ni de bien intéressant (sans compter des erreurs comme lorsqu'il dit : " With his Johnny Bravo comics, Alex was going to show us all how he thought comics should be done." Ce n'est pas "John Bravo" mais "Jesse Bravo" !

    Bon, après, il est quasi-avéré que Toth était une sorte de maniaco-dépressif. Ses sautes d'humeur, sa misanthropie n'étaient pas que des caprices d'ours mal léché, mais apparemment des conséquences d'un mal qui le rongeait depuis longtemps et qu'il n'a jamais cherché à soigner.
    Je ne cherche pas à l'excuser, il est évident qu'il ne devait pas être facile à gérer. Mais s'il était intransigeant avec les autres, il l'était d'abord avec lui-même (pas le genre à envoyer des planches dont il n'était pas satisfait ou à se féliciter de son travail).
    Si on est, disons, bien disposé envers Toth, on dira qu'il était exigeant. Sinon que c'était un chieur fini. Mais il faut contextualiser sa carrière : il a été formé "à la dure", par des editors qui lui ont appris à n'être jamais satisfait (Shelly Mayer, Sol Harrison).
    Le résultat était quand même là à l'arrivée. Si aujourd'hui certains artistes stars étaient traités comme ça ou étaient aussi durs avec eux-mêmes, ce ne serait pas la même affaire.

    Il y a quelque chose de romanesque avec les types de cette époque en tout cas.

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  4. Jamais entendu parler de ce gars...


    that oLvispe

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  5. Oui, ce matin, je suis con..
    Et donc comme les plaisenteries les meilleures sont les plus courtes...
    J' imagine que vous le savez mais je le précise quand même, il y a un petite livre, recueil des ces "Doodles" qui, au joie, s' appelle, "The doodles Book".
    IN-DIS-PEN-SABLE !


    theory eopeFre

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  6. (Le même message sans les fautes ça aurait été parfait).



    gyInsug conveyed

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  7. je l'ai très sympa mais je préfèrerais économiser et m'acheter les 3 indisepnsables pavés énormes que, privilégié que tu es, tu as

    Pas demain la vieille avec le idw d'Eisner qui coute la peau du ...qui m'arrive sous peu

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