Elle est sortie cette semaine aux USA! La 1ère partie de ce récit "flash back" (donc avec le vrai Spidey) scénarisée par David-Rambo-Morrell et dessinée+ encrée par Klaus Janson. Je peux enfin montrer quelques choses (du 1 uniquement) puisque si je ne l'ai pas encore reçu, des preview couleur circulent.
Voici des comparaison crayonné/planche finale (couleurs de Steve Buccellatto). Vous constaterez qu'il y a de gros changements, Mister KJ refaisant sans cesses des planches parfois terminées
Grosse amélioration sur la planche 1
Même si je regrette la disparition de la case avec inserts, amélioration là encore, je trouve
Idem, et le gamin en case 1 attirait peut être trop l'œil
Meilleur plan pour la case 1, et changements drastiques dans la gestion même de l'action. Le coup de la toile est plus spectaculaire même si j'aimais bien le découpage avec Spidey qui fait "pivoter" la voiture. Je suis par contre bien plus emballé par la dernière case dans sa version crayonnée initiale
Des comparaisons crayon/encre que je montrais en petit dans mon Spidey Mag.
J'aimais mieux la case 1 au crayon
Petite préférence pour la séquence au crayon du strip d'en haut, mais une scène mieux située à l'encrage (et un effort du perso bien plus marqué dans le version 2)
En attendant de pouvoir montrer, après publication, des pages des numéros suivants, voici une page découpée, et une impressionnante pleine page, d'un bien vieux boulot du même auteur
Alors JJJ...Spidey...Héros, ou menace?
Chouette, les avant/après !
RépondreSupprimerPar contre... les couleurs de Steve Buccellatto sont une aberration.
Au-delà du caractère criard et des dégradés en tout sens, les ouleurs évacuent l'émotion de l'histoire : la sensation de lassitude/solitude qui émane de Spider-Man. Ici, le héros est fatigué. Pas de blague aujourd'hui. Le sac est vide. Il ne parle plus qu'à lui-même mais continue néanmoins à protéger le passant du 10 000e racketteur de sa carrière, et à empêcher le 1000e chauffard bourré d'écraser le piéton insouciant.
Pas le temps de prendre une tape dans le dos, il est déjà parti quand la femme sauvée dit : "Ce Spider-Man est vraiment étonnant". Par contre, il subira la Une accusatrice de J.J. Jameson le lendemain.
Bref, une histoire de solitude lasse.
Et la couleur fiche (presque) tout par terre.
Dommage que Janson ne fait pas les couleurs lui-même : (la raison en est peut-être qu'il ne sait pas utiliser la colo informatique), mais j'ai souvenir qu'il est un coloriste aussi inspiré qu'encreur, puisqu'il oeuvre dans le sens de l'émotion.
Ce n'est à l'évidence ici pas le cas de Buccelato.
Au final, j'associe Klaus au pauvre Peter Parker (il fait ce qu'il peut), et le coloriste à Jameson (il lui sabote le boulot).
Tu éclaires les pages de façon intéressante
RépondreSupprimerMoi je les trouvais plutôt réussies ces couleurs j'aime bien Buccellato (et KJ aussi je crois) mais en fait tu as carrément raison, au niveau du ressenti/ émotion.
Klaus est un excellent coloriste en effet mais pas certain que l'outil informatique lui soiot très familier et pas du tout le temps de les faire
Phil, je me demandais as tu déjà fait une entrée sur Jae Lee ?
RépondreSupprimerah je ne crois pas, mais en effet ce serait intéressant : partir de son style adolescent matinée de copie de Mignola,puis évoluant radicalement vers une stylisation reconnaissable aujourd'hui au premier coup d'œil
RépondreSupprimerJe me le note :-)