J'ai trouvé superbe cette couv ultra récente de Lee Weeks, avec un très belle colo d'ambiance de Brad Anderson
Weeks en a montré le magnifique crayonné
Voici quelques tronches, témoignages partiel de son talent
Il tient bien le Chevalier noir
Au crayon c'est pareil, il capte le personnage
Son cousin de chez la concurrence a droit à un traitement similaire
Fury le vieux bougon au cigare (enfin, quand Marvel le permettait, et quand Samuel Jackson n'avait pas volé sa tête) lui tombe tout droit du crayon avec la même classe
il dessine au moins aussi bien les jolies filles. Ici Gwen est d'une classe folle, en si peu de traits (l'école Toth)
Il a fait ce crayonné pour le fun, et la ressemblance est bien là
Einstein ne fut pas le seul croqué par Weeks. Il avait aussi placé dans un comics de Captain America un créateur de mondes (et de Cap) le King himself, Kirby
La couv que tu présentes est celle du numéro 8 de Lois and Clark je crois !!?
RépondreSupprimerElle est superbe.
Par contre, sais tu s'il dessine encore les intérieurs ?
Le 3 l'était à moitié et le 4 pas du tout hormis la couv !!
Malheureusement il ne fait que la couv de celui ci, mais après je crois qu'il revient
RépondreSupprimerWeeks est un as pour ces scènes iconiques, mais aussi au niveau de la narration séquentielle, il n'y a pas longtemps je suis retombé sur une planche silencieuse d'Incredible Hulk 40 (qui correspond au run de Bruce Jones) avec une flic qui hésite entre continuer son job ou opter pour une solution radicale à ses problèmes.
RépondreSupprimerJe ne sais pas dans quelle mesure le scénariste a laissé une marge de manoeuvre à Weeks, mais en tout cas je trouve cette scène épatante dans sa construction et dans les informations qu'elle apporte, ou comment amener des éléments de caractérisation avec une certaine finesse.
Un autre exemple me vient à l'esprit, le Wolverine 34 de Silvestri relu dernièrement, un formidable stand alone dont je retiens en particulier le moment où le criminel tombe nez à nez avec le chasseur de la nuit en allumant son briquet, l'effet est saisissant (accentué qui plus est par l'utilisation adéquate des onomatopées).
j'ai été agréablement surpris de voir que cette planche en N&B est présente dans le tpb complete collection.
Weeks est proche, narrativement, de l'un de ceux qu'il a "imité" à son arrivée sur DD, Romita jr (et bien sur encore plus proche de Kubert/Mazzucchelli/Toth...) Comme Junior il excelle dans les scènes intimistes, que tu décris
RépondreSupprimerJones écrivait un scénar assez découpé, plus près du full script que du plot mais encore une fois comme pour JRjr, Weeks pouvait bouger les scènes, proposer des choses... L'editor comprenaisCce que ceux que Dc comprennent moins, à savoir que des gars du calibre de Weeks ne doivent pas être enfermés dans un scénar inamovible à la narration sanctifiée par le scénariste, il faut qu'ils puissent apporter leur talent sur cette phase qui devrait, pour moi, relever toujours au moins autant du dessinateur que du scénariste
C'est en cela que je suis admiratif de la capacité de Claremont, lors de son run sur les mutants, à prendre en compte les forces et faiblesses des dessinateurs, prenant en compte les idées de ses collaborateurs, certains orientations portant la marque de l'éditeur (le versant social/analogie des minorités sous l'ère JRjr n'est pas très étonnant quand on sait que l'éditrice du titre était à ce moment-là Ann Nocenti)
RépondreSupprimeroui (pour l'influence de l'editor, Nocenti, editor in chief...)mais Claremont n'est peut être pas le meilleur exemple de scénariste écoutant ses dessinateurs, il considéra quand même assez vite (pdt le run avec Byrne) les mutants comme SES bébés et le dessinateur n’était presque qu'un exécutant
RépondreSupprimerIl ne se reconnaissait co-auteur officiel que sur les rares (sublimes) épisodes dessinés par Barry Smith (qui devait, je pense, refaire le scénar à sa sauce)