vendredi 25 mai 2018

La semaine de l'Italie, Acte III, la belle rondeur de Cavazzano

 Fin de cette semaine italienne (il aurait fallut au moins un mois) avec celui qui, a priori, me parle un peu moins mais que j'admire : Giorgio Cavazzano
Il a très majoritairement fait du Disney.
Grace à l'une de mes filles je relis du Mickey and Co, et moi qui considérais que toutes leurs BD se ressemblaient c'est avec plaisir que je reconnais maintenant de plus en plus d'auteurs, de traits différents, et celui que j'aime le plus, dans ce genre et parmi ceux qui travaillent beaucoup dans le domaine, c'est Cavazzano

 J'avais lu en souple ce que Glénat vient de rééditer en bel album : un remarquable hommage à Corto Maltese. Cavazzano n'est pas seul au dessin, il officie avec Sandro Zemolin (encreur il me semble), et le résultat est très chouette
 
 Pour le plaisir des yeux, l'original du grand Pratt
 
 Il a fait également du Pif (ce travail là est-il scénarisé par son ami, et grand scénariste, François Corteggiani? Je l’ignore)
 Peu d'incursions, à ma connaissance, vers le super héro
J'ai trouvé cet hommage au FF 1
 Et j'ai surtout ce charmant travail sur Spider-Man
 Rien de révolutionnaire mais un mix agréable d'un certain "réalisme" et d'anim cartoon, avec des couleurs adaptées, même si le n et b est toujours agréable à regarder de près
 
 
 
 un extrait d'encrage
Encore un petit clin d’œil, discret

En restant dans l'hommage, il a un trait bien plus rond que les deux grands cités cette semaine, mais il sait s'adapter à différents genres.


 Il y a tellement de très grands auteurs, peu connus, ou pas assez reconnus, et il est frustrant de ne pouvoir en "exposer" que quelques uns de temps en temps. Mais comme j'ai pu le faire pour Albert Uderzo (reconnu pour le coup) je suis, ravi, de temps en temps, de pouvoir montrer quelques images de très bons artisans du dessin, pendant qu'ils sont encore parmi nous

10 commentaires:

  1. Bien sympa cette incursion en Italie ;-) J'adore Cavazzano auquel j'avais consacré un billet à l'occasion de l'expo que lui avait consacré la galerie 9ème art il y a quelque temps. Mais je retiens surtout de ces trois billets la découverte, pour moi, de Mastantuono dont j'ignorais tout. J'aime beaucoup ce que tu montres de son travail pour Disney. Je pense que le Art-book est un futur achat indispensable.

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  2. Merci Franck
    Le art book de Mastantuono est très beau mais trop mince pour le talent du gars
    je suis souvent dépité de voir que des auteurs d'un tel calibre ont droit à quelque chose de si "anecdotique" au regard de leur palette/talent...C'est mieux que rien mais il mériterait plus (maintenant tous les éditeurs ne sont pas comme- mode non objectif- Black & White prêts à prendre un "risque" sur un art book digne de ce nom comme avec Thierry Martin)

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  3. Oui, j'ai vu ça, 64 pages, c'est peu en effet... Il semble qu'il en existe un aussi pour Cavazzano mais il semble introuvable (je parle de celui où on devine Mickey de dos). Et un autre signé Laura Scarpa avec, en couverture, l'illu qui illustre l'entrée de ton blog, mais je n'arrive pas à avoir des précisions (recueil d'histoires ou vrai art-book, pagination etc)

    Pour le reste, je te rejoins sur Black & White, je trouve que c'est un super éditeur avec, me concernant, Neofelis et Original Watts. Même si, financièrement, il faut bien faire des choix et qu'on ne peut pas se laisser tenter dès qu'on le voudrait. C'est surtout une vraie philosophie de proposer de la qualité faite par des passionnés pour des passionnés, en gardant une volonté d'ouverture vers les non-initiés.

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  4. et c'est clairement l'une des pistes principales côté avenir de l'édition BD je pense
    A part pour les gros gros gros vendeurs, un editeur lambda propose des tirages de moins en moins importants, pour des prix à la page à la baisse, alors que de nos jours un éditeur plus petit n'offrira bientôt pas bien moins en tirage et en prix, mais plus en implication/passion...
    Un "petit editeur" faisait sourire, avec parfois un brin de condescendance, un auteur de Bd il y a 20 ans. Bien moins aujourd'hui

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  5. D'accord avec toi. Le seul (petit) souci, comme les tirages sont parfois assez bas, c'est qu'il faut se tenir informé en permanence pour ne pas rater le coche. J'essaie d'être vigilant mais je me suis déjà fait avoir, soit parce que je n'avais pas eu l'info, soit parce que j'ai manqué le top départ. Je pense notamment au Lucky Luke de Bonhomme. Mais c'est un petit prix à payer pour avoir de bien belles choses à lire.

    Le financement participatif est une bonne option aussi. Il permet de limiter les risques et d'adapter la qualité en fonction de la demande. Mais je me demande si les artistes ou éditeurs s'y retrouvent réellement financièrement quand on voit la qualité des contreparties par ailleurs. Ce doit être un dilemme entre être sûr de contenter plusieurs centaines de personnes et de ne pas créer "à perte" (ce que le financement participatif garantit) et se couper aussi, globalement, du réseau de diffusion BD "lambda" et d'avoir un bel ouvrage finalement assez confidentiel dans sa diffusion. C'est juste un questionnement.

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  6. (Juste une réflexion que je me fais, je voulais dire)

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  7. réflexion que bien des auteurs se font aussi

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  8. Merci ce fut intéressant à faire. L'idée de thématiques me plait assez je crois.

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  9. Quel plaisir de lire un billet sur l'un de mes auteurs favoris! Il fut à l'origine de bien des choses me concernant, de l'amour de la BD à l'envie d'en dessiner moi même... Et pourtant, après toutes ces (nombreuses) années, je ne sais jamais comment écrire son nom! Un Z? Deux? Un N ou deux? Ha ha!

    Dans le (quasi) même genre, il y a Massimo De Vita, que j'aime tout autant, ou presque.

    Je suis tombé sur le premier tome, en français, de l'intégrale Scarpa. J'espère que nous verrons la même chose pour Cavazzano (oui, j'ai réussi!) et De Vita.

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  10. Cool
    Scarpa ne me parle pas bien mais je ne connais pas du tout ce De Vita, il me faudra regarder ca

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