Le mag Wizard a, en son temps, apporté des choses, des making of, un peu, des news avant le net... mais il a fait plus de mal que de bien, ne serait ce que par la starisation à outrance de gars déjà connus, et qui a fait monter la spéculation, plus des guides de cotations artificielles...et surtout ils focalisé sur le tape à l'oeil
Reste des couv souvent sympa, au début du moins car avec la célébrité le mag a choisi de remplir de texte des couv déjà chargées, et le dessin devenait quasi secondaire
Nous apprenons maintenant, grace à José Villarrubia, qu'en plus les "éditeurs" étaient d'un professionnalisme...atypique
George Perez a fait une couv
Ils ont payé José Villarrubia pour une mise en couleur et sans qu'il ne lui soit demandé de refaire ou demodifier il a constaté que la couv finale était mise en couleurs par Tom Smith (à droite ci dessous)
Là dessus, Richard Isanov indique qu'il avait lui aussi était payé pour une mise en couleur, non utilisée donc, que voici
Enfin, il apparaitr égelement que même si Tom Smith a eu la couv publiée, il avait fait d'autres version non retenues
Indépendamment des qualités de telle ou telle colo c'est une preuve de total amateurisme
Je pense d'ailleurs, mais ça n'engage que moi, que ce mag aurait du être et rester un fanzine confidentiel, mais que ses proprios ont pris le melon avec un succès gigantesque (Image et sa création ont contribué à ce succès, et réciproquement) ce qui fait que nous avions des p"tits gars fans avant d'être pros, gérant des égos et un gros tas de pognon
Voici un résumé graphique de cette aventure
Je ne connais pas du tout le business qui gravite autour des comics aux USA, mais j'ai lu que Frank Miller avait violemment critiqué cette revue lors de la cérémonie des prix Harvey de 2001. Après l'avoir déchirée et mise à la poubelle, il l'a qualifiée de bible écrite par Satan.
RépondreSupprimerGareb Shamus, le boss de Wizard Entertainment qui publiait la revue - arrêtée en 2011, faute de ventes - est apparemment un businessman averti et le patron de Wizard World Comic conventions.
Mais, très franchement, je ne sais pas trop ce que cela représente aux US : Combien de Comic cons différentes existent, sur quels états, quels pays, … Je l'ignore.
Dans tous les cas, ça doit être au point mort en ce moment…
Oui, mais dans Wizard, y avait cette génial rubrique qui c'est qu'est le plus fort : Batman ou DD, Superman ou Hulk, Thor ou CPT Marvel/Shazam, la poire ou le fromage ? De la VF, je conserve le souvenir d'un mag superficiel et mal écrit qui ne comblait pas l'attente entre deux Scarce.
RépondreSupprimerC'est rien de le dire
RépondreSupprimerJe crois vraiement que le souci est venu d'un démarrage en trompe, coincidant avec Image et revenant à ce que les jeunes créateur se disent "on est trop cool , on arrive pile au bon moment, on est des génies on va tout péter" à une pseudo professionalisation
Donc on a eu des fanboys puis des gestionnaires, alors qu'il y avait des choses à faire, à prendre (les leçons des maitres par exemples) mais il aurait fallu que les gars soient juste des pro de l'edition
Ah, enfin deux secondes pour réagir à cette entrée !
RépondreSupprimerPhil, je pense comme toi que Wizard n'a pas apporté que du bien à l'époque...
Avant Wizard, la presse comics US était de bien meilleure tenue, et pourtant déjà diversifiée (qu'on ne me dise pas qu'elle était toute intello comme le Comics Journal)
Le côté mercantile, facile, ras les paquerettes, dans la mouvance des mauvais côtés d'Image, c'est Wizard qui l'a amené.
On voit bien que le pognon n'était que le leitmotiv de tout cela, car, enfin, si je résume bien ce que tu nous racontes, voilà quand même un mag qui commissionnait 3 gars différents pour coloriser une couv, pour au final en choisir une seule. Quelle perte de temps et d'énergie pour tout le monde ! On sent les gars plein les poches qui voulaient juste pouvoir choisir la peinture de la voiture qui leur paraîtrait la plus rutilante... Quelle confiance dans les artistes, leur capacité, leur goût ! (tout çà pour choisir au final le type qui à la base colorisait Pérez sur les Avengers, donc beaucoup d'énergie bouffée pour rien !).
Ca me ferait vomir presque, tiens...
Heureusement, ils ont crevé depuis longtemps. Je découvre même que sur leurs derniers numéros, ce n'était même plus forcément des couvs dessinées...
C'est tout à fait ça
RépondreSupprimerUne ambiance potache, que ne volait pas haut mais avait du fun, très très vite pourrie par le pognon sans goût ni sans artistique
Au moins trois artistes ont eu du boulot et ont été payés, c'est déjà ça.
RépondreSupprimerLa plus grosse faute de ces années-là a été d'oublier le lecteur, le vrai. D'autant que le jeu vidéo arrivait, tout juste avant internet, les réseaux sociaux ensuite puis le streaming...
Résultat..... plus de lecteurs, ou presque, en comparaison de ce qui devrait être vu l'immense célébrité des personnages des comics.
Plus que rater le coche, on appelle ça se tirer une balle dans le pied. Ou une grosse connerie.
On peut dire aussi, sans que personne ne le sache début des années 90, que le comics était sur une piste descendante. Image aura, malgré tout, reboosté le genre, ou l'aura précipité vers sa fin.
RépondreSupprimerDans les années 90, les ventes d'originaux décollaient, devenaient une vraie source de placements financiers, les artistes étaient de vraies vedettes et se sont mises à déconner comme des stars du rock. Le fric, le strass, la came devaient couler à flot.
Pas étonnant, finalement, que certains opportunistes - ou vautours - aient essayés d'en tirer le meilleur profit.
A qui la faute ? Ces artistes, Image boys, complètement barrés, ces éditeurs attirés par l’appât du gain, ou à ceux qui ont voulu se faire du beurre sur leur dos.
D'ailleurs, comme tous les traders à l'époque, pourvu que ça rapporte, le fond n'importait pas. Investir dans le beurre de cacahuète, le soda, le pétrole, l'électronique, les réseaux sociaux, les comics ou les cornichons au paprika, quelle différence ?
Business is Business !
Au plus fort de son apogée, Wizard tirait à 100 000 exemplaires, je doute fort qu'il ait eu une réelle influence sur la déchéance du genre comics de super-heroes, condamné de toutes façons… Perdu à force de répétitions, de reboosts, de redites, de tournages en rond, de clones, de résurrections idiotes, de mondes parallèles, ...
je ne pense pas en effet que la faute en incombe à Wizard et comme vous le dites très bien, le comics déclinait quoi qu'il arrive, à cause de plusieurs facteurs
RépondreSupprimerLà j'insiste juste sur ce qu'aurais pu être Wizard, un mag entre Ici Paris et Le Comics Journal au lieu de copier Closer