mardi 1 septembre 2020

Sommaires de Proust

 
Ce sommaire, pas bien beau et en couleurs, de Nova, m'a donné envie de survoler quelques 2 de couv des mythiques éditions Lug (puis Semic)

C'est très partiel car les revues arboraient toutes régulièrement des pages de sommaires réactualisées, souvent par Jean-Yves Mitton

Il y en a que j'ai peu, voire pas connu, étant alors trop jeune

Je n'étais pas fana de Titans

Celle ci attirait mon jeune oeil, malgré la bizarrerie de toiles manquantes


Pour celle là j'étais en pleine période Spidey


J'aimais vraiment bien celle ci

Et celle là, plus récente, avec une grosse puissance Mittonienne


Mes deux sommaires de coeur, du même artiste, sont probablemenr ceux ci

Gros voyage dans la passé


Quand Ciro Tota a repris le flambeau les dessins étaient magnifiques, mais j'étais un peu plus âgé


Un Ciro Tota qui a fait tellement de choses hors couv et sommaires, pour Lug/Semic... Je termine juste avec cette amusante 4 de couv d'un Spidey




16 commentaires:

  1. Oh lalala ! Que de souvenirs ! Ca rappelle tellement de choses !

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  2. Le gâteau à la madeleine de Proust.

    Top !

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  3. J'aime beaucoup Ciro Tota mais étrangement, je n'étais pas très fan de ses travaux sur les revues Lug, y compris sur ses couvertures. Je me souviens de celle de Nova 137, épurée à l'extrême et qui m'avait déconcerté à l'époque. Par contre, je ne me lasse pas de Mitton et son sommaire de Strange avec Spidey, Rom, DD et Iron-Man est cultissime pour moi. Mais je suis forcément subjectif : j'ai toujours adoré le trait de Mitton et Epsilon reste une référence pour moi.

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  4. Sur ce genre de choses l'âge de la découverte, et donc qui officiait alors, me semble primordial
    J'aime beaucoup les (non, Des) peintures de Frisano mais j'étais vraiment très jeune lors de leur découverte, alors que les sommaires, comme les posters, de Mitton me frappent plus fort
    J'étais un peu plus "grand" quand Ciro Tota est arrivé pour le remplacer aux couv mais pas assez pour être "détaché", les deux sont donc intimement liés à cet âge charnière
    Des couv comme la première de Serval ou les DD m'ont mis par terre! Tota apportait finesse et dynamisme là où Mitton mettait dynamisme et puissance
    Deux inséparables!

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  5. C'est vrai que lorsque Tota est arrivé, je décrochais déjà plus ou moins perceptiblement et que j'ai donc moins de souvenirs liés à cette époque. L'âge est essentiel, je suis d'accord... tout comme l'effet madeleine de Proust qui s'y rattache d'ailleurs.

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  6. La page du sommaire de Nova n'est pas ma préférée : Je préfère celle d'avant avec uniquement Spidey et les quatre fantastiques.

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  7. Je remarque que ta deuxième préférée est une V2.
    En effet, il s'agit d'une évolution de celle-ci :

    https://www.bedetheque.com/media/Autres/Autre_13055.jpg

    ... lorsque ROM est arrivé dans la revue.

    Lug n'était pas forcément au taquet pour les changer ou les modifier.
    En effet, lorsque je découvris fin 1980 Strange avec le n°132, le gosse que j'étais avait bien du mal à comprendre pourquoi Captain Marvel n'était plus dans les pages du mag... En fait, il avait quitté la revue depuis Juin 1976 !!!
    Cela m'a poussé, entre autres, à collectionner les vieux Strange pour voir des apparitions de Mar-Vell... (au passage, je suis tombé sur les Eternals de Kirby, qui l'avaient remplacé et qui, bien que charcutés, étaient extras !)

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  8. Bien vu
    je suis en effet plus habitué à Rom qu'à Captain Marvel, même s'il s'agit de deux perso qui m'indiffèrent autant l'un que l’autre au final

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  9. Donc je ne t'ennuierai pas en te disant que je les aimais bien tant l'un que l'autre... (j'aurais bien aimé avoir les bracelets de CM étant gamin, et les appareillages de ROM - le neutraliseur et l'analyseur notamment - me fascinaient)
    Pire, j'adorais Kane et Starlin d'un côté, et Sal Buscema pur jus (s'encrant) de l'autre...
    De quoi ramasser des tomates pour ces madeleines... Je sors vite !

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  10. C'est tout de même incroyable que de "simples" sommaires aient pu autant nous marquer au fer rouge à ce point!!

    Il est très probable effectivement que l'age de découverte entre en cause, mais je me demande alors ce qui peut faire vibrer de la sorte la jeune génération actuelle qui justement découvre les comics dans les parutions actuelles (kiosque et librairie) mis à part les personnages bien sur.
    Est ce qu'il y a la même magie dans les ouvrages actuels et que nous, nous ne la voyons plus? ou alors les comics (et autres) sont devenus des produits sans magie justement et seul les personnages importent.

    Pour ceux qui ont vécu l'age d'or du kiosque, nous avons tous un souvenir ému de ces pages sommaires, du courrier des lecteurs, de la tête de "Stan Lee raconte les super héros" et de sa machine à écrire en couverture, des fiches super héros à collectionner et j'en passe (ne serait ce que les quelques francs en poches et le petit buraliste du coin)...

    Est ce que "l'emballage" des comics d'aujourd'hui auront le même impact émotionnel sur la génération actuelle ?
    En espérant que pour celle çi tout ne se passe pas dans le cinéma /dvd/streaming et produits dérivés, le kiosque ayant quasi-disparu chez les buralistes (mais existe plus ou moins en librairie)...et qu'il y ait encore la magie des dessinateurs qui laisseront alors une empreinte indélébile.

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  11. Je pourrais reprendre ton commentaire, et le signer de mon nom, sans en enlever une ligne

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  12. Michael,
    les questions que tu poses sont précisément celles que je me suis posées au moment de reprendre ma série Fox-Boy chez Komics Initiative.

    certes, mis à part la courte période dans Pif, Fox-Boy n'est pas une série "populaire" et bon marché vendue en kiosque (ce serait pourtant chouette - mais l'époque est définitivement terminée, j'en ai bien peur), mais je suis issu aussi de cette culture kiosque à journaux.

    Là ou le franco-belge était déjà synonyme d'objet cher et achetable en librairie ou supermarché, Strange et autres étaient les plus démocratiques, vendus, et distribués sur le territoire. C'est aussi ça qui contribuait à la magie.

    Je ne parle pas de Spirou, car déjà, c'était un support de prépublication d'album, à mon sens, plus qu'un véritable rendez-vous final d'aventures et de récits.

    C'est pour ça qu'il y a un courrier des lecteurs dans Fox-Boy.

    Car à défaut d'exister en kiosque, je peux néanmoins en garder quelques particularismes.

    Je n'avais pu imposer cette idée à l'époque de Delcourt, désormais, je fais bien ce que je veux.

    Quant à la question de l'emprunte "madeleino-proustienne" que les récentes revues laisseront dans le souvenir de l'actuelle génération, au vu de tous les effets criards Photoshop, la froideur des maquettes, les textes qui envahissent les visuels, la difficulté même parfois à trouver le nom des auteurs, je suis peu optimiste sur ce point là (aussi).

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  13. Eh bien justement!!
    je n'osai faire le lien avec KI, (et ce sans aucune intention de faire le "fayot") mais je retrouve une certaine frénésie, un vrai engouement et une excitation dans l'attente des livres que j'ai financé ou dans l'attente de découvrir les propositions de futurs projets.
    Du coup, je retrouve une certaine forme de la "magie" dont je parlai dans ces financements participatifs, et qui, pour moi, est du même ordre d'idée que celle de l'attente et de la découverte des Kiosque de mon enfance/adolescence mais sous une autre forme, l'excitation d'aller chez le buraliste du coin s'étant transformé excitation web 2.0.
    Je cite KI mais pas que, Black and white, délirium,... et autres auteurs "solitaires" m'ont fait trépigner sur mon fauteuil plus d'une fois.

    Il m'est déjà arrivé de lire de çi de là que les "goodies" proposés dans ces financements ne servaient pas le livre et ne sont juste là que pour attirer le chaland ou pour remplir...euh oui, peut être, tout comme les sommaires, fiches supers héros, courrier des lecteurs et autres posters qui pourtant nous ont profondément marquer dans les revues Strange, Nova,...et qui pourtant faisait tout le sel de ces revues et de notre "attachement" à celles çi.

    Avoir mon nom dans ces livres financés, avoir une énième trading cards, tout comme les ex libris... ne sont pas forcément utile au livre en soi, je l'accorde, mais ça me procure un vrai plaisir de gosse, et il se joue quelque chose du même ordre idée que ce que j'ai découvert dans les revues Lug.

    Pour moi, effectivement, l'équivalent de ce que j'ai vécu enfant se retrouve désormais dans les financements participatifs et par la suite, dans le plaisir de voir ces livres exister en librairie.

    Bon comme d'hab je m'éloigne un peu du sujet de cette entrée mais tout ça pour dire un immense merci à Lug, Ciro T, Jean Yves M, ... et un immense merci également à ces nouveaux auteurs 2.0 qui me font à nouveaux vibrer.

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  14. la digression est aussi l'un des plaisirs, pour moi, de ces entrées, don't worry

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