A la grande époque Marvel/Lee, quand un lecteur faisait remarquer une bourde/coquille, il recevait un no prize, c'est à dire une enveloppe marquée" "no prize" dessus avec, dedans...rien
Un one shot a célébré cet art de l'erreur amusante
En voici, après le faux coup de gueule du chef, des extraits qui m'amusent
Stan Lee se trompant sur le nom de son héros, deux fois
Le top
La main à la place du pied est difficile à voir en haut, mais les deux mains gauches en bas, par Kirby, si
Celle ci est grandiose
Pov DD
Ka Zar mouais, mais les deux pieds gauches made in Miller/Janson, je m'en souviens bien
J'avais été très content de tomber, dans les bacs de back-issues, sur cette pépite qui renferme, effectivement, certains des plus beaux accidents industriels des temps anciens.
RépondreSupprimerC'est un numéro qui ne doit pas être simple à trouver (d'ailleurs, je ne l'ai jamais revu ensuite une autre fois après découverte et achat), mais une fois que cela est fait, quel bonheur de lecture !
Mon préféré est sans doute le grand classique "...And It Won’t Be Me !" (Tales of Suspense #92), et en cherchant une réf pour le montrer, je m'aperçois que je ne suis pas le seul, c'est le titre de cet article -> https://comiclists.wordpress.com/2009/12/31/and-it-wont-be-me/
excellent, et merci pour le lien
RépondreSupprimerA noter que c'est grâce à ce numéro que j'ai connu l'existence de "Night Nurse" dans les années 90 (la case du haut à gauche sur la couverture). A l'époque, c'était un personnage, dans les faits, totalement effacé de l'histoire Marvel depuis le début des années 70 et je suis sûr que les jeunes (à l'époque... comme moi) ont dû se poser la question de savoir qui diable était bien cette infirmière égarée dans l'univers des super-héros.
RépondreSupprimerLe personnage a eu depuis, à partir des années 2000, à nouveau un peu de visibilité.
Millie le mannequin, lui, autre vieux personnage de Timely/Marvel, attend toujours dans les limbes... quitte à être vieilli comme autrefois la Blonde Phantom dans les pages de She-Hulk.
et dire que lorsque je l'ai découverte dans les pages DD (Bendis?) je la prenais pour un perso nouveau!!!
RépondreSupprimerC'est hilarant, merci pour cette entrée.
RépondreSupprimerUn article sur No Prize trouvé dans Wikipedia : en 62, Stan Lee a promis une récompense de 5$ aux personnes signalant une erreur. Sous l'avalanche du courrier reçu, seul l'auteur de la première lettre a gagné les 5$ !
https://en.wikipedia.org/wiki/Marvel_No-Prize
A noter que la couverture est de Michael Golden.
On peut voir l'original ici :
https://comics.ha.com/itm/original-comic-art/covers/michael-golden-marvel-no-prize-book-1-cover-original-art-marvel-1983-/a/7231-94051.s
La vrai question est quels retours avaient les auteurs, graphistes,… lors de bourdes diverses ou variées, que l'on pourra nommer coquilles dans certains cas lorsque ce sera les plus légères erreurs.
RépondreSupprimerDans les exemples cités, certaines erreurs sont vraiment lourdes, même si parfois bien comiques. pour certaines, si elles viennent de Stan Lee directement, le "patron" ne devait pas trop craindre de problèmes. J'ai l'impression qu'à l'origine, le principe était zéro coquilles chez Marvel. Peut-être en réponse aux autres éditeurs.
Ça me rappelle le cas de Jean-Yves Mitton qui sous nos contrées a été licencié pour des erreurs à répétitions dans le bureau de corrections de Lug. Avant d'y revenir en tant qu'indépendant comme illustrateur.
Cool la couv de Golden, je ne l'aurais jamais reconnu
RépondreSupprimerL'histoire de JY Mitton "viré" pour cette raison je ne l'avais jamais entendue!? En tout cas ce n'est pas la cause de son "départ final" tel qu'il l'a raconté la semaine dernière chez lui (et non je n'en dirai pas plus :)
Vas y, balance une info ;)
RépondreSupprimertatatata
RépondreSupprimerj'en ai trop dit
Pour donner un précision (incomplète, désolé)… Mitton a été viré courant années 70 avant de revenir, très vite je crois, en tant que freelance.
RépondreSupprimerJe sais que comme Tota, il est venu chercher ses planches originales conservées dans les locaux de Lug au moment du déménagement dans les locaux parisien, qu'il y a eu pas mal d'animosités contre Navaro,… pour le reste…
Sur que le principe de restitution de planches, chez Lug, ne fut pas la plus haute valeur,
RépondreSupprimerIls n'étaient pas les seuls mais cela n'excuse rien