Attention il y a du lourd (n'oubliez pas qu'avec "clic droit image dans une nlle fenêtre" vous avez une bien meilleure résolution)
J'ai trouvé, en brocante, les 3 premiers Echo des Savanes Special usa!
Et comme je vous aime bien, j'ai scanné pour vous une histoire complète tirée de chaque numéro
Avant ça, juste une page dessinée et encrée par le grand Dick Giordano qui pouvait, enfin, se lacher un peu
Voici donc une histoire courte écrite par Marv Wolfman, très EC Comics bien sur
Du Wrightson de 1969!
Pour celui ci j'ai scanné une histoire scénarisée et encrée par Neal Adams. Pas forcément le meilleur Adams, mais avec de beaux moments et surtout, un excellent encrage du sous estimé et méconnu Dan Adkins
Pour le 3, back to Wrightson, un an plus tard, encore plus beau, et seul aux commandes
Dans mon lot, aux puces, il y avait un 4ème numéro dont je ne scanne que la couv, superbe, par Neal Adams, sur un crayonné de l'editeur qui est bien plus que ça, un grand Monsieur à l'origine de tellement de découvertes en vf de merveilles américaines...Fershid Bharucha. Merci à lui!
>juste une page dessinée et encrée par le grand Dick Giordano qui pouvait, enfin, se lacher un peu
RépondreSupprimerDessiner une femme topless ? :-)
Blague à part, c'est bien du matériel Warren à la base que tout cela, n'est-ce pas ?
Il y avait un peu de tout !
RépondreSupprimerMême du DC et Marvel (Marvel Previews, Monsters Unleashed...) tous ces magazines noir et blanc copiés sur Warren pour des histoires de législation sur la violence (Dracula par John Buscema, Man Thing par Neal Adams, Elektra comme vu ici la semaine dernière).
Sinon, il y avait en effet du Warren (Creepy, Eerie, Vampirella), et beaucoup de choses indépendantes, que Fershid Bharucha allait acheter aux États-Unis.
Fershid Bharucha était très ami avec Jim Warren, donc, mais aussi Wally Wood, Joe Kubert, Vaughn Bodé, Bernie Wrightson, Jeff Jones et surtout Neal Adams qui lui prêtait son loft de folie à New-York, quand il y allait pour faire son marché.
Donc, dans l'indé, il y avait du Witzend (le prozine chapeauté par Wood), Web of Horror ou BadTime Stories (Wrightson, Jones, B.W. Smith)...
Quand le magazine est passé en couleur vers 1982-1983, il y a eu du Epic (Marvel), et des auteurs européens sont venus faire mentir le titre (USA Magazine) : Liberatore, Bernet, Puech, Frezzatto ou Schulteiss...
Peu importe ! C'est l'esprit rock, épique, qui a régné pendant près de 20 ans grâce à Fershid Bharucha.
Quelle est l'équivalent aujourd'hui ?
RépondreSupprimermerci pour cet excellent complément, et ces infos Laurent
RépondreSupprimerEt selon moi il n'y a aucun équivalent aujourd'hui
Pareil que Phil : Pas d'équivalent aujourd'hui !
RépondreSupprimerA posteriori, je crois qu'avoir découvert cette revue (un peu achetée en kiosque en 1993-1994 - malgré le prix de 30 francs - une paille pour moi à l'époque !... ET trouvée d'occase dans ses premiers numéros) a fait que je ne suis jamais revenu "vraiment" à la lecture de super-héros après.
À part quelques auteurs que je trouvais dans les deux familles mainstream/Spécial USA et Zenda (Miller pour Sin City et Dark Knight, Bolland pour Watchmen ou Batman/Predator, Sienkiewicz, Nolan, Corben, Mignola et tous ceux cités plus haut), la comparaison ne tenait plus, à l'heure de l'overdose Image comics de cette époque charnière.
Je iouligne aussi que les articles sur le cinéma/littérature ( par Bernard Lehoux), la société américaine ( par Marc Voline ou Bharucha himself), les chroniques musique (rock, grunge, rap...) ou comics (d'abord par David Fakrikian, puis par un certain "Reivax Fournier" (futur m. Comic Box) en faisait bien plus qu'une compilation traduite et m'ont donné des ponts vers d'autres domaines cousins.
Je dois avoir 95% des numéros.
C'était vraiment bien cette revue.
RépondreSupprimerJe les ai achetés dans les maisons de presse à leur sortie avec un petit goût d'interdit délicieux.
C'est comme ça que j'ai découvert, hors super-héros, la BD US avec des auteurs fabuleux : Corben, Williamson, Wrighston, Kaluta, Jeff Jones, Wally Wood, Toth, Adams (qui osait des choses un peu olé-olé), Heath, Kirschner, Barry Smith, et plein d'autres...
Je n'ai malheureusement conservé aucun de ces numéros. Quelquefois fois on fait des choix vraiment regrettables quand il faut faire de la place ou lors de déménagements...
Qu'est-ce je regrette aujourd'hui.
Même problème avec mes USA mag mais à la réflexion je me demande s'ils ne sont pas dans l'un des nombreux cartons dans mon garage, ce qui revient, à peu de choes près, au même que de les avoir balancés
RépondreSupprimer>Je les ai achetés dans les maisons de presse à leur sortie avec un petit goût d'interdit délicieux.
RépondreSupprimerUn peu la même chose pour moi, sauf que ces revues aux couvertures parfois très "sympathiques" étaient placées près du rayon olé olé dans ma librairie (allez donc savoir pourquoi !)
A l'époque, deux achetés seulement du coup, de peur de me faire choper avec ces revues en revenant à la maison (oui, quand on est ado, on est parfois très bête... franchement, avec le recul, le contenu, en plus... à part de la qualité...)
Par contre, le bon côté des choses est que je les ai gardé et du coup, ils sont encore aujourd'hui en excellent état dans les rayons de la bibli. :-)
ah mais tu me ramènes en mémoire le même genre de "galère" avec USA Mag, vers les Lui et autres Penthouse!!!??
RépondreSupprimerde mémoire un peu moins après le spécial Batman de Burton, les libraires ont compris que c'était Bd, pas Q
Ahaha, quand je disais "petit goût d'interdit délicieux", je pensais exactement à ça.
RépondreSupprimerCes revues étaient rangées loin de Mickey Mag ou de Spirou, plutôt, c'est vrai, près des magazines dits "de charme".
Le pire pour moi a été ce numéro des Echos (pas USA). Je me rappelle encore le tête goguenarde du buraliste à Bourg-en-Bresse en face du marché couvert où je l'ai acheté. Je pourrais en faire un portrait robot.
A tel point que j'ai arraché la couverture pour ne pas avoir la honte devant mes parents.
https://www.leslibraires.fr/livre/15148575-l-echo-des-savanes-n22-1ere-serie-1976-collectif
Et moi qui pensait être le seul à avoir souffert du classement de ma maison de la presse... :-)
RépondreSupprimerC'est marrant ces flash back. On se sent moins seuls 35 ans plus tard :)
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerPareil que vous !
RépondreSupprimerL'Écho des Savanes avec Woody Woodpecker... je l'ai ! Acheté, jeune ado, en braderie, avec mes parents, sans souci, car concernant le dessin, ils sont analphabètes ! En clair, à moins que ce soit "explicitement explicite" (genre une fille à poil)... ils ne savent pas lire un dessin.
De manière générale, je m'étonne encore de la radicale différence de perception d'un dessin (par exemple dessin de presse), d'une personne à l'autre.
Certes, l'école nous enseigne à décrypter un texte... mais pas à décrypter un dessin ! Ou si peu. Genre, comment les peintres Le Titien ou David ont choisi de représenter tel roi ou Napoléon. Guère plus. Aujourd'hui, il semble que tout l'aspect pastiche, ridicule, grotesque, décalé, référencé, autodérisoire, échappe trop souvent... complètement.
Pourtant, nous sommes en train de passer totalement dans une société de l'image (pubs, films, internet). Certains disent même que le texte écrit avec des mots a fait son temps.
C'est ce que j'aime particulièrement dans ton blog, en regard de la plupart des sites consacrés au monde des comics/BD, pointus ou pas, c'est qu'on y parle de DESSIN ! On parle de ressenti, on compare ce qui nous touche ou pas. Les cases qui ont marqué ou pas. Les compositions, l'émotion, et ce qui la génère. Et tout devrait commencer par ça !
D'abord le plaisir de la sensation... puis celui du commentaire autour.
j'ai longtemps vu ça comme une lacune, une certaine incapacité à parler/analyser les scénar, faire des résumés, des observations...puis je me suis dit que tant qu'à faire, autant focaliser sur ce dont j'aime parler : le dessin
RépondreSupprimerEt oui, il ne faut rien changer Phil, c'est notre espace digression sur le dessin ;)
RépondreSupprimerPour un espace consacré au dessin, dieu, qu'est-ce qu'on écrit et qu'on lit beaucoup ici... :-)
RépondreSupprimerTralalala, je sors... :-)
pas sur que je sois capable de changer des choses ici, même si je le souhaitais
RépondreSupprimeret c'est vrai qu'on cause pas mal ici, ça me plait bien :)
Pour rebondir sur le commentaire de Laurent concernant la perception des dessins de presse, il y a cette très bonne planche de Luz qui donne quelques clés.
RépondreSupprimerhttps://dessinezcreezliberte.com/wp-content/uploads/2020/07/dessin-mode-emploi.jpg
@Phil : Sinon pour ton blog, ne change rien, il est tout simplement parfait et passionnant
Merci, et merci pour cette page de Luz, très intéressante en effet
RépondreSupprimersur le même sujet j'ai lu une bonne partie de ce bouquin (dans la Revue Dessinée) est c'est excellent
http://www.caricaturesetcaricature.com/2018/04/le-pouvoir-de-la-satire-une-bd-de-fabrice-erre-et-terreur-graphique.html
Je garde le dessin de Luz de côté.
RépondreSupprimerIl me servira en image/commentaire Facebook, quand je n'aurai pas envie (comme j'ai commis l'erreur il y a 2-3 semaines) de perdre mon temps avec des causes perdues.
C'est très intéressant. En passant toutes les images rapidement c' est intéressant de voir à quel point pour moi Giordano est un encreur très au dessus des autres. En tout cas à cette époque. Et pourtant les autres ce ne sont pas n'importe qui.
RépondreSupprimerMais il est le seul à avoir l' esprit clair et chez qui on sent le geste qui descend sans trembler.
Oui, et là on a sa meilleure période, celle où il co dirigeait le Crusty Bunker et forma Janson, Austin et autres Rubinstein
RépondreSupprimerQuels élèves. Waouh !
RépondreSupprimerTu m'étonnes
RépondreSupprimerEt Wiacek je crois
Il manque qui alors : palmer et Williamson ?
RépondreSupprimerC'est une autre génération là
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