Ceci aurait pu justifier à lui seul une entrée mais j'ai voulu condenser en une occasion "mon Zeck" au sens où il est lié directement à des choses perso
Déjà, c'est avec ses Guerres Secrètes que je suis devenu un fada de Marvel, enfant, et de Zeck, mais j'en ai trop parlé
J'ai tant apprécié son illue de Captain America pour un portfolio des Editions Déesse que je lui ai commandé une recréation avec DD, qui fut réutilisée en couv du magazine qui publia mon gros article en angliche sur DD
Il a refait, plus tard, l'illue initiale en com
De la même façon j'ai beaucoup apprécié sa mini série Damned (avec Grant)
Nous furent deux à lui demander une com de ces perso, la mienne était destinée à être utilisée pour une couv de Scarce dans lequel il m'accorda un entretien (colo Fred Grivaud)
Encore plus perso, il m'a offert le crayonné du faire part de naissance de ma première fille, que Klaus Janson encra ensuite
De mon côté, je pense que je m'intéresserai un jour à lire ses jeunes années, que je ne connais pas ou alors peu : Captain America et Master of Kung-fu.
RépondreSupprimerUn pote qui lisait du Aredit étant jeune est fan de Zeck aussi pour ses années Shang-Chi, donc je suis sûr qu'il y a du bon dedans, même s'il n'était pas aussi fort qu'il le fut durant la seconde moitié des années 80.
L'avantage de lire le Zeck de cette jeune époque est aussi qu'à défaut de la perfection technique, il y a du volume : pour un dessinateur aussi rare qu'il le devint à partir des années 90, on oublie souvent que Zeck signa 40 numéros de Master of Kung-fu et presque autant de Captain America !!!
J'aurais pu écrire mot pour mot le commentaire ci-dessus (sauf pour le copain qui lisait du Arédit).
RépondreSupprimerDans un Starfix, défunte revue culte de cinéma tenue par Christophe Gans, il y avait, pour illustrer un article consacré au premier film du Punisher (version Dolph Lundgren, crade, façon Whilce Portacio), une illustration du Punisher debout, en noir et blanc, aumilieu d'un tas de morts fraîchement exécutés, un côté Bernie Wrightson tout à fait impressionnant (pages découpées pour mieux fétichiser !).
À la même époque, une couv du Punisher pour USA Mag apparaissait en kiosque.
Trop cher pour moi, je ne le trouverai d'occase que bien des années après.
Avec Zeck, j'ai toujours eu le sentiment qu'il lui manquait UNE œuvre qui émergerait parmi les autres.
Son nom aurait pu rester dans le firmament des stars du comics 80's/90's, comme Miller, Sienkiewicz et 2-3 autres.
Un aboutissement pas si loin que ça des images dingo qu'il a produites (cette couv de Captain America contre Wolverine ! Une des meilleures de tous les temps !).
Tout pareil
RépondreSupprimerj'ai lu qques Cap, très tard, et sans la nostalgie du reste (et le perso qui m'indiffère) et je n'ai lu aucun Master of KF
Le starfix que tu évoques Laurent, je l'ai acheté pour ça et la couv de Usa c'est bien pire : j'ai fait tous les buralistes de mon quartier pour essayer de récupérer la couv en affichette glissée dans les panneau de pub extérieurs, en vain
Zeck est pour moi une gigantesque madeleine de Proust pour les guerres secrètes puis une claque énorme pour le Punisher puis une bonne secousse pour Kraven...
Il a fait beaucoup de couv très marquantes, et très reprises, celle de Cap vs Wolvy fut reprise par d'autres et probablement celle qu'il a le plus recrée également
Il savait en effet donner du volume, de la masse, du détail, de la puissance, en un seul dessin
Volume, masses de noir, un certain réalisme (pour l'époque) allié à une exagération propre au dynamisme que le genre requiert.
RépondreSupprimerÀ ce jeu, il y a Gene Colan, Bernie Wrightson... et Mike Zeck !
C'est avec beaucoup de recul que je réalise que si le réalisme de Zeck m'attirait à l'époque c'est en réalité le petit pas de côté, l'aspect caricatural/cartoon qui en fait m'attirait autant, ce mélange des genres
RépondreSupprimerAlors que chez Wrightson, le sens du détail poussé, le réalisme plus marqué m'éloignait, me le mettant dans la case illustration plus que bd
Quant à Colan, il était trop inégal à mes yeux, et trop dépendant des encreurs, mais bon sang quand ça fonctionnait ça fonctionnait (Palmer/Dracula...)
et en effet ces 3 là savaient bougrement gérer les volumes et les masses
J'ai le sentiment (parce que ce n'est pas la première fois que ça revient dans nos échanges) que tu limites un peu Wrightson à la case Frankenstein (l'illustrateur-graveur).
RépondreSupprimerJe suis fan aussi de cette période, mais parce que c'est son contrepoint BD que je décris et auquel je pense, en regard de l'œuvre de Zeck.
Regarde plus sa période Warren (début 1970's) les histoires de Creepy/Eerie, et les splash-pages pour les mêmes revues, ainsi que celles pour House of Secrets.
En gros, tout ce qu'a montré L'Écho des Savanes Spécial USA.
Côté cartoon, il dépasse Zeck, et s'aventure souvent aux portes d'un Jack Davis ou d'un Will Eisner.
Bref, débat sans fin... et sans gagnant (car question de feeling).
attention je parle au passé! Oui je l'associais à cette case Frankenstein
RépondreSupprimerPlus maintenant
http://philcordier.blogspot.com/2021/02/special-usa.html
Pour ta prochaine entrée sur Mike Zeck.
RépondreSupprimerCe casting de folie fait peur...
https://www.comicartfans.com/GalleryPiece.asp?Piece=1778765
Machine à remonter le temps, où es tu ?
marrant ça : j'ai programmé une entrée, pour le 24 12, la semaine dernière, avec ces images entre autres
RépondreSupprimermais pas sur Zeck le sujet