La malédiction All Star
Il y a plus de 10 ans Miller essuyait, déjà, des tas de critiques pour son écriture sur ce titre, dessiné par Jim Lee
Il y a eut 10 numéros, et bizarrement le tpb ne reprend pas le 10ème
Quoi qu'il en soit la série fut laissée en plan
Un temps, il fut question d'une suite par J Loeb et Art Adams
Ce dernier s'est défoncé, voulant prouver à tous qu'il en avait sous le pied et pouvait rivaliser avec les plus grands
Mais la pression + le niveau de détail...lui aussi a jeté l'éponge
Voici ce qu'il a fait
C'est super impressionnant
Bret Blevins a dit, en rigolant à moitié devant le niveau de fou "mais bon sang, même la pluie est dessinée en perspective!"
J'avais fini par trouver ces planches aussi suite au live "Pencil to Pencil" Adams/Blevins/Manley/Nicholas, et du coup, c'est cool que tu en fasses une entrée pour tout le monde.
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est une tuerie. Rien que les lignes de perspectives du premier essai de planche annoncent la couleur.
Avec Adams, on n'est jamais au bout de nos surprises. Dans une étude consacrée à ses dessins, j'ai découvert qu'il avait fait 7 études préparatoires successives pour une même couv...
Vivement qu'il aille à la convention de San Francisco qui se tient prochainement, pour que peut-être, par ricochet, on en sache plus sur ses futurs projets.
Complètement dingo !
RépondreSupprimerAvec le même Jeff Loeb, je suis très fan de ce qu'il a fait avec Ultimate, 5 numéros d'une mini-série de X-Men alternatifs, avec le fiston de Wolverine, Jean Grey, Hulk et 2 autres mutants.C'est paru en kiosque chez nous il y a pile 10 ans (février 2012).
IL y avait des idées de découpage très solides qui rappelaient que derrière le travail d'orfèvre de fou... il y a aussi un narrateur très conscient.
Et donc, c'est dommage qu'il ne fasse plus désormais que des couvertures, mêmes si elles sont souvent superbes. On a perdu un metteur en scène très intéressant.
C'est le truc qui m'intéresse sûrement le plus chez lui, ce que dit Laurent : la folie du détail arrive après une base plus que solide de narration composition...
RépondreSupprimer... et le jeu d'acteurs !
RépondreSupprimerSa manière de faire interragir les personnages les uns avec les autres dans une même case !
Dans Shop Talk, Neal Adams et Will Eisner font un constat commun. Selon eux, il faut savoir dessiner "gros nez" (comprendre : cartoony, avec emphase dans les gestes, un peu théâtral, quoi), pour être un bon dessinateur réaliste.
De Mike Golden (un des modèles d'Adams - et pas seulement sur l'aspect fouillé foisonnant du dessin), Arthur Adams a parfaitement intégré cette préoccupation de sens et de clarté dans sa mise en scène, pour notre plus grand plaisir.
Il se trouve qu'hier soir, j'ai refeuilleté rapidement ses épisodes parus dans Titans vers 1988 : Titans 109-110) un mini-épisode coupé en deux de Web of Spider-Man avec deux jeunes scientifiques idéalistes, ou Warlock (des Nouveaux Mutants) devient fou, se change en Godzilla, King Kong, etc.
Du Nocenti au scénario (comme pour Longshot), avec questionnements sur l'expérimentation animale et situations burlesques réjouissantes. Du fond, et du fun.
Le X-Men annual (Claremont) avec le Mojoverse (Titans 114-115) : l'incroyable interraction entre les bébés X-Men, les différentes attitudes (inquiétude, tristesse, peur, jubilation...) sur les visages des New Mutants qui doivent endosser le rôle d'aînés pour régler le problème.
Arthur Adams a incarné la facette joyeuse des X-Men, au moment où l'univers des Mutants basculait dans le réalisme et la noirceur, sans rien perdre pour autant de la qualité de lecture (Mojo en métaphore de l'industrie de l'entertainment pour une population passive de dévertébrés cruels (préfiguration de Netflix et des réseaux sociaux ?)
>Avec le même Jeff Loeb, je suis très fan de ce qu'il a fait avec Ultimate
RépondreSupprimerMoi-aussi. Heureusement, cet Ultimate, lui, a été publié, même s'il n'a pas compté beaucoup de numéros.
Ces planches sont hallucinantes ! À ce niveau de détail, c'est à se demander ce que l' encrage ou la couleur apporterait vraiment.
RépondreSupprimerLà, comme çà, je pense au chanceux qui avait pu s'acheter un épisode entier de Jonni Future (celui du rêve, en plus... :-) à un prix ridicule par rapport au temps passé par Adams dessus...
RépondreSupprimerBon depuis, AA s'est bien rattrapé au niveau prix à la vente de ses oeuvres ("ridiculously insane prices").
C'est très étonnant.
RépondreSupprimerC'est à la fois d'une profonde laideur et d'une grande présence.
Finalement je comprends qu'on soit fasciné.
Il m'a parfois fasciné, moi-même.
Je n'aimais pas longshot puis le côté young star me gonflait et depuis, disons monkey man, il est plutôt fascinant
RépondreSupprimerPour moi, Monkeyman est un bon exemple d'équilibre chez Adams : le cartoon que vous évoquiez avec Laurent, du détail quand il faut, mais pas tout le temps.
RépondreSupprimerVoilà. Le début de son apogée
RépondreSupprimerqui continue
Oui, mais tu vois, quelque part, je comprends Franck : ici, c'est presque trop détaillé en effet, il n'a pas tort...
RépondreSupprimerPour simplifier/caricaturer : à croire que c'est le Adams jeune, inspirateur de la génération Image, qui avait contraint le déjà plus très jeune Adams, suivant la prestation de Jim Lee, à surjouer le même genre de partition. Une sorte d'effet boomerang.
Il est (relativement) plus sobre sur ses covers, quelque part.
PS : C'est marrant, maintenant que j'y pense, son Batman sur certains panels me ferait presque penser à Zoltar de Science Ninja Team Gatchaman (La Bataille des planètes pour les plus vieux ici)
RépondreSupprimerMais je trouve ça intéressant, hein...
RépondreSupprimerVraiment.
Comme tu dis Phil il jette l'éponge sur ce projet pour mieux y revenir avec son Ultimate X.
RépondreSupprimerDans les 2 cas le travail y est faramineux, tout y est pensé, même la pers de la pluie ;)
On y retrouve un Art Adams qui s'était épuisé à dessiner des heures infinis ses premier travaux avant de chercher une voie plus "rentable" (regardez le passage entre sa couv #2 des Classic X-Men et la #4). Le cartooniste AA poursuit avec une certaine forme d'apogée dans "Monkeyman and 0'Brien" ou par exemple dans "Creature from the black lagoon".
Je l'ai toujours suivi, tout du moins dans son séquentiel, mais je dois dire que je l'ai surtout aimé débarquant chez Marvel prêt à tout pour devenir le nouveau Byrne (à cet époque un Terry Austin des années80 ou 81 lui aurait été comme un gant) et dans cet Ultimate X justement où il a su digérer intelligemment ce côté cartoon dans son trait.
Il y avait aussi son Guardians team up 1 en 2015 dont on trouve des scan des crayonnés en ligne https://www.cbr.com/bendis-kicks-off-a-guardians-team-up-of-intergalactic-proportions/
RépondreSupprimerles perso (et scenariste) me parlent moins, mais chouette
RépondreSupprimerD'ailleurs, ce n'était pas encré et c'était aussi ce qui rendait le résultat intéressant.
RépondreSupprimerJe crois que c'est le dernier séquentiel de Adams.
Apparemment il y a eu aussi deux pages de Miles Morales en 2019 https://www.instagram.com/p/B4wFQRcnfVt/
RépondreSupprimeret une com dessinée l'an...prochain : )
RépondreSupprimerhttps://www.instagram.com/p/CaQDWZiP1q4/
Super ces planches.
RépondreSupprimerAu moins, on sait que le monde continuera à tourner en 2023 ;)