En voici une première petite entrée
J'ai constaté que deux Mr Smith ont eu eu chacun droit à 2 numéros, pas un de plus.
En 1982 le jeune Paul Smith crayonne ce qui sera encré par "D Hands" c'est à dire "plein de monde" (diverses mains)
Je trouve qu'il y a une jolie rondeur, rappelant un peu le Michael Golden des débuts
De nombreux numéros plus tard il n'est crédité qu'au découpage et pourtant on le retrouve bien, avec une fluidité, une approche qui me font regretter qu'il ne fut pas dessinateur attitré
Un autre Smith, Barry W. a dessiné ce que je considère probablement comme le single le plus beau de tous les numéros d'Iron Man
J'aurai, j'en ai peur, l'occasion de dire tout le mal que je pense de Bob Layton sur de futures entrées, mais pour le coup, et pour la première fois, il fut TRES bon encreur, ultra respectueux du trait de BWS, s'effaçant presque derrière lui
Une merveille dont voici une séquence
Moins d'un an plus tard ils inversent les rôles, Layton dessine et BWS encre, écrasant totalement le trait, pour le meilleur, comme il le fit avec Trimpe sur Machine Man
Le résultat est forcément moins bon, mais agréable
A propos de PMS : honnêtement, je n'ai pas aimé ces deux numéros. Le deuxième, en particulier, est resté très présent dans ma mémoire, depuis sa sortie, pour le casque "tordu" de la splash que tu montres (on dirait qu'IM s'était pris un uppercut dans la mâchoire juste avant). A mon goût, PMS n'aurait pas fait un dessinateur adapté pour IM... mais les goûts et les couleurs...
RépondreSupprimerA propos de BWS : deux numéros magiques, là par contre, qui m'auraient fait apprécier que BWS participe à quelques numéros de plus sur IM, à l'époque, comme il le fit sur les X-Men.
Layton attaqué dans les prochaines entrées ? Diable, il va y avoir du sport !!! :-D
Enfin, je défendrai ce qui mérite, à mes yeux, d'être défendu !
Hehe il faudra que je prépare mes arguments. Pas pour tout de suite cela dit
RépondreSupprimerL'épisode de Paul Smith avec Diablo était une heureuse et inattendue respiration, dans une série que je ne lisais qu'à peine dans Strange (je crois que dès les années 1980, les histoires des Elon Musk de la décennie Dallas, ne me fascinaient pas). Mais voir Tony se débattre avec l'alcool, devenir fragile, pathétique, voir ses amis essayer de l'aider, et de temps en temps, une cassure graphique comme celles que tu montres ici, ça m'aidait VRAIMENT à m'y intéresser sporadiquement.
RépondreSupprimerPour Barry Windsor Smith, je suis d'accord avec toi, Phil : Iron-Man 232, c'est sans doute LA synthèse ultime d'Iron-Man/Tony Stark en un seul épisode.
Acheté il y a quelques années, je le compulse régulièrement, même en vacances, si j'ai besoin de crayonner des pages, pour "m'imprégner" de sa force avant de me lancer. Chacun ses rituels.
Et si un jour je parvenais à faire, ne serait-ce que quelques pages, une séquence, aussi cohérentes, aussi investies, aussi inspirées, que celles par Barry Smith (mais à ma sauce), alors je n'aurais pas tout raté.
Comme sur Iron-Man, BWS aura souvent donné un épisode "ultime" à un héros Marvel, leur meilleure et plus juste incarnation :
- Tornade sans pouvoirs, en Afrique (LIFEDEATH 1 et 2 puis Adastra - en contrebande chez Fantagraphics)
- La Chose (un mémorable épisode dans Marvel Fanfare)
- Wolverine (Weapon X et X-Men 205 - avec Katie Powers et Lady Deathstrike)
- Hulk (Monstres - également en contrebande chez Fantagraphics)
Le thème du montre intérieur, de la tristesse, des tourments de la perte de confiance en soi, semble si récurrent, si juste chez BWS, que je me demande s'il n'y expose pas ses propres démons (alcool ? drogue ? maladie psy ?).
Clairement.
RépondreSupprimerIl n'y a qu'à lire son histoire autobio de rencontre avec une soucoupe volante dans "Streetwise" pour commencer à ses poser des questions !!!
Ch'tit erreur Phil, il n'y a pas eu 2 numéros d'Iron Man illustrés par les deux Smith, mais 3 :
RépondreSupprimer- Iron Man #47 - 1972 - BWS encré par Jim Mooney
- Iron Man Annual #10 - PMS encré par Mike Gustovich
Je regarderai ça mais de mémoire le Jim Mooney annihile un peu trop pour être du bws et en effet je n'ai pas regardé les annuals mea culpa
RépondreSupprimerC'est vrai qu'en 72, BSW entamait sa métamorphose pour passer d'un clone de Kirby au dessinateur génial qu'il allait devenir un peu plus tard et que Jim Mooney ne l'a surement pas aidé à sortir de sa chrysalide.
RépondreSupprimerQuant à Mike Gustovich, j'avoue que je ne connais pas, mais je trouve que son encrage sur PMS est plutôt pas mal...
Gustovich a travaillé chez Marvel et DC Comics dans les années 80 et 90, avant de quitter les comics, probablement au moment de la crise des comics de 1997.
RépondreSupprimerC'était un "homme de l'ombre" pour moi. Je voyais son nom étant gamin passer de temps en temps, mais rien de bien transcendant pour l'oeil.
Il fait partie de ces artistes qui ont tenté de percer d'abord en tant que dessinateur, mais qui finirent par ne faire quasiment que de l'encrage (et encore, il n'avait que rarement des crayonnés d'excellents dessinateurs sous la main), avant qu'on lui redonne finalement sa chance plus régulièrement aux dessins au pire moment dans les années 90. J'ai le vague souvenir de trucs assez hideux à ce moment-là, mais bon vu la politique "artistique" de l'époque...