En 1991 les mutants ont eu droit à une numéro, en apparence normal, mais en réalité hors norme
Déjà la couv surprend car Nowlan donne une étrange patine à un Jim Lee superstar et bientôt sur le départ
Approchez vous des crédits
Surprenant n'est ce pas?!
J'ai toujours aimé ce genre d'exercice
Scott Williams a la lourde tâche d'encrer des dessinateurs très différents
Pas fan de Portacio mais là ca va et Williams lui va très bien (même école d'encrage)
Enorme pression pour Williams. Déjà Klaus Janson a un crayonné à l'opposé de ce qu'il encre d'habitude (brouillon, plein de petits traits...) mais aussi, Williams a toujours dit être un grand fan de l'encrage de Janson tout en étant incapable d'un tel lâcher prise. Là il fait de son mieux mais on sent la sueur
Byrne fait le minimum mais du minimum comme ça j'en voudrais tous les mois , et la combo avec Williams fait regretter qu'il n'y en ait pas eu plus souvent
Ce n'est pas du très grand Leonardi mais ça reste intéressant, et l'encrage donne un aspect moderne pas désagréable (même si sans commune mesure avec le géant Williamson)
Silvestri terminera bientôt son excellent run sur Wolverine, il sera bientôt l'ombre de Jim Lee, ce qui se ressent un peu ici, mais ca va encore
Bon sang que ça pète grave du Golden! Williams semble ultra à l'aise
Jim Lee est, pour moi, au sommet sur cette période mais il sort lessivé d'un arc sur les mutants et ca se voit un peu ici, en mode carrément automatique, tendance auto caricature
L'intrus. Je n'aimais pas Stroman. J'ai appris à "apprécier" son travail très personnel, mais j'ai toujours du mal
Un gros melting pot au final, mais ça m'a toujours amusé d'observer les combinaisons les plus improbables, ou logiques
A l'époque, j'avais trouvé que cet épisode était un exercice de style assez bizarre, qui permettait même de revoir Byrne sur les X-Men le temps de quelques pages.
RépondreSupprimerEn lisant ton article, je me rend compte à quel point Williams a dû suer pour maintenir la "cohérence artistique" de cet ensemble hétéroclite de styles...
On oublie trop souvent que Williams était un encreur très polyvalent à l'époque, et pas seulement l'ombre de Jim Lee pour de nombreux yeux profanes. Il était aussi d'une grande productivité, comme dans ce témoignage où il évoque son passage de Lee vers Portacio sur les X-Men :
"
I think I'd been inking Jim for almost 2 years and I thought I'd switch it up on my buddy Whilce Portacio and his Uncanny Xmen run. I was a fan of both these artists and sometimes I wanted some variety. People think of me as only Jim's inker these days, but I inked LOTS of artists back then. And at one point right after Xmen, I was inking Jim on Wildcats, Whilce on Wetorks, and Marc Silvestri on Cyberforce, all at the same time. Not to mention special events, covers, random interiors and Swimsuit specials. I worked 15 hour days 7 days a week back then. Madness!
"
Plus jeune, je trouvais Williams surfait... pour de mauvaises raisons.
J'ai appris à l'apprécier de plus en plus avec les années, pour ce que je pense être de très bonnes raisons !
PS : tiens, je me pose la question de savoir si ce n'est pas la seule fois où Jim Lee aurait été encré par Kevin Nowlan... A moins que, sur les couvs d'Alpha Flight peut-être, dans sa jeunesse...
RépondreSupprimerWilliams s'adaptait, mais avec des limites, car j'ai souvenirs d'encrages faits pour le fun sur du John Buscema et il n'était pas à l'aise
RépondreSupprimermais il faisait de grosses tentatives
Juste, évoquer Silvestri sur Cyberforce c'est comme évoquer Jim lee (alors que le Silvestri de Wolverine là ok le challenge aurait existé)
Pfff !
RépondreSupprimerQuelle période fantastique !
C'est une chrysalide qui contient tout ce que j'aimais à 13-14 ans : du métier et du tape-à-l'œil.
Très vite, il ne restera que le tape-à-l'œil (persos vidés de vraisemblance, réduits à la version poupées plastiques/cartoon d'eux-mêmes).
Mais quand CES épisodes là sortent, je n'en sais RIEN, et je rêve d'un âge d'or à venir.
La chute va être dure.
Ça s'appelle grandir, et ça me forcera à chercher autre chose (chez les anciens, Eisner, Wrightson, Crumb, BW Smith, Toppi...) et les révolutionnaires (Sienkiewicz,Gaiman, J.J. Muth, Kent Williams, George Pratt, Mignola, Sam Kieth...
Chouette entrée, une fois de plus !
En parlant de Silvestri, un avis sur son Batman presque "a posteriori" ?
RépondreSupprimerMerci Laurent, c'était clairement une période charnière, voire un pic avant redescente
RépondreSupprimerJe crois que je n'ai pas cherché à regarder autre chose du fait d'une évolution, pour moi c'était quasi deux mondes différents, je vénérais Eisner en parallèle, mais les super héros c'était autre chose
Idem pour Vertigo, Milligan...que j'ai regardé, du fait de mon âge, mais en ayant toujours un "à côté Super héros" que j'ai vite vu décliner en revanche oui
Quant au dernier taff de Silvestri, je suis intrigué, même si je sais que ce n'est plus le même artiste, et je prendrai la compil
Golden, magnifique, dis donc.
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas.
Faut dire que j' avais baissé les bras à cette époque.
Merci du partage.
Ben moi, tout pareil que Franck !
RépondreSupprimerJe trouve ces quelques pages de Golden magnifiques, largement au dessus du lot.
Ca me rappelle sa contribution, à peu près à la même époque, à "Marvel Holiday Special #92" Zounds O' Silence
Quel dynamisme, quelle puissance, quelle perfection graphique ! Epoustouflant !
je suis bien d'accord
RépondreSupprimerTrès sympa de redécouvrir ces planches sur autre chose que le papier jauni de Spécial Strange. J apprécie la colorisation à l’ancienne qui ne masque pas le trait. Jim Lee nous sort ensuite un numéro 1 de X men absolument génial. Après c est la débandade: WilDCats Divine Right etc….
RépondreSupprimerje n'irais pas jusqu'à génial, mais les premiers même, de mémoire 3 ou 4 sont très bons oui, après..Divine Right...argh!
RépondreSupprimerWilliams malgré son talent fait moins bien que Milgrom sur les crayonnés de Stroman. Il encre très fin, multiplie les effets de texture. Mais il enlève l’énergie du dessinateur.
RépondreSupprimertu prêches un convaincu : Milgrom était un excellent encreur, discret et adaptable à tout le monde
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