Je confesse un plaisir coupable : j'aime beaucoup lire Walking Dead en vf! Déjà le format proposé par Delcourt est de ceux que je préfère : cheap mais bien imprimé, n et b, souple, pas cher...top pour un esprit pulp. Kirkman est un filou qui vous accroche par les tripes, avec des ficelles parfois grosses et des scènes qui s'allongent régulièrements un peu trop, mais il ne vous lache pas et on veut connaitre la suite. Je fais un gros repproche néanmoins : l'absence d'humour. Je ne demande pas de grosses vannes à la Spider-Man mais soit de l’humour noir plus marqué, façon Tarantino, soit 2nd degré...pour moi ça ferait passer ce succès de librairie de "bonne lecture" à "excellente lecture"
Depuis sa reprise (lointaine) du titre Charlie Adlard fait un excellent boulot. Parfois un peu en mode automatique mais le script veut ça. Efficacité maximale
Le dernier volume vf, le 19, reprend jusqu'au 114 du comics. Les fans français ignorent probablement que c'est le dernier 100% Adlard. Il a toujours été aidé pour la trame mais là, dès le 115, il lâche l'encrage.Ca fait un moment qu'il cherche qui aura la lourde tâche d'être l'encreur de cette série star. Des essais furent faits (dont un par l'une des stars de ce blog) and the winner is, Stefano Gaudiano. Probablement l'un des meilleurs encreurs actuels, moderne mais dans l'esprit des grands anciens. Son taff sur DD avec Lark était très bon, et ce que vous voyez là (j'essaie d'éviter les spoilers) est bon aussi. Peut être un peu plus fin que l'encrage de Adlard mais ça va très bien fonctionner
Adlard seul c'était ça.
Le changement dans la continuité donc
retard ou bug de blogger? en tout cas je récupère ce commentaire de Plumoc, que je trouve forcément pertinent. 100% d’accord avec toi sur la course à l'échalote complètement stupide. Il faut adapter la forme au fond nondediou. Que l'on veuille mettre le paquet/prix sur un ouvrage de Schuiten ok, pour adapter le papier au trait et à l'esprit du Monsieur, mais de grâce ne nous collez pas du brillant qui pique les yeux sur tous nos livres.
RépondreSupprimerJe me régale avec certains pockets de clair de lune (reste plus qu'à leur faire acheter un correcteur de fautes car livre pour grand public ne veut pas dire pour illettrés)
plumoc a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Mort Vivant" :
Tu parles d'or quand tu évoques le format de Walking Dead parfaitement adapté.A mettre en parallèle avec ton post récent sur la recolorisation.On a assisté ces dernières années à un systèmatisme de la surenchère dans le luxe sur les ouvrages.En dépit parfois de toute logique artistique,esthétique,Narrative(le confort de lecture en pâtit) et....commerciale.La course à l'échalote de la respectabilité,de la crédibilité et de la reconnaissance du média produit de plus en plus d'effets sidérant.
le format -entre autres-parfaitement adapté de Walking Dead n'est peut être pas totalement étranger à son tonitruant succès.Vaste sujet il est vrai!
Vaste débat en effet... mais au combien pertinent !
RépondreSupprimerD'accord avec Plumoc, et toi Phil.
D'un point de vue personnel, je me pose exactement la même question quant à mon bouquin à venir chez Delcourt, également dans la collection comics : Pourquoi du cartonné sur un auteur/perso inconnu ? Un bon vieux souple en niveau de gris, voire en noir et blanc, semble plus adapté pour "donner sa chance au produit". Le pépin, tout du moins pour les séries produites en France, c'est que le seuil de rentabilité impliquerait de vendre un tirage plus conséquent de ce produit moins cher à la vente, pour amortir le coût de production (fabrication + auteur(s)). Pas pareil avec une licence étrangère (comme Walking Dead), où les 2 parties ont intérêt à "tenter le coût". La suite, on la connaît.
J'ai néanmoins tendance à penser (puisque c'est mon propre mode de fonctionnement), qu'il est plus facile d'acheter une série nouvelle si celle-ci ne me coûte pas trop cher à lire "à la page", surtout en ces temps de crise doublée de surproduction.
Les tirages couleur, le cartonnage à garder pour les oeuvres qui ont déjà fait leur preuve avec un lectorat ? Pourquoi pas !
L'exemple de l'arrivée explosive des Mangas aux début des 90's, alors que le marché global de la BD s'écroulait en est un bon modèle.
Quant au glaçage de manière gnérale... dans tous les cas, pour moi c'est niet : je lis du papier, pas du plastique. Question de feeling.
Je crois que blogger merdouille à fond puisque les commentaires n’apparaissent plus, je suis seul à les voir donc, je recolle
RépondreSupprimerTu as entièrement raison bien sur, et je comprends ton interrogation perso pour ton livre, partagé entre ton souhait de et pour le lecteur, et le calcul de seuil...Après sur de la couleur le souple est bien aussi mais le cartonné garde un intérêt
dilemme dilemme
Laurent Lefeuvre a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Mort Vivant" :
Vaste débat en effet... mais au combien pertinent !
D'accord avec Plumoc, et toi Phil.
D'un point de vue personnel, je me pose exactement la même question quant à mon bouquin à venir chez Delcourt, également dans la collection comics : Pourquoi du cartonné sur un auteur/perso inconnu ? Un bon vieux souple en niveau de gris, voire en noir et blanc, semble plus adapté pour "donner sa chance au produit". Le pépin, tout du moins pour les séries produites en France, c'est que le seuil de rentabilité impliquerait de vendre un tirage plus conséquent de ce produit moins cher à la vente, pour amortir le coût de production (fabrication + auteur(s)). Pas pareil avec une licence étrangère (comme Walking Dead), où les 2 parties ont intérêt à "tenter le coût". La suite, on la connaît.
J'ai néanmoins tendance à penser (puisque c'est mon propre mode de fonctionnement), qu'il est plus facile d'acheter une série nouvelle si celle-ci ne me coûte pas trop cher à lire "à la page", surtout en ces temps de crise doublée de surproduction.
Les tirages couleur, le cartonnage à garder pour les oeuvres qui ont déjà fait leur preuve avec un lectorat ? Pourquoi pas !
L'exemple de l'arrivée explosive des Mangas aux début des 90's, alors que le marché global de la BD s'écroulait en est un bon modèle.
Quant au glaçage de manière gnérale... dans tous les cas, pour moi c'est niet : je lis du papier, pas du plastique. Question de feeling.