X-Men vs les Vengeurs

 Vengeurs, pas Avengers! Je ne parle donc pas du cross over, pas beau (Romita Jr est dedans pourtant, comme quoi, je ne suis pas toujours béat d'admiration) de 2012, mais de celui de...1987!!!

 

 Une rencontre prétexte, comme toujours, pour que les équipes se castagnent, avec en prime le grand méchant russe, sous la forme de son équipe de super héros rouge.

Roger Stern, bon scénariste old school s'il en est, avait en tête d'utiliser cette mini série pour ramener Magneto comme"vilain" de premier plan (il était alors doux comme un agneau) On y reviendra.

Au dessin on retrouve celui qui,avant de se cloner avec de la souche de Jim lee, et encore avant d’être génial sur Wolverine, et très bon avant ça sur les X-Men, était déjà carrément pas mal du tout.

Marc Silvestri donc, alliant la puissance de John Busema et la finesse n'ayons pas peur d'exagérer, d'un Charles Vess!

 Son Captain est musclé mais élancé...

 il parvient à rendre impressionnant ce pauvre Thor qui était pourtant dans sa pire période vestimentaire

 Ses nanas sont belles, fines et élégantes (aie, citer de la musique date toujours carrément le récit)

 J'ai un souvenir net de cette scène, avec une vf plus sympa en dernière case car il me semble, de mémoire, que Miss Hulk traitait le russe de corniaud

 Silvestri dessine bien et découpe bien

 J'avais montré, il a des années, ces deux crayonnés qui mettent en avant ce qu'on appellerait des découpages aujourd’hui"hui et qui, même à l'époque, passait probablement pour des crayonnés non finis. Aucun aplats de noirs...Rubinstein respecte le trait, termine le dessin, mais il est,comme à son habitude, un peu trop cassant pour moi (Green sera nettement plus adapté à Silvestri)

 

 Je viens de tomber sur ces 4 autres crayonnés qui sont nettement plus poussés, placent les noirs et sont superbes

 

 

 

 Je disais en début d'entrée que Stern souhaitait que Magneto quitte le camp des gentils. Marvel a refusé (probablement Shooter) et du coup c’est Tom de Falco qui scénarise le dernier épisode, nous faisant une sorte de remake du procès de Uncanny 200, gnan gnan au possible

Pour tomber encore plus bas, Silvestri est absent de cet épisode, probablement appelé/promu  (par Nocenti?) à dessiner le titre Uncanny, et c'est Keith Pollard qui termine ce récit, me laissant un gout amer similaire à celui de la lecture de la mini série Punisher, sur la même période, que Zeck ne finit pas (pour des raisons de délais pour le coup)