Mais si, allez plus loin... et achetez donc ce livre
Je ne connais pas Erik Kriek, je ne connais pas les éditions Anspach, mais je connais Michel Montheillet, et quand ce dessinateur te colle un livre entre les mains, en se baladant dans la belle librairie Lyonnaise Expérience, et bien tu t'exécutes et tu l'achètes
Aucun regret
C'est un excellent bouquin et un TRES bel objet (format, reliure, impression, papier...top niveau)
Bichromie et touches de rouges : superbes, surtout sur les pages muettes d'intro
Je ne suis pas, a priori, le client type d'un dessin très léché, prenant du Corben, du Clows, du Crumb, du style carte à gratter par endroits... mais ça fonctionne très bien
Kriek est aux Pays Bas. Il place sa fiction hyper documentée avant la fin du Xème siècle, en Islande, chez les Vikings
Un Exilé, Hallstein, revient chez lui après avoir purgé sa peine pour meurtre et viol. Il se heurte à des tas de difficultés du côté de sa famille et, surtout, de celle qui aurait pu être sa belle famille
C'est une grande histoire de Vikings, avec du sang, et de l'émotion
Je ne suis pas toujours convaincu par des expressions, des visages, mais qu'importe, Kriek emporte le tout de son récit épique et prenant, sur près de 180 pages
Je m'attendais à galérer pour retenir qui est qui, avec tous ces noms si loin de nos prononciations (Ottar Thordson, Solveig Ljetilsdottir, Aslaug, Thangbrand, Vigdis...) mais pas du tout
Tout est clair rapidement, et on suit sans difficulté
Les planches noir et blanc sont belles, et son traitement de colo ne gâche rien, au contraire
Suivez l'Islandais, vous ne devriez pas le regretter
Merci Michel, Merci aux éditions Anspach, et bien sur Merci M'sieur Kriek
" Il place sa fiction hyper documentée avant la fin du 1er siècle, en Islande, chez les Vikings"
RépondreSupprimerPLutôt la fin du premier millénaire, non ?
Sinon yep, je dois y jeter un oeil lorsque je passerai à ma librairie....
Mince, j'ai raté qques centaines d'années en effet, je corrige
RépondreSupprimerCa arrive même au meilleurs ;)
RépondreSupprimerje me plante sur X ème siècle...et toi tu oublies le X à aux?
RépondreSupprimerCoincidence?...je ne crois pas
Phil, juste une petite faute à te signaler : "viol" sans "e", je suppose.
RépondreSupprimer(tu peux effacer mon commentaire ensuite).
Sur la couverture, je trouve qu'il y a un petit air, sans doute involontaire (à moins que ce soit fait pour attirer l'attention des acheteurs potentiels en libraire ?! :) de "300".
RépondreSupprimerj'assume mes phauttes :) merci
RépondreSupprimerUn air de 300? Tu sais si tu as un trait contrasté n&b, que tu fais un gars avec un casque un glaive et une cape rouge, le lien graphique est vite fait
Oui, je vois ce que tu veux dire.
RépondreSupprimerTu as sans doute raison. Je n'avais jamais réalisé à quel point Miller a marqué l'assemblage de ces ingrédients de son empreinte dans ma rétine.
Difficile sans doute, pour un artiste travaillant avec les mêmes ingrédients, de se démarquer de ce qui est devenu en quelque sorte un sentier battu.
Je réfléchissais ici à d'autres couleurs qui aurait pu être utilisées vu le contexte nordique, mais rien ne bat la simplicité/efficacité et la symbolique associée au rouge dans le contexte (combat = sang).
Tu as tout dit
RépondreSupprimerBon, encore un achat imprévu que je ne devrais pas regretter, quoi... ^^
RépondreSupprimerje ne rembourse rien en tout cas
RépondreSupprimerFormidables ces "petites" maisons d'éditions, Anspach, Black & White, Mosquito, Komics Initiative, Fantasgraphics, IDW, qui proposent des BD de qualité, dans des tirages de grande classe à des prix généralement abordables (un peu moins vrai concernant les prix pour les maisons US).
RépondreSupprimer29€ pour l'Exilé, ça fait vraiment envie.
Voilà de vrais amoureux, très courageux, qu'il faut encourager et soutenir.
Je suis certain qu'il y a de vrais passionnés dans les staff des grosses maisons, mais pas que, et pour les petites c'est sans l'ombre d'un doute, quand on sait ce que ca represente comme implication, boulot, heures...
RépondreSupprimerA soutenir oui
Corben qui aurait troqué ses instruments habituels - plume, pinceau, aéro - pour des gouges à graver le bois ? Peut être.
RépondreSupprimerEn tous cas le rendu du graphisme d'Erik Kriek est très impressionnant : force et classicisme, de toute beauté !