Eisner a toujours dit, en gros, "peu importe comment tu dessines, ce qui compte est ce que tu dis"
Facile à dire avec son niveau de dessin, mais il est vrai qu'un beau dessin qui raconte mal, ou qui raconte des choses sans intérêt, ne va pas loin en BD
Il résume sa pensée en peu de pages, que voici
Alors bien sur c'est une base, une forme d'idéal épuré, et bien des types de récits s'effranchissent de cela. Quand c'est volontaire pas de soucis, mais cette base reste solide
Cette entrée me donne un pretexte pour montrer à nouveau deux des illues qui sont de loin parmi mes préférées d'Eisner et qui, là encore, racontent beaucoup, et avec une maestria graphique qui ne gâte rien
Je profite enfin de cette entrée pour rappeler que la campagne Ulule KI pour l'énorme livre d'entretiens Eisner/plein de géants, Shop Talk, est en cours
Désolé, je fais mon touriste, là, mais il faudra que je me renseigne un jour sur ces quais délabrés de Brooklyn dont on ne voit plus maintenant que les poteaux... Visiblement, à un époque assez lointaine, il n'y avait pas que les quais qui avaient été mis à l'abandon et on voyait aussi d'autres débris.
RépondreSupprimerComme quoi, Eisner est aussi quelque part un historien de New York !
exactement, un observateur de luxe, un passeur...
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