Ce n'est pas un gag, Frank Miller va être producteur exécutif et en charge de l'écriture de 6 épisodes d'une heure, en "vrai" (pas de l'anim) de Corto Maltese, pour Canal!!!
Il n'aura jamais été aussi présent
Ok on sait tous qu'il est fan et de Pratt, et de Corto (présent, en nom, dès son DKR) mais quand même..comme disait Chirac "ça m'en touche une..."
Son adaptation du Spirit était assez calamiteuse alors je ne lui donne guère le bénéficie du doute ici
On verra bien
J'ai une relation attirance/répulsion pour Corto
Le dessin, quand Pratt ne baclait pas, me fascine, l'influence Sickles/Caniff est top, mais les aventures ne me touchent guère, voire m'ennuient
Les planches en couleur ne m'intéressent pas et parfois même le b et b me laisse à côté
mais quand ça fonctionne c'est vraiment cool
Ce que je prendrais avec un énorme plalsir, ce serait des bouquins qui reprendraient le magnfique travail n et et b de Pratt, en niveau de gris, car voir les nuances ça c'est le pied
En Siberie est un des Corto qui me plaisent, mais un jour, Christian Rossi (je frime) m'a montré qu'il était dommage qu'on voit tant que Pratt ne gérait pas le dessin du train ou des élements techniques (cf ses assistants), et depuis je ne vois que ça
Ce que Pratt a fait avant/hors Corto me plait davantage que son perso fétiche
Les reprises ne m'intéressent guère, celle de Corto m'indiffère (pas taper Franck B. :) même si j'ai trouvé sympé le one shot de Vives, mais si un gars, un seul, devait reprendre Corto, c'est lui, comme il le prouve sur ces 2 com
>"On verra bien"
RépondreSupprimerPareil. Je suis déçu que Miller se disperse ainsi alors que son focus devrait être ailleurs en ce moment.
>"Le dessin, quand Pratt ne baclait pas, me fascine, [...] mais les aventures ne me touchent guère, voire m'ennuient".
Pareil, et ça remonte à loin.
D'autres oeuvres de Pratt sont bien plus intéressantes de ce côté là.
bonjour,
RépondreSupprimercomplètement incompréhensible; je ne crois pas que l'on puisse faire plus éloigné philosophiquement que Pratt et Miller...
Bennet c'est vraiment bien. Sans pasticher, on sent le naturel et cette filiation Caniff… mais l'essai de Blain est quand même extra aussi !
RépondreSupprimerMiller j'aime pas ! J'aimais DD et le Dark Khnigt mais depuis quelques années il a dit des choses atroces racistes ou homophobes donc il faudra surveillé de très près ce qu'il va raconter dans les histoires de Corto.
RépondreSupprimerIl exagère ce Christian.
RépondreSupprimerMoi je les connais les pages où il a photocopié un fourgon à incendie et collé ça sur ses pages de Cutlass. J'y étais...
Pour moi les propos plus que limites de Miller sont très anciens, datent du post 11 09, puis occupy wall street...il s'en est expliqué, a même demandé pardon à sa façon, et la vaste majorité de son oeuvre, à mes yeux, va à l'encontre de ces reproches
RépondreSupprimerFranck balance les dossiers graphiques :)
Quelques détails sur l'adaptation de Corto Maltese par Frank Miller publiés sur le site Cong-Pratt
RépondreSupprimer"Les histoires racontées dans la nouvelle série télévisée sont inspirées des premières aventures caribéennes de Corto mais avec les adaptations nécessaires. Si le cadre est précisément celui des Caraïbes et de l’Amérique centrale, si l’on retrouve certains des personnages « historiques » de Hugo Pratt tels que Raspoutine, Madame Java, Bouche Dorée, Morgana, Tir Fixe, Tarao, Tristan Bantam, le début du premier épisode est un hommage à « La Ballade de la mer salée » bien qu’elle n’ait rien à voir avec les histoires caribéennes."
Voici le synopsis du début de la série issu du scénario de Frank Miller :
“Après avoir essayé d’acheter un bateau pour prendre le large, Corto Maltese est arrêté par les soldats de Belize City sur ordre de quelqu’un à qui Corto a marché sur les plates-bandes. Les militaires ligotent Corto sur un radeau et l’envoient à la dérive, entraîné par le Gulf Stream. Ils savent que cela le transportera au large, leur garantissant ainsi sa mort lente et douloureuse sous le soleil tropical implacable.
Corto est miraculeusement sauvé par Raspoutine et il se retrouve une fois de plus entre deux pulsions contradictoires : d’un côté il a une occasion en or d’échapper à ses méfaits et de s’évader, mais de l’autre il est aussi tenté par l’audace d’une nouvelle aventure et voit dans les plans de Raspoutine un moyen de passer un marché avec son ami/ennemi”.
"Miller écrit encore pour mieux définir le personnage de Corto: “C’est une canaille qui peut parler aux dieux. Comme Ulysse, il n’a aucune idée du monde qu’il découvre au cours de son voyage. Et c’est un monde plein de magie et d’horreur. La série commencera par un gros plan de Corto. Au fur et à mesure que l’action se déroule, la caméra fixera toujours le visage de Corto, car pour citer Raymond Chandler : Lui c’est le héros, il est tout”.
Il y a de quoi imaginer, voyager, rêver et être transporté dans le monde magique de Hugo Pratt et réinterprété par ce grand artiste qu’est Frank Miller."
Aïe. Mon radar à intérêt est proche du 0
RépondreSupprimerIl n'y a pas que toi. J'ai baillé en voyant le synopsis... Ouamm...
RépondreSupprimerJ'ai pas mes Cutlass avec moi, ils sont en Corse, et je ne les trouve pas sur le net.
RépondreSupprimerJe crois que Dans Colts et Zombies, il y a un bar qui brule à la fin.. C'est là. Si mes souvenirs sont bons en tout cas. Ceci dit, ça m' a libéré de le voir faire ça. ça a désacralisé le bouzin et je me suis détendu.
J'ai qu'un cutlass mais pas celui là je crois bien
RépondreSupprimerUtiliser les photos ou des assistants pour les éléments techniques, il y a plein d'autres exemples : Kirby a souvent utilisé des photos en fond ou, comme ici, Jane qui démonte et remonte une carabine Winchester ou encore Jidéhem souvent en charge des dessins des voitures pour Franquin.
RépondreSupprimerSinon, pour en revenir au synopsis de l'adaptation de Corto, je le trouve plutôt respectueux de l'œuvre originale de Pratt. Alors si vous n'aimez pas, c'est que vous n'aimez pas Corto... Tout simplement... Na !!!
Trop respectueux. Le début est même identique. D'où un intérêt 0 pour moi. Cela dit s'il trahit je ralerai aussi donc jamais content. Je préfèrerais qu'il se mette réellement et à fond sur sin city
RépondreSupprimer>Alors si vous n'aimez pas, c'est que vous n'aimez pas Corto... Tout simplement... Na !!!
RépondreSupprimerOui, oui, je te rassures, je confirme : çà me fait le même effet que lorsque j'ai découvert cet album de Corto à la bibli du collège, çà n'a pas changé. Ouamm...
"Je préfèrerais qu'il se mette réellement et à fond sur sin city"
Tiens, encore pareil ! :-D
"Trop respectueux. Le début est même identique.".
RépondreSupprimerMa crainte, c'est que Miller nous fasse une caricature de ce qu'il est devenu. Genre, voix off, grave, pour amener un aspect dramatique : "Je errais, ligoté, tel Thanatos, sur ce radeau dérisoire. Des jours, des nuits, abandonné de tous, même des dieux. La peau brulée par le soleil ardent et le sel impitoyable. Mes liens cruels cisaillaient mes chaires. Je flottais, entre deux abysses infinis, le ciel et la mer..."
On parie ?
J'aimerai mieux qu'il reste sobre sur ce coup. Mais alors, la bonne question : pourquoi Miller ?
mais pour faire parler, pour attirer les fans à l'international, pour aller vers du grim & gritty...
RépondreSupprimeret tu as surement raison, il va pondre une voix off identique à celle de Sin City qu'il a bêtement collée sur son Spirit
Ca me fait penser à la série l'Incroyable Hulk de 78, dans un téléfilm David Banner rencontre Matt Murdoch joué par Rex Smith (Tonnerre Mécanique) et son costume noir et c'était pas mal du tou.
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