J'ai déjà dis tout le bien que je pensais de ce court run (17-23) de Goodwin/Byrne/Janson sur le personnage (run débuté en 1989) et j'ai surtout déjà montré la combo très atypique dessinateur/encreur, là
Byrne ne faisait que de découpages, de ce type
La patte Janson était donc très visible
Al Williamson était l'encreur prévu (et Byrne a dessiné 4 numéros avant de découvrir qu'il n'en serait rien)
Williamson a abandonné pour des raisons non publiques (probablement des soucis de deadline) mais il a eu le temps d'encrer une case (numéro 17, page 2) Le résultat est à l'opposé de l'approche de Janson
On se dit que vraiment il n'y a aucun doute : les encreur d'avant
avaient un rôle plus que primordial dans le rendu et, donc, l'impression de
lecture. Le run n'aurait pas été meilleur, il aurait été (très) différent (et
excellent). Maintenant que les dessinateurs doivent/veulent rendre des crayonnés ultra précis , les choses ne sont plus les mêmes
13 commentaires:
Ben n'empêche que cette unique case par Williamson fait rêver : Il y a quelque chose de ses origines lointaines chez EC comics (l'atmosphère de son mentor Frazetta)qui transpire dans la sauvagerie de cette case.
Sur Wolverine, ça aurait pu être légendaire !
Fort possible, mais pas certain car il aurait fallu qu'il tienne ce niveau sur la durée et, surtout, sur du mensuel, or Byrne ne faisait que des roughs donc il fallait finir le dessin. On voit que sur le Wolverine de Buscema il a fait un excellent boulot, avec des cases du niveau de celle ci, mais pas sur tout le run.
Reste une image qui fait rêver en effet
On est bien d'accord. D'où le conditionnel, "ça aurait pu" ;)
Laurent, pour précision, Frazetta n'était pas le mentor de Williamson, ils sont de la même génération (à 3 ans prêt!) et dans les EC Comics, c'est frazetta qui file en coup de main ponctuel à Al pour l'encrage de cette page, lorsque ce dernier était trop à la bourre.;)
Et ouaip, je rêverais de voir ce que Al aurait pu donner sur Byrne, on va donc se "contenter" des superbe planches sur Big john. L'essential Wolverine n°1 est un vrai régal!!!
merci pour la précision
Et l'essential 1 est le seul dont j'envisage le rachat because celui que j'ai perd sa couv
Le top des essential celui là
Je me demandais Phil, est ce que tu as déjà fait une entrée sur R.M. Guéra ?
Je l'ai découvert sur Scalped et j'aime beaucoup son style.
Mais de rien Phil ;)
Guera, non je ne crois pas
Super bon oui,
mais d'ici à ce que je prenne le temps, tu devrais te jeter sur l'excellent mag us Draw! avec un numéro 18 sur cet artiste
https://www.mycomicshop.com/search?TID=306001
Il est vrai que tu devrais changer ton exemplaire Phil ;)
Je vous rejoints sur al williamson et Byrne. Il a été juste excellent sur Buscema et Romita Jr.
Il est certain que ceux qui ont vu la couverture et ensuite le rendu des planches intérieures ont dû être surpris!!
Est-ce que un tel résultat ,forcément pour des yeux un peu avertis,par rapport au jugement d'un lecteur courant qui vient juste chercher sa dose de divertissement sans se soucier aucunement de tout emballement esthétique,serait encore possible aujourd'hui dans les pages d'un titre phare et rémunérateur chez un si gros éditeur?Bonne question...
Il est vrai que de tel parti-pris "parasite" la fluidité de lecture:l'amateur s'arrêtera sur les planches pour en décortiquer toute la saveur tandis que le lecteur"lambda"(j'aime pas ce terme en fait) sera repoussé par ce choix plastique à ses yeux étrange.Tenu à distance,il ne s'impliquera pas dans le récit faute d'être touché par le phénomène d'imprégnation et donc ,au final, par celui d'identification.Il est même probable qu'il préfère passer son chemin.Il y a bien sûr le cas intermédiaire,mais il n'est pas sûr que ce soit le plus courant.Donc pour résumer bon choix purement narratif ou pas?
Mais il est vrai qu'un personnage superstar comme Wolverine ,avec sa meute de fans complétistes,est/était un atout pour faire passer des choix esthétiques forts.
excellente approche je trouve (et la fin résume tout)
je pense que le "choc" ne fut pas aussi rude car sur le 1er numéro soit Byrne poussait un peu plus les roughs, soit KJ collait plus au trait, en tout cas on voyait plus Byrne que sue les suivants
Quant à la couv j'ai eu une réaction proche : cette couv iconique a scotché le (presque plus déjà) grand ado que j'étais (" la grande classe ce retour de Byrne") Puis l'intérieur m'a fait marquer un temps d'arrêt, avant de découvrir un autre intérêt à ces pages
De tels partis pris n'auront plus lieu puisque aujourd'hui le dessinateur ne laisse plus de marge de manœuvre à l'encreur (ah, mettez nous Bill Sienkiewicz sur n'importe qui et le jeune lecteur verra ce que c'est qu'un artiste qui élève n'importe qui)
Je ne reviendrai plus ici tant qu'on y postera du Mc Farlane !
je mettrai une de ses couv chaque jour : -)
Il est à l'opposé de ton approche et ta philosophie du dessin je sais, mais il est intéressant à d'autres titres (ou plutôt "était")
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