Après une semaine d'anniv Franco Belge de personnages, voici un anniv, ricain, d'un être de chair et de sang.
Hier, Frank Miller a eu 62 ans!
Peu de temps avant c'était Klaus Janson, et ses 67 ans, mais je n'ai pas le même lien (ne serait ce que perso) avec lui et je ferai plutôt un truc plus conséquent, si ce blog est toujous là, pour ses 70 ans)
Hier, Frank Miller a eu 62 ans!
Peu de temps avant c'était Klaus Janson, et ses 67 ans, mais je n'ai pas le même lien (ne serait ce que perso) avec lui et je ferai plutôt un truc plus conséquent, si ce blog est toujous là, pour ses 70 ans)
Je ne pense pas utile de faire une grosse entrée pour dire à quel point il est important pour moi, il suffit de voir le nombre d'entrées déjà à son nom sur ce blog.
Je marque quand même le coup
Des dessinateurs, de tous les pays, qui furent essentiels à mes yeux, il y en a beaucoup (l'image de fond de ce blog les reprends tous, je pense)
Hors super héros, Will Eisner est tout en haut de ma liste.
En dessin ils sont quelques uns, de Romita Jr à Mazzucchelli en passant par Zeck, Lee Weeks, Mignola, Janson...
En scénariste ET dessinateur il est tout seul!
Au delà des polémiques, nombreuses et parfois justifiées, il représente donc probablement mon auteur favori.
Voici une image par récit qui m'a "construit", par ordre de découverte.
Je ne vous ferais pas l'affont de les nommer
Sscenario + dessin, avec Rubinstein, Janson, et Lynn Varley en collaborateurs de certains titres
D'autres récits sont marquants (comme 300) mais pas au même niveau sur mon échelle perso.
Et maintenants, trois histoires qui ont eu autant d'importance, avec Miller "uniquement" au scénario.
+ Mazzucchelli, Romita Jr, Williamson, et Richmond lewis en collaborateurs principaux
Il y en a eu d'autres (Sienkiewicz, Darrow, Gibbons, Lee...mais je ne leur accorde pas la même importance, en toute subjectivité)
14 commentaires:
Top !
L'entrée ET le dessin.
De retour d'Angoulême, je n'ai pas vu l'expo Batman (loin, peu d'originaux, beaucoup de scéno et de repros, j'ai privilégié Corben).
Je n'ai pas vu Miller non plus, juste aperçu Paul Dini (qui compte beaucoup pour les fans de Batman plus jeune que moi).
Bel hommage.
Merci! Et bon retour dans la vraie vie
Et pour l'anecdote cette entrée a bousculé, because anniv Millerien, ma programmation, du coup un autre Frank, que tu apprécie au moins autant, se trouve relégué à dans 15 jours à peu près!
Frazetta???
Biancarelli ?
(ah non : lui a un "C" dans son prénom.) =:o)
à mon tout petit niveau de connaissance du Corse oui, euh, non, de l'américain
Wait and see
Ce "bon vieux" Franky : 62 ans et il en paraît facile dix de plus !
C'est un sacré personnage, c'est certain. Comme toi, son travail sur "Daredevil" a fait partie de mon éducation comics. Et "Batman : Year One" est son chef d'oeuvre, la BD US qui a tout changé.
Maintenant, Miller incarne totalement le problème qui existe entre apprécier et connaître un auteur. Faut-il connaître ses idoles, leurs idées sur la vie, le monde ? Je ne le crois, du moins dans l'absolu je ne le préfère pas. J'essaie de m'en préserver car on est souvent déçu par la personnalité d'un artiste, son attitude. Par exemple, au ciné, j'adore Woody Allen, mais c'est un type affreusement ennuyeux, ses itw sont chiantes au possible (je mets de côté les accusations sordides dont il fait l'objet dans la mesure où il n'a jamais été condamné, ce qu'oublient ses procureurs sur internet).
Miller a dit des trucs vraiment pas cool, qui ont terriblement entâché son image. J'aurai préféré les ignorer ou qu'il ferme sa grande gueule. C'est comme Moore qui a fini par admettre qu'il ne voulait plus revenir sur ses démelés avec les éditeurs parce que ça les rend, lui et les lecteurs, fous.
Si je devais retenir un auteur complet (scénariste + dessinateur donc), ce serait sans doute davantage Byrne. Mais c'est comme un match Beatles/Stones. A la différence que j'écoute toujours les Beatles et les Stones, alors que je ne lis plus Miller ni Byrne. Mais ça dit quelque chose sur l'époque : il n'existe plus vraiment de monstres comme eux, capables d'assurer dans les deux domaines, ou en tout cas les éditeurs n'accordent plus aux artistes le droit d'écrire.
Moi je mets Born Again bien au dessus de year one, mais je crois qu'on a déjà eu ce débat
Concernant le fait de pouvoir/devoir, ou pas, connaitre ses idoles, je comprends mais ne partage pas
C'est amusant que tu en parles car j'avais cette discussion ce week end, par mail, avec...Tom Palmer (oui je sais ca va,ca va :)
Il évoquait le fait qu'il avait pu rencontrer ses idoles à NYC grâce à la proximités des éditeurs (pour lui bien sur)
je me disais justement, que je ne suis pas sur d’avoir envie de connaitre Miller en effet
mais que par contre tous les autres auteurs que j'ai pu rencontrer, croiser, échanger avec...ont toujours été extra et je n'en retire que du positif
Que ce soit, pour rester uniquement ricain, des connaissances (Palmer, Zeck...) des copains (comme Romita jr) ou des amis (comme Mister Janson) j'ai toujours été très agréablement surpris par leur gentillesse et simplicité (ne parlons même pas de ma rencontre avec Eisner!!!)
Côté français c'est la même chose pour quasi tout le monde, mais je n'en dirai pas plus car j'ai mis "quasi" et en plus certains peuvent lire ces lignes :)
Tout comme toi je suis paumé côté nouveautés mais des auteurs, "de mon temps", capable de faire scénar et dessin, ce n'est pas ça qui manque : Davis, Starlin, Simonson, Chaykin, Byrne, Mignola (même si je ne suis pas client de ses histoires), Weeks (un peu trop versé religion, mais capable d'écrire)...
Byrne fut un auteur majeur pour moi aussi mais il est très nettement en dessous de Miller, au niveau ressenti et au niveau plus objectif de l’impact sur la forme de notre niche adorée qu'est le comics (son impact reste non négligeable entendons nous bien)
Bon anniversaire Franck
Tu es aussi mon auteur préféré...exæquo avec Richard Corben(" mais il est vraiment lourd le gars!!?)
Non mais sérieusement, je viens de me rendre compte que je leur trouve pas mal de trait commun notamment sur l'approche disproportionné de la morphologie, l'introduction de la "caricature" dans les comics, la rupture du ton ou du cadrage, l'influence qu'ils ont pu avoir,leur manque de concession, la sexualisation des corps,...
Et pis ne serait-ce que par mes 2 œuvres cultes(je crois à tout jamais) The Dark Knight Returns et Hellblazer hard Times (bon Corben n'est pas l'auteur mais quand même).
Bon anniversaire Franck,
et tu sais quoi j'ai vraiment aimé ton Dark knight strikes again, il m'en reste une affection toute particulière (comme pour tout ce que tu as dessiné en fait) et un plaisir coupable à chaque lecture. Il me tarde vraiment de voir un jour apparaitre une version noir et blanc.
Et j'aimerai bien aussi me faire un avis sur All star Batman and Robin boy wonder dont je n'ai entendu quasi que des critiques.
Bon anniversaire Franck et merci pour tout tes "un homme sans espoir est un homme sans peur", "un vieil homme meurt, une jeune femme reste en vie. Logique" ou bien "un spartiate ne se retire jamais. Il ne capitule jamais", ou encore "tu nous a trahi Clark. Tu leur a donné ...le Pouvoir...qui aurait du être le notre",etc,etc...
(allez, jm'en vas demander l'avis sur l'expo à Laurent Lefeuvre moi...ça fait quand même un paquet d'année que j’attends que son œuvre soit remise à l'honneur mais promis après j'arrête).
C’est vrai que c'est, entre autres, un génie pour les phrases qui restent
DK Strikes again existe en n et b!!!
http://philcordier.blogspot.com/2018/04/dk-ii-noir.html
Prend le même si tu parles peu anglais tu le connais déjà le texte non?
les parallèles que tu fais avec Corben ne sont pas idiots, dommage que l'un soit bon et pas l'autre :) Je sais, je suis lourd aussi , mais on ne se refait pas à mon âge
Merci Phil,
Incroyable, je m'aperçois que je ne suis pas aller voir tant que ça tes nooombreuses entrées sur Miller...Je ne me l'explique pas!??
Je vais d'abord réparer cette étourderie dans les jours qui viennent...et ensuite regarder de plus prés cette version n et b de DKII : "j'étais sentimental...à l'époque ou j'étais vieux".
A bientôt.
quand tu te seras chauffé avec les 132 entrées sur Miller tu pourras passer la seconde avec les 246 de Janson puis les 283 de Romita jr (parfois, je me fais peur moi même)
Bon c'est vrai que ça donne le vertige.
Et effectivement , je vais plutôt réparé l'étourderie dans les semaines/mois qui viennent, surtout que j'adore lire les débats/commentaires en lien avec les articles...mais c'est cool, même pas peur!
Et bien moi, je trouve que les années de gloire de Miller, c'était il y a bien longtemps...
Jadis, j'avais du mal à comprendre pourquoi un de mes camarades de jeu détestait Sin City, lui qui regrettait tant que Miller se soit commis au polar... En substance, c'était, dans sa bouche : il vaut tellement mieux que cela, il a tellement bien su parler des héros et mettre en scène ses héros, etc... Je ne comprenais pas, tellement j'étais aveuglé par la lumière du premier Sin City. Pourtant, la tête de Miller commençait déjà à produire de drôles de choses, comme Martha Washington, un drôle de machin que je dû lire et relire pour enfin l'apprécier au-delà de l'outrance.
Cette réaction, c'est celle que j'ai fini par avoir un jour en lisant "Holy Terror", une des plus sombres m**** que j'ai pu lire un jour dans ma vie de lecteur de BD US, et où même graphiquement, Miller était proche de l'autoparodie.
Avant, entre temps, pourtant je l'avais accompagné fidèlement dans sa lente déchéance : des Sin City de moins en moins inspirés, un DK II dont je ne garde aujourd'hui en tête que les bonnes vannes (W.W. à Superman :"My god, Mister Kent, you could populate a planet !" ou un truc comme çà) et j'en passe des prestations de commande à l'écriture comme le Spawn/Batman... Seul "300" m'avait fait espérer encore...
Depuis Holy terror, j'ai évité soigneusement d'acheter du Miller (me souvenant de la mine désolée du collègue qui me l'avait passé, déçu lui-aussi d'avoir payé plus de 50 euros ce pavé en VF qui ne faisait pas honneur à la beauté du papier...) et je ne m'en suis pas porté plus mal, en regardant à posteriori dans les bacs de soldes toute sa rare production un à deux ans après chaque sortie.
Pour la suite de 300, récemment, j'ai décidé de me faire mal : ré-achetons du Miller comme autrefois, même si de loin, cela ressemble à première vue à de grands tableaux de peinture tachiste.
J'ai donc fait. J'ai lu. J'ai regretté. Plus rien, plus de construction, plus de fulgurance, mais, effectivement, de jolies tâches de couleur en splash pages... Un less is more qui ne fonctionne pas (ou plus). Rideau. Cette fois, c'est sûr, je n'achèterai plus une nouvelle oeuvre de Frank Miller.
Miller a été indéniablement un grand artiste, que j'avais adoré lire et relire...
Il y a longtemps.
Mais aujourd'hui, peu m'importe les polémiques qu'il peut lancer, à mes yeux, il n'est plus qu'une façade.
Oui sa gloire est derrière lui. Surtout si, par gloire, en entend "révolution du medium"
Ses grandes oeuvres, ses chefs d'oeuvre sont derrière lui
Il n'empêche qu'il faut saluer l'oeuvre
Et si on rentre dans le détail, la subjectivité l'emporte, et surtout ce que l'on attend/ait de lui. Par exmple après le super héors bien des fans sont attristés par le polar/Sin City car il voulait plus de DD, plus de batman... Pas moi. Il avait dit ce qu'il avait à dire et il a changé de genre, brillament à mon sens
Il a tjs fait ce qu'il veut, pour le plaisir, l'argent, la hargne, le fun... C'est parfois tombé à l'eau (Holy Terror), parfois non mais c'est alors une question de goût (300...)
Moi le signe qui ne trompe pas, qui me fait dire que ce n'est plus "mon Miller", c'est que j'attend la compil pour la suite de 300 alors que fut un temps où je me serais jeté sur les singles
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