J'ai pu, à l'occasion, montrer des vieilles pubs, ou annonces, que l'on trouvait dans les comics à l'époque où l'editeur s'adressait à des gamins/ados, et ne mettait pas des pub pour bagnoles
En voici d'autres, qui m'on tapé dans l'oeil, pour inciter à s'abonner
Au dessus c'est Michael Golden, encré par Terry Austin, qui s'en charge, excusez du peu
Deux autres par...John Byrne!
Stan Lee lui même demande aux gamins de s'abonner
On dirait du Severin au dessin, sans certitude
Ci dessus, et ci dessous, j'aime bien l'idée de rappeler aux souscripteurs que leurs comics seront envoyés à plat, et non pas roulés
Ici aussi Hulk pourrait être de Severin (pas le visage en haut, et encore moins les perso qui sont copiés/colés)
Enfin, l'excuse initiale de cette entrée, chez le concurrent : une page entière faite, exprès, par ce génie de Joe Kubert!
Et on devine que le rapide crayon bleu jeté sur la page fut la seule chose de posée avant qu'il ne se lance directement avec ses armes (pinceau et plume)
23 commentaires:
Pareil !
Côté comics, mon cœur en est un peu resté là.
(ma maturité aussi).
Je crois que nous sommes de plus en plus nombreux à avouer ça
Il y a avait une forme d'insouciance réelle, apparente (car en sous main, chez Marvel il y a eut des grosses périodes de pagaille) que je ne suis pas certain que le lecteur d'aujourd'hui retrouve dans ses comics (qui ne sont plus les notres)
Ce n'est pas du "c'était mieux avant" mais il y avait un fun différent, une légereté de lecture que je/nous regrettons
Quand je pense qu'il fallait découper à coups de ciseaux son comics pour utiliser les coupons d'abonnement.
Combien de comics ont été mutilés ?
A l'époque, un numéro de comics n'avait pas plus de valeur qu'un exemplaire du journal du jour.
je ne sais pas car moi, enfant/ado je n'ai jamais trouvé la force de le faire
Seule exception, un concours (perdu bien sur) pour tenter de gagner des jouets Guerres Secretes, et découper mon Lug fut une crève coeur : )
j'aurais du juste faire une photocopie, mais j'y pense avec 36 ans de retard
Comment se fait-il que Golden ne soit pas une megastar, encore plus? Comment est-il passé à côté? D'ailleurs, où en est-il aujourd'hui. Le rythme de production actuel, beaucoup plus lâche, devrait lui convenir.
La page de Kubert est belle, mais je me demande si ce côté brut convient quand il s'agit de donner envie aux lecteurs (des ados) de s'abonner. A cet age, on préfère le coloré, le chiadé,avec des effets, ce qu'on croit être du beau dessin, qui a demandé du temps. Il me semble.
J'ai mon avis sur la question de Golden, mais comme Phil ne sera pas d'accord avec moi :-) je vais peaufiner ma réponse ce week-end.
Ce sera du style : "Pourquoi j'aimais Michael Golden... avant" :-)
J'ai hâte d'avoir cette tentative d'explication
Pour moi il y a forcément plusieurs facteurs, dont le côté "artiste d'artistes" comme Toth, et le fait qu'il ne se soit jamais attaché à une série (Nam mis à part, et encore)
quant à la "pub" de Kubert c'est carrément vrai elle plait forcément plus à des gens comme nous qu'à des jeunes censés s'abonner
... ou le très chouette fill-in pour Star Wars (#38 - encrage : Austin), acheté il y a bien longtemps aussi.
https://cafans.b-cdn.net/images/Category_2044/subcat_12002/Michael%20Golden%20Star%20Wars%2038.jpg
https://cafans.b-cdn.net/images/Category_4515/subcat_9856/golden%20starwars.jpg
https://cafans.b-cdn.net/images/Category_14056/subcat_27823/sw38.bmp
Toujours dans la même lignée, les fabuleux (et non moins célèbres) Marvel Fanfare #1 (1982)
http://2.bp.blogspot.com/M4oSYs8211V22GKheeSODEpfSXbXwEvT_OOjQY7gjsy1MxHUvHPRGv7I_S5gL0D6eQh4DIR-XGez=s0
http://2.bp.blogspot.com/XJ4phRHV6i6pBE7Ty-J4qmZJNhLPjU_yM18M8khSjRRKE_chbu4HC-Lah2oFqT26-UNVvOvgUk51=s0
...et Marvel Fanfare #2 (encrage de Gil). Ceux-là, ils m'ont coûté cher.
http://2.bp.blogspot.com/2Xd_ILAM9YSR0ENw5wJGjRcwop87QUadya_aOnYTjhv9RYzx6QRJUpaJJ8PA4LRP_tsQ10LdS7U=s0
Des traits encore plus nombreux pour la pierre angulaire, peut-être, de son oeuvre : une histoire courte, puis un numéro complet de Doctor Strange (#46 et #55, avec P. Craig Russell puis Austin, en 1981 et 1982)
Lisez le #55 et vous y trouverez ce qui a tant marqué le style d'Arthur Adams sur Longshot. Il ne faut pas s'y tromper : sans Golden et sans ce numéro, pas d'Arthur Adams tel que nous l'avons connu, et donc pas d'Image Comics (lisez ce que les historiens en pensent)
http://2.bp.blogspot.com/-DYHY6YGmCwfWnNx0E5T9FRaO5fq_fd3FPbAUNRn8RRMN7PpY9tSyeOHqmasEbJhrVZnTZveEHz0=s0
http://2.bp.blogspot.com/n6XyHCK60RDDa94_BntT6zdWfKOtHkWySYazG8P2cRd3ZEHx7Vf2SHLg5YZXvrhfUesVPdtS3n6B=s0
Son portfolio sur le même personnage, en 1983, montre peut-être Golden à son apogée :
https://thebristolboard.tumblr.com/post/67320730663/the-doctor-strange-portfolio-by-michael-golden
Tiens, problème de postage...
Je reprends à nouveau.
Le style Golden, celui qui le rend célèbre, apparaît sur la première série sur laquelle il s'installe durablement pendant deux ans : les Micronauts.
Personne n'en voulait. Il en hérite.
J'avoue que je ne connais très peu ces comics, faute à une publication partielle en France (et je ne lisais pas beaucoup d'Aredit/Artima), mais en en découvrant les dessins, je trouve çà très chouette, même si rétro.
Le trait est rond, l'encrage est gras, et je comprends maintenant comment Golden va s'installer dans la tête des lecteurs de cette époque.
Certes Rubinstein pouse dans ce sens à l'encrage (Micronauts #1)
http://2.bp.blogspot.com/f1kvf3MhCHOst7-Zz2mSPspU2H8etsUWKW8bQ4Y-TXu2KR2o_-wpcjX-jKxZAJAnr0B59u2f7Gmc=s0
http://2.bp.blogspot.com/I9pqsltWeF4hIHMtn2DWZd9MRNTR_HIrPfdVvib-AAmm_muoXis0qJmwifO47z4uWH69MGeiE8g_=s0
...mais est-ce si différent sous l'encre de Mc Leod ? Non (Micronauts #8)
http://2.bp.blogspot.com/ZV9IpoSoDrwPk_5NoOhUxjUPu4uOPkYazfrTX8NykniiUazhDbUt1RstjPy5Of3woJ2_3L2dqXRQ=s0
http://2.bp.blogspot.com/JlKmVICxfnkkIOpVzmXQfQ95RWdEK32IGykuPXjpG6tVxEBII-GqvQwAVMpGo3b42gdWwNAbkd7h=s0
...et sous l'encre de Milgrom ? Non (Micronauts #9)
http://2.bp.blogspot.com/sF_NnRTcUlfC7D9VpGcaTF7Xa9ZGQrBwwqviytWCvLj26TTYJ5rcRznPP0F6Wg-awekxmTzsz2Ik=s0
Dans le revival d'Howard the duck en magazine N&B, même Klaus Janson ne peut qu'aller lui aussi dans ce sens.
Et c'est toujours aussi chouette (Howard the duck Mag. #1)
http://2.bp.blogspot.com/iAGqv-MZCuiAyiyOjl285kKEqOp9GT90_-6rtjI5FeIdAUpcGORe81qi2fAMXxdmEs5DOFMN16eghg=s0
http://2.bp.blogspot.com/HFiM7C3Qe1DokzoUs7ZXwOACNi54qvJRu62zTptyDo-DIduRIYk9cvdAlqVtrCkAoa9Uiq858S3s0g=s0
...et même Wiaceck, sur une série SF de DC, des 50's, moribonde : Mystery in space #113 (1980)
http://2.bp.blogspot.com/8WHDAB5Xxv5K7cZrZZcqZopJBiqvZU3AmiqOQ2VPaxrAP8wRrO8A4PUhO7tqxAcexuDldvJiIagi=s0
Décidemment, blogger bugge et tronque tout ce que je poste.
On va dire que c'était un teaser.
Le texte de mon intervention en entier ici :
http://m.uploadedit.com/busd/1594001708194.txt
Ce sera plus simple !
Je vois qu'en fait j'ai lu ou au moins vu/feuilleté à peu près tout le boulot important de Golden
Art Adams n'a jamais caché son énorme admiration (et il aurait eu du mal) et comme il a lui même influencé les Images guys en effet...
Oui, et ce qui est étonnant c'est que quelque part, au début de leurs carrières respectives, les parcours de Golden et d'Adams et leurs trajectoires présentent des similitudes.
Adams aussi aurait peut-être pu aussi ""mal tourner"". Malgré un problème de production/vitesse tout aussi notable (et peut-être même encore plus prononcé que celui de Golden), Adams a réussi à garder une présence prédominante dans le fandom et même pour sa production actuelle. Même juste ses nouvelles couvertures actuelles et ses petites comms font encore notre ravissement.
Golden a loupé le coche de ce côté. Il n'y a plus que les vieux fans qui parlent de lui, aujourd'hui mais uniquement sous l'angle de la nostalgie de très vieux travaux. Il n'y a pas que son changement d'orientation professionnel des 90's qui a joué, il a aussi (mais ce n'est que mon avis, que j'ai exposé) très mal maturé, là où on peut distinguer 5 ou 6 phases dans l'évolution de graphisme d'Adams des années 80 à 10, qui ont quasiment toutes été des essais transformés.
Je pense que le problème de fond est peut-être le fait qu'Adams est un vrai fan aussi de comics et de pop-culture. Il respire dedans avec bonheur (et acharnement) là où Golden n'a jamais porté un affect personnel poussé sur son propre travail (cf son interview dans son Modern Masters).
La passion + le talent, c'est toujours mieux que le talent seul.
Voilà qui peut faire la différence.
Whaou, merci pour le topo, "Anonyme", je n'était pas conscient de la dégringolade, absolument curieuse au-delà d'une simple évolution créative.
Très, Très bizarre, pour moi. A-t-il eu un problème physique ou de santé? Comme Wrightson qui s' était fracturé un poignet gravement et n'a jamais retrouvé la totalité de ses capacités graphiques.
Pour Golden, de telles carences pour un artistes qui a eu un tel niveau auparavant et assez incompréhensible.
marrant qu'on évoque ça car Adams et sa présence mutante est programmée ici pour mercredi
Plumoc, je t'avoue que j'ai essayé, en rédigeant ce petit exposé, de ne pas trop gratter beaucoup sur le pourquoi de la chose en faisant ressortir, et en illustrant, avant tout, un ressenti sur la durée.
Je ne pense pas qu'il ait eu de pb de santé (le cas - souvent peu évoqué, je trouve - de Wrightson est effectivement une référence par contre), mais je pense que je vais relire maintenant le Modern Masters pour tenter de voir ce qu'il en est, si tenté qu'il y ait d'autre chose à déterrer...
Après, un truc assez frappant avec Golden, est que, une fois que j'ai eu fini de rédiger, je me suis souvenu que Scarce avait écrit un dossier sur lui jadis.
J'ai relu du coup le dossier, et j'ai été choqué de voir justement la différence entre le "avant" et le "après" en terme de production (qualitative et quantitative).
Il se concluait pour ainsi dire sur la fin de The Nam et sur le Marvel Fanfare #47. Ce Scarce, c'était le Scarce #18 sorti... à la toute fin 1988...
Du Adams au menu bientôt ?
Chouette !!!
rho je ne me souviens plus du tout de article sur Golden dans Scarce, et son Modern Masters fait partie des rares dont je n'ai pas le moindre souvenir non plus
Ben, à vrai dire, tu ne loupes rien...
Il y a des tas de Modern Masters dont je suis sorti enchanté.
Je jettes un coup d'oeil sur la bibli pour ceux que j'avais acheté : Pérez, Davis, Garcia Lopez, Adams, Byrne, Simonson, Vess, Schultz, Weeks, Romita Jr, Ploog (oui, oui, car très drôle et très instructif sur les 70's chez Marvel), et même Buckingham (même si l'appellation de MM ne lui est pas applicable, je pense).
Celui sur Golden est peut-être le seul MM dont je me débarrasserais sans trop de regrets s'il le fallait... (je ne le lâche pas car il a fait de belles choses quand même dans sa carrière, donc à l'image de sa carrière, 50% de l'iconographie est quand même sympa - pour les autres, ca oscille entre 80 et 100 % LOL).
je les ai tous, même des artistes dont je ne me sentais pas proche m'ont intéressé,
mais Golden, rien :)
Une réaction, au sujet de "j'aime bien l'idée de rappeler aux souscripteurs que leurs comics seront envoyés à plat, et non pas roulés".
Cette phrase m'a rappelé avec effroi un mauvais souvenir : quand je me suis désabonné des revues Semic au milieu des années 1990...
Initialement, je m'étais dit que j'allais tenter l'abonnement après 10 ans de kiosque et autres maisons de la presse. Et bien, je n'avais pas été déçu du voyage...
A cette époque, Semic avait changé son fusil d'épaule et n'envoyait plus les revues sous enveloppe comme avant, mais sous un blister tout fin. Le problème, c'est que le blister serrait tellement les revues comme des sardines, que le transport postal finissait ensuite de les achever. Elle se retrouvaient parfois pliées et surtout gondolées... car elles étaient déjà gondolées de base dès la mise sous blister.
Au bout du deuxième mois, j'en avais eu marre, je leur avais écrit une lettre salée accompagné d'une revue dézinguée à titre d'illustration du propos, et j'avais exigé de la compta de Semic un remboursement du restant. J'étais revenu ensuite à la voie du kiosque.
En plus à l'époque, pour faire d'jeuns, Semic insérait un mini fanzine de fort mauvaise qualité avec ses revues, aussi recevoir les revues toutes abimées, avec cette @"$%* de flyer en prime finissait de me gonfler (j'utilise précisément l'expression "d'jeuns", totalement datée car, à l'époque, le seul objectif de ce flyer pour Semic, c'était de faire "d'jeuns").
Oh oui, la revue à plat, c'est bien... (je prends mes cachets)
moi je crois ne m'être abonné, à une revue Lug, qu'une fois
ca m'attirait, j'aimais recevoir sous enveloppes ce trésor, et en même temps j'ai tellement toujours aimé aller prendre mes revues en kiosque/maison de la presse que je ne l'ai jamais refait
Idem.
C'est cependant le début de la raréfaction des revues Semic en kiosque et maisons de la presse qui m'avait incité à penser à l'abonnement. Je ne trouvais plus tout et devais m'approvisionner à plusieurs endroits pour tout couvrir. J'ai donc vite repris mon bâton de pélerin, avant de le troquer quelques années plus tard par le comic shop.
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