Et oui, que voulez vous
Mais on a beau être très fan, depuis très longtemps, ça n'empêche pas de savoir critiquer par moments
Quand il flingue le Spirit de son idole avec une demi bouse au ciné, il faut le dire
Et quand il fait un "pamphlet" assez nauséabond aussi
Holly Terror est un coup de gueule
Un objet de propagande disait il
Ok admettons, il était très en colère et voulait faire Batman contre Al Qaida, DC l'a fort justement envoyé bouler donc il a fait son Batman perso, à peine déguisé
Mais c'est trop tard
Pourquoi? Parce qu'il cite en exemple le Cap de Kirby/ Simon, allant même jusqu'à faire un gros clin d'oeil en couv, avec Cap contrer Hitler
Mais il oublie que ce comics est sorti en 1941, donc à chaud pour le moins
Alors que celui ci, c'est en 2011! 10 ans après les attentats!
Pas franchement à chaud, ce qui aurait pu "excuser" un peu
C'est majoritairement du bon Miller au dessin, même quand il "cartoon"
ne pas lire les textes
Par contre quand il se lâche, dessinant quasi comme en peintre, debout dans son studio, sur de très grands formats, c'est assez incroyable
Très bon et faisant regretter le sous texte "pour le moins pas fin"
à regarder, admirer, sans lire
Pour finir, LE truc sans intérêt mais qui m'amuse : ce jour mon compteur de blog indique le nombre de visites ou de clics je ne sais
Un chiffre de la bêêêête?
49 commentaires:
"Holly Terror" est le comic book écrit par Frank Miller le plus proche du caniveau que je n'ai jamais lu...
C'est un vrai repoussoir haineux avec des postulats employés par les pires rednecks, genre : "tu es sur le sol américain et tu as de la famille au Moyen-Orient = tu es un terroriste"
On pourrait presque traiter Miller de prophète tant ce genre d'oeuvre préfigure l'Amérique de Donald Trump...
On peut effectivement tenter de dissocier images et textes comme tu le fait, mais pour moi c'est dur...
Je reconnais que la rage de Miller à l'époque fait que certaines planches sont chi.dées...
Mais pas toutes, on vire parfois dans une forme d'art abstrait qui donne l'impression, inverse, que tout cela est trop séminal pour être vraiment travaillé...
C'est un collègue qui m'avait passé le bouquin en VF (je ne l'avais pas acheté en VO car çà sentait d'avance le roussi ; tout le monde ne peut pas transformer sa rage de manière positive comme l'avait fait Steranko - lui au moment des évènements du 11/9 ! - par exemple)
En lui rendant après l'avoir fini (ou quand même, je me suis forcé), quand j'ai vu le prix du machin à l'arrière, j'ai failli défaillir.
Je lui ai rendu en lui disant "Désolé pour toi".
Il m'a répondu laconiquement : "Et oui..."
Est-ce que ce n'est pas le moment de tordre le cou à une légende qui s'est répandue toute seule sur son compte, et que personne n'a démentie, car elle était moins "gênante" que la vérité ?
Dire que Miller n'a pas eu un cancer (enfin, peut-être que si, mais en tout cas, pas celui qu'on tiendrait pour responsable de sa dégradation physique stupéfiante ces 15 dernières années), mais que l'abus de drogues l'a à un moment, autant rongé physiquement qu'intellectuellement ?
Les anecdotes de première main sur sa paranoïa, sa violence auto-destructrice, sa relation très toxique avec Lynn Varley, les films, que tout ça l'a amené au bord du gouffre (comme ce messager dans 300 que Léonidas envoie dans un puits d'un coup de sandale).
Cette explication (soyons prudent, parlons "d'hypothèse" !) a le mérite d'expliquer les 'dérives' (euphémisme) de la décennie 2005-5015.
Depuis ?
IL me semble que Miller a opéré une volte face, ou plutôt, un retour à un semblant de discernement dans sa rage, loin de la condamnation primaire du mouvement "Occupy Wall Street, et appelant en 2016 à voter Hillary Clinton contre Trump, renouant aussi avec de vieux partenaires comme Klaus Janson, reprenant aussi le boulot, vaille que vaille, du mieux qu'il peut, et malgré d'indéniables pertes de vigueur et d'acuité.
Si cela n'excuse rien en soi, cette piste me semble expliquer pas mal de choses, être plus cohérente, au vu de l'ensemble de la vie et du parcours du bonhomme... plutôt qu'une simple sortie de route (et quelle sortie !).
Je pense aussi
la "piste hors cancer" fut évoquée marginalement mais elle a ma "préference"
Et son virage à gauche, soyons fou, est indéniable et le réhabilite clairement à mes yeux
ce qui est certain est qu'au final il est complexe, novateur et passionnant
Pour aller dans votre sens :
https://www.theguardian.com/books/2018/apr/27/frank-miller-xerxes-cursed-sin-city-the-dark-knight-returns
“My stuff always represents what I’m going through,” Miller says today.
"When I look at Holy Terror, which I really don’t do all that often, I can really feel the anger ripple out of the pages... I don’t want to wipe out chapters of my own biography. But I’m not capable of that book again."
cqfd
je peux comprednre ceux qui l'ont laché après HT
Pour moi c'est impossible, il a trop apporté à mon medium favori,
et plus encore maintenant qu'il fait une forme de pseudo mea culpa...
Certes, plus chez certains, tout de même : ) Céline par exemple (qui est l'un de mes écrivaisn favoris cela dit)
@ Lionel :
Alors attention, je ne veux pas remplacer des rumeurs par une autre.
(ça peut aller si vite !)
Disons que j'ai vu cette histoire de cancer partir d'une hypothèse de fans inquiets vers 2014 (promo de Sin City 2), du genre :
"À 57, il en fait 80, il est maigre, il n'a plus ni sourcil ni cheveux, se déplace en fauteuil roulant = chimiothérapie = cancer".
Et comme le mec fume, j'ai vu comme une évidence, "lung cancer" apparaître, en hypothèse, de ci-de là en 2015, pour devenir une sorte de vérité floue.
Il suffit de taper Frank Miller + cancer sur Google pour voir que (sauf erreur de ma part)aucune sorte de déclaration publique n'a été faite là dessus, seulement des hypothèses extérieures à l'auteur, et que personne n'a démenti.
Bref, je regrette presque mon premier commentaire, car je sais que je suis à la limite de ce qui peut décemment être écrit.
Disons que nuancer la théorie "cancer" pour expliquer la stupéfiante dégringolade physique de Miller, concomitante d'une dégringolades intellectuelle/morale (je ne sais quoi choisir !) me paraît être une démarche prudente.
En clair : je n'en sais pas plus que vous ! :)
(et longue vie à lui)
je signe chacun de tes mots
Tiens !
Comme quoi, l'actualité du jour rejoint ton sujet.
http://www.comicsblog.fr/41355-Frank_Miller_exclu_de_la_convention_Thought_Bubble_au_Royaumeuni_pour_son_travail_islamophobe
Elle est pas franchement détendue, notre époque.
j'ai vu ça ce matin
Misère!
La cancel Culture à de beau jour devant elle !
Pour le reste, concernant cette déchéance physique et intellectuelle, tant que le bonhomme ne fera pas son "coming out" ce ne seront toujours que des hypothèses mais les faits sont là et cela aura accouché d'une oeuvre et de propos qui jettent indéniablement une ombre à son oeuvre dans sa globalité, même si cela aura également accouché de quelques superbes planches.
Pas mieux.
Bon été, Laurent !
On se recroisera à la rentrée... si les festivals tiennent (je suis moins optimiste qu'à un moment, moi !).
Mouais. Pareil. On croise les doigts
Je ne trouve pas ça si facho qu'on le dit, Holly Terror.
Ce qui est pour moi plus problématique c' est comment certaines obsessions parcourent son œuvre.
Le goût des trèèèèès jeunes femmes, par exemple.
Et ce dont vous parlez ici, le populisme.
Car c' est un populiste.
Il est persuadé de la décadence de l'occident et de son incapacité à comprendre qu'il court à sa destruction.
Depuis qu'il y a un populisme de gauche incarné aux USA par Sanders (oui, je l' avoue il me fascine peu même si dans sa jeunesse il a fait des choses importantes) ou Méluche par chez nous, alors on peut croire que Miller a fait un virage idéologique à gauche.
Mais en fait non.
Miller a toujours été et reste un populiste qui croit à la critique du système et de ses dirigeant et prône le retour d' actes forts qui sont pour lui l'inverse de la décadence car la décadence trouve, pour lui comme pour tous les populistes, dans les nuances. La nuance c'est le début de l' entourloupe dans son esprit.
Mais Miller a un talent fou.
Il semble donc avoir intériorisé très tôt que s'il parle de situations de survie, alors son raisonnement est le bon.
Évidemment en situation de survie, c' est tuer ou être tuer.
Sa paranoïa l'a poussé (au moins un temps) à penser que le monde était de nouveau en situation de survie.
C'est son grand dérapage mais pour le reste, c'est un génie aux gros sabots qui a parfaitement déterminé le cadre de ses histoires.
Je pense donc que la critique a lui faire est plus une critique des obsessions qui courent le long de son œuvre qu'une critique d'une œuvre en particulier.
*car la décadence se trouve, pour lui comme pour tous les populistes, dans les nuances.
Intéressante théorie Franck. A réfléchir. Je suis d'accord sur la paranoïa. Sur le blanc/noir il est loin d'un de Ditko/Rand, plus ambigu . Il est complexe, fascinant, provocateur et en effet d'un talent fou. Pour moi de sa génération il est au sommet
Ce qui m’étonne, a posteriori, c’est qu’on a tous vu ce mec sombrer lentement dans la paranoïa, l’ultra violence, l’auto destruction, et qu’on a TOUS adoré ça, ou plutôt du haut de notre compréhension d’ado ou même de jeunes adultes, on a adoré sans comprendre que ça n’était pas juste des histoires qu’il racontait, mais qu’il était au cœur de tout ça.
Quand on relit son run DD, Ronin, DKR, Born Again, Elektra Assassin, Hard Boiled, DKSA, … c’est évident qu’il avait un sacré problème, ou plutôt un sacré nombre de pb
En comparaison, Alan Moore, qu’on a souvent rapproché, comparé, est un intellectuel raisonné qui lui savait garder une distance, Miller était à fond dedans !!!! C’était ses tripes, là, sur les pages … son malaise…
Miller est profondément instinctif, c’est pas un intello, et il a été tellement cabossé qu’il est parti dans les extrêmes (ça n’excuse rien, je suis d’accord…).
Je l’aime sincèrement, pour la révolution qu’il a provoquée à lui tout seul, sans précédent, et les émotions qu’il a données, indélébiles et toujours vivaces.
Voilà
ce fut bien résumé par des critiques comparant Moore/Watchmen à Miller/DKR : la tête et les tripes
Mon coeur n'a jamais hésité
Moore est brilmlant mais l'instinct de Miller m'a toujours plus parlé
Un peu comme le "conflit" Hergé/Franquin, à une autre échelle, j'ai tjs préféré le trait instinctif de Franquin à l'intellectualisation (certes brillante) de Hergé
Et pour revenir au commentaire de Franck; que je ne veux pas discuter, je ne suis pas de taille pour argumenter avec lui; un populiste est quelqu'un qui combat effectivement un système en mettant en doute sa capacité à gouverner, sa suprématie, sa légitimité.
Mais aussi en essayant de rassembler autour de lui un groupe d'individus qui le supporte, prêt à aller à l'affrontement ou tout au moins à la contestation.
FM est plutôt un individualiste, d'ailleurs ses héros sont plutôt des solitaires. Je pense que FM est un anarchiste... de droite ou de gauche... peut importe. La lutte d'un individu seul, isolé, qui lutte pour sa survie, contre une autorité qui essaie de lui nuire ou de le détruire ou qu'il juge injuste...
Troisième voix : c'est un nihiliste :)
Pourtant Paul, c'est bien ça qu'il décrit dans DK2, encore plus clairement que dans Dark Knight returns.
Un homme hors du système et qui prend la tête de personnes perdues, leur donne un but et transforme leurs colères en révolution dans une convergence des luttes.
DK est la description exacte du fantasme populiste.
Dans le 1, c'est juste la colère du peuple qui s'exprime une grande et puissante fois et c'est un avertissement aux dirigeants.
Dans le 2, ça va plus loin.
Il le dit clairement : "Il s'agit de transformer une mode en révolution". Il ne s'agit désormais plus de donner des avertissements mais de prendre le pouvoir.
Miller parle-t-il tant que ça de sa vraie voie dans l'oeuvre, je ne sais pas, mais sur le fond de l'histoire c'est sur, ta théorie me semble la bonne
Marrant, je viens de me faire un podcast pdt mon tour de vélo, de l'émission bd de France Culture, et c'était sur "pour qui votent les super héros"...
voiX
Oui, bien sûr, tu as raison, Miller fait une oeuvre Pop, donc caricaturale, premier degré et avec laquelle il a surement une certaine distance.
Pour autant ce qu'on peut constater c'est que dans ses histoires Moore parle de la dictature là où Miller puzzle de la corruption dans les siennes.
*parle, pas puzzle.
Fichu correcteur automatique.
Pas mal de sous-entendus nauséabonds dans les commentaires. Et ce serait Miller qui serait suspect. Triste époque qui démontre que Miller n'est pas si loin, malgré quelques grosses,grosses maladresses, de la réalité, en fait.
Si la situation globale ou tout un chacun est un coupable potentiel et en puissance, peut lui donner quelques idées de scénarios supplémentaires, c'est déjà ça.
Alors, je ne vois pas trop ce qu'il y a de nauséabond à parler de populisme pour Miller.
Le populisme est parfaitement légal, théorisé à droite comme à gauche.
C'est une réponse politique comme une autre, assumée par toutes sortes de politiciens ou d'artistes, ça ne me semble par être une insulte.
Que ce soit ça que Miller développe dans DK c'est une évidence.
Miller me passionne, je le vois comme Phil tout en haut de la pyramide.
Mais justement, pour arriver en haut de cette pyramide, on n'y arrive pas par la naïveté.
Quand à son goût pour les très jeunes femmes dans son oeuvre. Il suffit d'ouvrir les yeux, non ?
Ce Batman quinquagénaire nu et cette jeune Robine qui se jette dans ses bras.
Dans Sin City cette jeune fille de 18 ans et ce vieil homme de 70.
Dans Love and War cette encore une fois, très jeune femme, 24 ans je crois et ce vieux psychiatre à moustache.
C'est lui Miller qui à chaque fois décide de ça.
Personne d'autre.
J'aimerais bien l'interviewer là-dessus.
Qu'est ce qu'il y a de choquant à parler avec un artiste de ce qu'il met dans son oeuvre ?
Tienne, d'ailleurs, je poserais aussi volontier une question équivalente à Moore. C'est un choix lourd que celui fait dans Watchmen. Mettre en scène un viol et à la fin faire que la victime tombe amoureuse de son voleur, non ?
J'espère que tout le monde se pose ces questions. En tout cas, si on ne s'en pose aucune, c'est qu'on ne lit pas vraiment.
*Tiens
*violeur
je suis entièrement d'accord, sans partager toute ta théorie, elle se tient, se respecte et il n'y a là rien de nauséabond
ce sont des ressentis, des théories, des observations, et des faits
Sur un personnage aussi complexe, qui a travaillé sur une telle durée, et sur tant de sujets, il est évident qu'il y a de quoi dire et analyser
De Martha Washington à Holly Terror en passant par 300, DD, Sin City, DKR ou Born Again pour ne citer qu'eux il y en a pour toutes les sensibilités
Un populiste est quelqu'un ou quelqu'une qui dit aux gens ce qu'ils veulent entendre à son seul profit. Ce n'est pas une réponse mais une stratégie. Pour le reste c'est de la morale, bien dans l'époque, c'est pas avec ça qu'on va faire des œuvres un peu consistantes.
C'est bien en partie ce que fait Batman dans DKII
reste à plaquer, ou non, la pensée du perso sur l'auteur, ce que je ne fais pas forcément
Après, ta géneralisation est outrancière et avec peu de fondement car critiquer l'oeuvre d'un auteur que l'on admire n'entraine pas une morale qui briderait toute oeuvre à venir
Cher Monsieur Anonyme.
On s'en fout de votre définition de populisme. C'est la mienne qui compte.
Et pourquoi ?
Ben parce que c'est moi qui en parle, voyons.
Alors voilà quelques liens sur ce dont je parle :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Populisme
https://fr.wikipedia.org/wiki/Populisme_de_gauche
https://fr.wikipedia.org/wiki/Populisme_de_droite
J'insiste vraiment.
Si vous voulez me demander de préciser un point de vue que vous estimez flou faites-le, j'essayerai de vous répondre mais par pitié n'essayer pas d'imaginer ce qu'il y a dans ma tête.
Et si vous suivez ces quelques liens vous serez obligé d'admettre qu'il s'agit bien de courants littéraires (donc artistiques) et politiques qu'on a le droit de mépriser ou de partager en démocratie, que cela nous défrise ou pas.
Enfin comme le sous-entend Phil, il s'agit de ma part d'une petite théorie de blog forcément un peu incomplète, forcément un peu caricaturale mais si on est entre gens de bonne compagnie, il est quand même assez facile de comprendre cela et de lire en conséquence plutôt que d'imaginer des sous-entendus nauséabonds.
pas mieux, au moins sur tes 3 dernières phrases (as le temps pour les liens, je quitte la maison :)
Un populiste se signale avant tout par son ego. Quand cet ego atteint une certaine boursouflure, il arrive qu'il se prolonge en moralisateur puis assez vite en théoricien, toujours l'époque. La très Pop donc pas très subtile Wikipédia, ou pas.
Le reste s'appelle l'effet boomerang - à vérifier sur Wikipédia ou mieux.
Voir, pour continuer, ce qu'a écrit Rafael grampa sur instagram, dessinateur sur son dernier travail en tant que scénariste, et les réponses de certains dessinateurs... je n'arrive pas à copier le statut avec mon téléphone portable...
Bon alors OK, Miller est un populiste, et on s'en fout royalement...
Ca ne change rien, ça n'ajoute rien, ça ne retire rien
Georges Lucas est un populiste, lui qui a créé un petit groupe de résistants s'opposant à l'empire galactique, René Goscinny est un populiste avec son village d'irréductibles Gaulois luttant contre l'empire Romain.
Zorro, Robin des Bois et Thierry la Fronde sont également des héros populistes...
Et pour Jocelyn : Rafael Grampa sur Insta
"Frank Miller exposed his most deepest fears through his art because of 9/11 and after a HARD healing process, he healed. He never hid his scars to promote the DIALOGUE IT NEEDS. Choosing wrong ways to express fear is HUMAN. ART is human. Art should promote DEBATE, not cancellation."
Merci Paul. Et il y a ensuite des réponses notamment de Lee bermejo et kaare andrews...
OK, alors, le lien vers Insta
https://www.instagram.com/p/CR9KyulLrqR/?utm_source=ig_web_copy_link
42 posts !!! (enfin, 43 maintenant !)
Miller vous aura fait chauffer ce week-end, les gars ! :-)
(l'anonyme du tout début... et pas du reste)
J'aurais dû faire cela si j'y avais pensé... Désolé
Paul, mais oui, je m'en fous, s'il fait de grandes oeuvres, ça me suffit.
Dans le même état d'esprit, que Céline ait écrit "Bagatelle pour un massacre" ne m'empêche pas de le considérer comme le plus grand écrivain Français du 20ième siècle.
Merci pour lien, super intéressant
Un auteur s'expose, c'est évident (Mignola disait même qu'un dessinateur apprenait en live, à poil devant tous les lecteurs)
Encore une fois ce Miller, que j'aime à un point...est si complexe qu'il est évident, et normal, que des choses irritent, dérangent, emmerdent, des ou les lecteurs, mais jamais je ne jetterais l'ensemble d'une oeuvre à cause de certains livres
Cela ne m'empêche pas de penser beaucoup de mal du livre à l'origine de cette entrée
Miller fait parler, beaucoup, ici comme ailleurs (ici c'est logique vu mon admiration pour lui cf le nb d'entrées) et ca va continuer (en tout cas ici :)
ah ben Franck, j'ai failli noter la même chose, ses 3 principaux livres m'ayant renversé
mais je ne veux pas qu'on dise que je provoque, alors je te laisse le faire
Non mais je ne provoque pas du tout.
L'art a beaucoup servi de déversoir, de catharsis, de sublimation. C'est un de ses rôles principaux. Donc, normal que ça gratte où ça fait mal, normal que parfois le pue sorte, etc. Ça ne me choque pas du tout en tout cas même si je ne le recherche pas forcément.
*pus
Et je ne suis pas en désaccord avec ça
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