Marvel a ré utilisé ce qui me semble être une ancienne com père et fils pour une sorte d'hommage à John Romita
Ce beau dessin est une revisite de cette couv, encrée à l'époque par Klaus Janson
Cool (je préfère la 2, la nostalgie aide peut être)
Ca m'a renvoyé à la compo de cette vieille couv, qui fut la toute première encrée par Scott Hanna et assez flinguée à la colo
dedans c'était le géant Williamson à l'encrage
Je ne suis pas fana de ce que John jr dessine depuis, à la la louche, une année, j'y reviendrai probablement (et il y a des exceptions)
mais encore récemment il a fait des couv sympas, pas aidé à la colo
10 commentaires:
J'ai cherché, de bon matin, la version N&B de cette comm à tout hasard et ne l'ai pas trouvée (Paul aura peut-être plus de chance que moi, s'il passe par là).
A défaut, j'ai trouvé cette couv qui associe aussi père et fils, cette fois-ci avec le super-bouffon :
https://inkwellawards.com/wp-content/uploads/2020/10/24_Romita-JrSr_SpiderMan_Hobgoblin-BW-671x1024.jpg
Il me tarde de lire dans une prochaine entrée tes critiques graphiques sur la dernière année de JR JR.
Belle couv, ils en ont fait qques unes, et des com aussi en duo de ce type
Pour JRjr on verra comment il évolue sur la fin de l'année, là je pense que la situation très difficile de son père sur ses derniers mois ont eu une influence, négative bien sur, sur le travail que, décalage de parution oblige, on voit là ou que l'on verra sous peu imprimé
Je pense qu'il peut remonter graphiquement mais là il y a à la fois une volonté de découper très correctement, de rester très lisible, mais un "laisser aller" sur les proportions, les attitudes, les visages...un peu le cumul de ce qui fut ses points faibles "historiques", non compensés par la narration et non corrigées par l'encreur
Clairement, la situation de son père a eu surement une influence... Je n'osais pas évoquer cela, mais cela doit être dur pour lui... Difficile de se remettre à la table à dessin chaque matin car on a eu un père qui a tant compté pour vous, personnellement et professionnellement.
Côté narration, de mon côté, je n'ai pas été déçu par l'arc qui s'est achevé au #26 d'ASM. C'est du bon comic-book malgré quelques défauts. Dommage que l'évènement final du #26 sera sûrement vite effacé, mais ce ne sera pas la dernière fois ; on est rodés. :-D
Côté encrage, une question ouverte : y a t-il encore des encreurs qui corrigent, aujourd'hui ?!?! Si j'étais dessinateur, je pense que j'aimerais bien avoir un encreur qui rattrape mes jours sans, mais est-ce que cela n'appartient pas qu'au passé ?
Oui, tu nous l'avais montré ce cas. Et c'est fort dommage.
Après, malheureusement, il faut quand même dire que l'encrage ne vit pas ses plus beaux jours...
J'ai peut-être un point de vue pessimiste, mais entre d'un côté, la mode de l'encrage fidèle qui suit le dessinateur au millimètre (dans laquelle plein d'encreurs de la jeune/un peu moins jeune génération s'inscrivent) et, de l'autre, tous ces jeunes/un peu moins jeunes dessinateurs qui s'encrent eux-même désormais pour gagner davantage financièrement en rapport rémunération/temps de travail global (je me suis vu confirmer cela par Mahmud Asrar il y a quelques années, quand il travaillait sur Conan). Au milieu, peut-être la conséquence du dernier point, il a aussi le crédit de l'encreur qui se perd sporadiquement dans les mags de temps en temps (je peux citer des exemples sur des comics Marvel)...
PS : j'ajouterai que c'est toujours intéressant de voir les résultats des Inkwells Awards de chaque année, mais certains récompenses me laissent dubitatives.
Je ne les suis même plus, ces awards. C'est dire...
Je préfère la première couverture. Force et élégance contre une approche plus viscérale avec Janson à l'encrage.
"...ce qui m'avait donc fait comprendre que sinon il ne le faisait pas spontanément." Je serai vraiment curieux de connaître la perception que les encreurs d'aujourd'hui ont de leur métier.
>"Je serai vraiment curieux de connaître la perception que les encreurs d'aujourd'hui ont de leur métier."
Jamais eu l'occasion d'en discuter avec des jeunes, mais j'ai été très surpris de découvrir un jour un vétéran (très connu) qui partageait la même vision pessimiste que moi (celle que j'ai exposé plus haut). Il avait même prononcé cette phrase glaçante à un moment : "It's a dying art". J'en étais resté coi.
Après, je suis sûr que certains jeunes ont une vision optimiste de leur métier. Il faudrait, pour ce que çà vaut, contacter par exemple ceux qui participent aux Inkwells. Dans le tas, il y a nécessairement des très motivés/optimistes.
Par contre, cela vient sans doute de moi, mais (partiellement pour les mêmes raisons, et sans doute aussi à cause du facteur supplémentaire de la colorisation qui joue souvent les troubles fête) j'ai dû mal à identifier les nouveaux jeunes encreurs talentueux du marché actuel. C'était quand même plus facile autrefois de les repérer, j'ai l'impression. Bon, allez, j'arrête la complainte du passé béni...
"Bon, allez, j'arrête la complainte du passé béni..."
Il me semble que dans tout domaine existe la notion d'âge d'or. Ce qui implique une hiérarchie des époques et donc des arts en ce qui nous concerne. Il se trouve que nous avons connu dans nos jeunes années :) peut être, une période que l'on pourrait qualifier d'âge d'or. Ce qui n'enlève rien aux talents de certains artistes actuels. Mais je pense également que l'encrage tel que pratiqué par des Palmer ou Janson est bel et bien un art en voie de disparition.
Voire déjà disparu. Mais en effet c'est comme ça...
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