J'aime beaucoup le travail de François Boucq et le Bouncer est probablement au top de sa prod à mon goût
N'appréciant pas A Jodorowsky, je suis ravi que depuis le t 10 il soit seul aux manettes (le nom de Jodo revient sur le 12 mais a priori parce qu'il fourni un scenar, que Boucq n'aurait pas suivi)
Ce t12 porte tellement bien son nom!! Incroyable, on jurerait un ultime volume mais je crois qu'il y aura une suite
Ce gros pavé est une vraie merveille, un western façon Impitoyable (la fin)
Terrible!
Quel dessin, quel mouvement, quelle vie!!!
Les couleurs sont bien ,mais la version n et b permet d'apprécier le talent de pinceau et de plume de Boucq
Sur fb il montre le step by step d'une illue
et le rough et encrage de celle ci
La version n et b du t 10 contient un petit film, sur la réalisation de l'une des planches
Frustrant car court mais intéressant
On y apprend, par exemple, qu'il s'impose une planche par jour, et à un sacré format. On voit aussi qu'il pousse peu son crayonné (ce qui explique la vie de son encrage)
Un teasing ici
15 commentaires:
J'ai les quatre premiers livres. J'avais arrêté car je trouvais qu'il y avait une baisse de qualité. Mais j'avais vu que le "niveau" remontait.
Il est vrai que Boucq est dans une forme Olympique depuis quelques années déjà.
Dernièrement, j'avais été conquis par Little Tulip (2015…) et New-York cannibals et dans un genre plus "jeté", Un général, des généraux.
C'est une vrai machine ! Une planche par jour, ça permet de produire il faut dire. Ou… de faire du comics ;)
T'es fou faire du comics aujourd'hui c'est une page pour semaine :)
ca dépote!
Merci :)
La boucle super-héroïque est bouclée !
Pareil, je me suis pris les 10 à 12 en n&b, mais pas encore lus faute de temps (je compte sur les 4 jours de congés à venir pendant le fêtes).
Le peu que j'ai feuilleté est somptueux.
Je n'avais pas franchi le pas sur cette série auparavant, peu emballé par ce que j'avais lu du scénariste Jodorowsky.
La maîtrise du noir et blanc est telle qu'elle me stoppe dans la lecture pour admirer les cases. Énorme. Faut l'avoir lu avant et lire deux fois le n et b
"... (le nom de Jodo revient sur le 12 mais a priori parce qu'il fourni un scenar, que Boucq n'aurait pas suivi)..." Pour le dire poliment, cela semble compliqué de travailler avec Boucq, non ? Au risque de me répéter, cette magnifique osmose qui parait régner entre Jodo et Bloucq m'évoque celle entre Cothias et Juillard sur les 7 vies de l'Epervier. Pour changer, je m'en vais relire quelques entretiens d'Uderzo concernant sa complicité avec Goscinny :) et relire le chef-d'œuvre de Boucq que sont "Les dents du recoins".
je crois que c'est assez connu, depuis de longues années, même si Jodo et Charyn en ont probablement fait les frais lors de leurs premières collaborations : Boucq considère, semble-t-il le scenario comme un matériau brut dont il se saisit et fait ce qu'il veut
Critiquable? Probablement, sauf si les choses sont claires
Et j'imagine que les deux scénaristes cités s'y retrouvent puisqu'ils ont fait un bon paquet de livres avec Boucq
Après réflexion, je me souviens que Jijé avait également la réputation d'adapter très librement les écrits de ses scénaristes. Mais bizarrement, mon ressenti est plus négatif avec Juillard et Boucq qu'avec Jijé. Je vais devoir consulter un psy quelque chose :)
un psy, s'il lit ce blog, aurait du taff pour bien des personnes, moi le premier
Rire :)
Eh effet Jijé retouchait pas mal à sa sauce les scénarios qu'on lui livrait ;)
Là pour Bouncer je dois quand même reconnaitre qu'il manque vraiment un ingrédient par rapport à ceux écrit par Jodo.Ils sont bons sympas mais ce n'est clairement pas au niveau des précédents et je dois bien avouer que la mise en couleur est bien moins intéressantes que sur les premiers tomes....
Ca reste de bon albums mais la graine de folie qu'il y avait dans les précédents n'est plus là, clairement !
Moi je peux vraiment pas Jodo, et ses obsessions ressassées sans cesse. Je lui préfère le classicisme de Boucq seul qui, pour moi, apporte la touche de folie par son dessin. Mais je comprends
Bah voui moi aussi je comprends, mais le bouncer sans JODO c'est autre chose qui peut-être aurait dû s'appeler autrement pour permettre à Boucq de faire son Western à lui plutôt que d'essayer de refaire du Jodo en vain.
je ne suis pas totalement d'accord car il a pris la base insufflée par Jodo, en a fait certes autre choses,mais avec, pour moi, assez du concept d'origine pour justifier de garder le nom
Cela dit le fait que le nom de Jodo revienne le temps de ce tome 12 embrouille, il aurait été plus clair qu'ils restent dès le 10 sur leur "à partir de l'univers créé par..."
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