Petit focus "passé/ présent" sur un perso vu par les deux auteurs qui, pour moi, sortent du lot tout en ayant bossé à la fois sur la série X-Men et le titre solo Wolverine
John Byrne est plus qu'emplématique d'une période des mutants, avec la case mythique ci dessus par exemple. En dessous, une suite à cette séquence, encrée par Austin, et qui se passe de bulles
Encrage fin, un peu raide mais complémentaire pour un run qui restera et n'a pas fini d'être revisité ad nauseam par bien des scénaristes des générations plus tard
Sur le titre solo dont je suis un fervent (et parfois isolé) admirateur, le boss ne fait que des découpages, finis par Janson.
J'avais montré la CASE mais pas la PAGE : voici la page dont est tirée la seule et unique case, encrée par Williamson avant qu'il ne se retire du projet. Je ne vous ferai pas l'affront de vous dire quelle est cette case. Si? Nooon
Saut dans le temps. Byrne fait des dessins commandes depuis des années. Bien sur qu'on lui demande souvent Wolverine/ Serval. Un exemple qui permet de montrer le crayonné rapide qu'il fait quand il s'encre lui même.
Marc Silvestri
Quand il était bon
Wolverine, sur son passage sur les mutants groupés, pour moi c'est ça
ses planches étaient belles, narratives, élégantes et superbement bien finies par Dan Green
Le duo a explosé sur le titre solo (avant une terrible chute en fin de run (déjà évoquée)
Re-saut dans le temps. Re dessin de commande sur le perso. Silvestri n'est plus le même artiste (sur la fin de Wolverine il était tout simplement devenu mauvais, là il est juste différent)
Pour avoir toutes les étapes de cette commande, allez voir la galerie du commanditaire, là
Il pousse beaucoup son crayonné, contrairement à Byrne, ne se laissant plus de marge de liberté à l'encrage, mais son type de finition ultra fine en est la cause logique
13 commentaires:
Je dirais sans hésitation la case 2 vu l'arrière-plan et les effets de textures, faut dire aussi que le reste porte la patte caractéristique de Janson ça aide.
J'aime beaucoup également la période Madripoor Buscema/Byrne/Silvestri j'ai commencé à décocher avec l'arrivée de Texeira au moment où les auteurs ont eu la mauvaise idée d'enchaîner les révélations sur le passé du griffu.
tu as été bien plus courageux qui moi qui ait jeté l'éponge au départ physique de Silvestri (mais j'ai suivi même après son départ artistique)
Concernant le duo Janson/buscema (avec supplément layouts) j'ai découvert récemment qu'ils s'étaient occupés de l'adaptation de Raiders of the Lost Ark qui n'a pas plu à Lucasfilm.
http://goodcomics.comicbookresources.com/2010/02/04/comic-book-legends-revealed-246/
J'aime beaucoup au passage l'adaptation de L'Empire contre-attaque surtout pour la présence de Williamson.
oui je ne crois pas l'avoir mais je l'ai vu en grande partie en ligne et c'est le type de duo que j'aime : des découpages, mais solides, et encrage/finitions
Pour Silvestri sur sa pin up c est dommage qu'il fasse un décor si chargé.
Pas tout à fait hors-sujet : j'aimais bien le boulot d'Adam Kubert sur Wolverine, plus que ce qu'il a fait pour X-Men. .. Le gros plan où il sort ses griffes en os est pour moi vraiment mémorable.
j'ai malheureusement vu qques épisodes en vf sur papier brillant bien naze qui gache tout mais de mémoire c'était sympa, bien loin en effet de la majorité de ses X Men en mode sous Jim Lee (sauf si je confonds avec Andy pour le coup, possible)
je l'ai préféré néanmoins sur Hulk
Quand on y regarde de plus près, l'empreinte graphique laissée par Silvestri dans le monde des comics est colossale. Que ce soit directement ou à travers Jim Lee, puisqu'ils se sont influencés à tour de rôle, sans parler de Dave Finch qui a lui aussi beaucoup participé à la prolifération de cet héritage.
Ce goût pour la "Silvestri-vision" se constate , à des degrés divers, surtout chez les générations récentes de la BD latine qui a oeuvré dans l'univers des comics. Ce côté sombre du style post Marvel des années 90 de Silvestri semble exercer sur eux une fascination.
J'aime aussi le travail de Byrne/Janson sur Wolvie mais seulement sur les planches en noir et blanc. La couleur, inutile, enlève toute percussion à l'ensemble et donne une impression de lourdeur et de maladresse bâclée.En fait une sensation de travail précipité.
L'ajout de la couleur n'est jamais anodin.
c'est marrant je n'ai pas cette impression sur la couleur Byrne/ KJ Si le style de Klaus J est bien évidemment toujours plus évident et prend sa dimension en n et b je trouvais la couleur relativement neutre, au regard des horreurs que l'on a vu récemment
Pour Silvestri c'est intéressant car je ne perçois pas non plus cette influence sur les générations actuelles. Aurais tu des exemples de noms? Tu parles du Silvestri X-Men/ Wolverine?, ou du Silvestri "moderne"?
Première contribution de ma part. Alors que je suis ce blog depuis de longs mois. Je décèle l'influence de silvestri sur olivier coipel. En particulier sur House of m ou plus récemment sur le relauch marvel now de X men.
alors déjà bienvenue parmi les commentateurs
Et il faut que je regarde ça de plus près avec House of M; Plus le Silvestri des X-Men alors du coup. Niveau narration peut être? Pour les X Men récents, j'avoue ne pas les avoir vus
Je n'ai pas vraiment de noms à te donner comme ça de mémoire,mais je pense à plein de dessinateurs sud -américains ,-mais aussi italiens et espagnols pas forcément au sommet de la gloire mais loin d'êtres déméritant-dont je n'ai pas retenu le nom ou qui m'échappent à l'instant mais il y en a un certain nombre dont le dessin oscille suivant l'humeur vers Jim Lee et surtout Silvestri.Surtout pour la représentation des dames et des ombres sans parler des effets de textures.
Déjà avec son studio Top Cow Silvestri à formé des Keu Cha ,Joe Bénitez et toute une cohorte de dessinateurs quasi clones de lui- même,qui ont eux-même fait des émules en série.Je pense soudain au brésilien Ed Benes qui a fortement regardé Silvestri -et Lee-lui-même à la tête d'un studio où il forme des artistes (y'a même sa soeur et un frère)qui développent cette sorte de style.Mais cette manière de percevoir un dessin se retrouve chez toute une nouvelle génération de philippins qui ont complètement effacé le style de leurs grands prédécesseurs comme Redondo et Coching.
Chez plein d'artistes des comics l'empreinte Silvestri avec son style Top Cow de la fin 90 début 2000,avant qu'il ne se prenne pour un disciple de Franklin Booth est prégnant je trouve.Mais je sais pas si je t'ai beaucoup aidé sur ce coup:-)
En fait dans cette histoire,Silvestri est très "inspirant"pour beaucoup indirectement et à travers le travail de son rejeton le plus emblématique Dave Finch.Mais on en reparlera surement un jour ....
ok d'accord on est dans le post Image donc là oui c'est clair
Ed Benes, Ivan Reis...et toute une cohorte de semi clones qui, comme tu dis, ne sont pas forcément des manches, mais m'ont laissé tellement indifférent de part leur manque de style perso que je les ai zappé
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