Cet épisode 208 a plus de 30 ans. Mais quel épisode! Le romancier Harlan Ellison a scénarisé, avec Arthur Byron Cover, et le jeune David Mazzucchelli a dessiné, sous l'encrage de Danny Bulanadi
J'avais adoré cette histoire. Un one shot avec DD coincé dans une maison blindée de pièges. Flippant et excellemment mis en scène
C'est un Mazzucchelli encore assez axé Colan, mais en plus anatomiquement correct, que nous avons là. Loin des fulgurances de ses futurs DD mais déjà très bon en narration et dessin pur, classique
Tout commence avec une "petite fille" qui va piéger notre tête à cornes
Des scènes de pièges m'avait beaucoup frappé, comme celle ci, et cette "réception" hallucinante (sans costume renforcé il n'est pas passé loin de la cata)
Une mise en page éclatée, mais lisible, quand DD perd pied. Le crayonné est très précis; Bulanadi est loin d'être un encreur de génie mais sur ce type de dessin poussé il est totalement satisfaisant
Autres exemples de dessin très poussé avec encrage honnête et respectueux
Le numéro suivant est une sorte de suite (déjà!) sans Ellison (sauf l"inspiration") avec Byron Cover seul au script
Moins inspiré au scénario, même le dessin est en dessous
J'avais raté, à l'époque, le gros clin d'oeil à Miller : le copain d'enfance de Matt (inconnu jusqu'à alors) découvre son identité sur une action proche de celle qui révèle l'identité de DD à Elektra bien des années avant
La conclusion de l'épisode était amusante, avec Matt lançant une "petite fille" dans les décombres (un robot, rassurez vous)