Encore une bien belle relecture de confinement.
Enfin, deux, mais du même dessinateur
Cayenne, superbe bouquin passé complètement sous les radars, compilant des petites histoires à la Spillane, tournant autour d'un bar tenu par un ancien bagnard
Je ne pense pas qu'il se trouve facilement.
Par contre celui ci oui, puisque c'est une réédition récente reprenant deux bouquins d'il y a une vingtaine d'année.
J'ai dit tout le bien que je pensais de mandrafina, dans cette entrée d'il y a 8 ans
C'est ici,
et ca m'éviter de répéter, tout en renvoyant les gens vers une entrée ancienne qu'ils ont probablement raté (depuis le temps, le nombre d'entrées de ce blog doit être assez dissuasif pour un nouveau lecteur d'ici bas)
Cette histoire d'un pays d'amérique centrale, avec ce dictateur qui couche avec sa nièce dont un écrivain (narrateur qui nous parle par moment) fait une icone vierge censée inciter les habitants à moins procréer, avec aussi un tueur à la peau d'iguane et tellement d'autres choses, est une merveille de Trillo desinée par un Mandrafina qui se joue du gaufrier, en étant toujours au service de l'histoire mais avec une sacrée technique (et encrage d'enfer)
Le premier volume est fantastique. Le second a l'intelligence de ne pas être une vraie suite mais une sorte d'enquête, par une journaliste US, sur la mort de l'un des personnages centraux du récit initial (je ne dit pas qui, no spoiler)
Mandrafina, comme tous les kadors de cette école latine, c'est le noir et blanc! Il y a des versions couleurs, qui perdent en interêt puisque la colo ne sert à rien, sauf à faire acheter quelques exemplaires de plus (et encore)
Du temps où je faisais quelques salons en quête de dédicaces, j'ai eu le plaisir de croiser brièvement le duo
Et demain, pour ne pas changer les habitudes de confinement...Mike M.
4 commentaires:
Superbe !
L'influence du Mort Cinder de Breccia, cet autre maître de la tradition latine (Espagne, Italie, Argentine) est absolument flagrante sur la couverture de Cayenne.
Chouette dédicace, aussi !
Chez moi aussi, et même si mon activité n'a pas baissé, ce confinement prend des allures de redécouverte de nos amis délaissés : les vrais, ceux dont on a peut-être pas pris le temps de prendre de nouvelles ces dernières années, et ceux de papier, les vieux albums, qu'on ne regardait plus, cachés derrière les "P.A.L." "pile à lire".
Une ôde à une forme de mieux vivre, à une forme de décroissance aussi.
C'est important de tirer un profit de tout ça.
La bise !
Farpaitement! (oui je suis aussi dans une très grosse période Goscinny, tous les soirs)
Quant à ma pile à lire, elle a quasi disparue! Tant mieux pour les vieux livres
La couv de Cayenne est tirée d'une case intérieure, donc l'effet Breccia est peut être accentué puisque sur ce livre Mandrafina est plus dans la recherche d'ambiance que sur d'autres bouquins
Goscinny, ça c'est une bonne idée.
De mon côté, je suis parti pour relire les Spirou de Franquin, un de mes grands souvenirs d'enfance étant le Nid du Marsu. J'ai commencé par l'édition géante "version originale", mais ça marche pas, on est trop captivé par les repro des dessins géniaux de Franquin, on a du mal à suivre l'histoire. On est passé à autre chose, du lecteur au collectionneur.
Du coup, je suis revenu à l'album de base, et là, boum, direct retour quelques décennies en arrière.
Prochaines lectures : Lucky Luke, époque Dupuis, et puis aussi Greg - le Goscinny Belge - Bernard Prince, quand Hermann était encore en construction.
Désolé pour Mandrafina, je vais attendre l'hiver prochain pour voir ça (mais ça a l'air magnifique).
Moi en cmoment j'alterne justement Asterix et tous les Lucky Luke de Dupuis par Goscinny et Morris
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+ probablement des Achille Talon, nos noms se croisent
J'ai le même souci avec les énormes auteurs graphiques : la beauté du trait en grand et/ou luxe nous sort de l'histoire : Les Franquin luxe je ne les ai pas mais en lisant les Bernard Prince en n et b j'avais presque du mal tant le dessin est somptueux
la rançon du génie?
Bon après il suffit de lire les 2 versions :)
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