Jimmy Palmiotti est un scénariste intéressant (ses Jonah Hex étaient cool, sublimés certes par Bernet) mais il est surtout connu en tant qu'encreur, ce qu'il n'est plus
Il fut le complice, et meilleur encreur, de Joe Quesada. Et bien d'autres
C'est aussi un homme de goût qui commence à exposer sur CAF les planches qu'il possède, dont des Buscema, des Cooke, Bernet et...j'y reviendrai
Il montre celle ci, de lee Weeks, qu'il a encré pour le dépanner, et c'est bon, je n'avais pas vu en lisant le titre que l'encreur changeait
En revanche sur celle ci, l'editor lui a demandé de coller au plus près du style de Bill Sienkiewicz, qui encrait alors Sal Buscema, ce qu'il a fait, à contre coeur, et contre nature également
Il possède aussi des planches de la merveille de Joe Kubert, que j'ai eu le plaisir d'aider à éditer chez Black and White, Abraham Stone
En échangeant avec lui j'apprends qu'il possède une trentaine de planches de l'un des 3 numéros!!
Il est de mon avis : Kubert est un artiste pour artiste (longtemps B&W n'a quasiment vendu l'intégrale qu'à des dessinateurs) ce qui est fou !
Enfin, il regrette de n'avoir que très peu encré John Romita jr (il l'a fait sur un bout de comic qui n'était pas le meilleur boulot du dessinateur)
Et il m'apprend quelque chose sur mon run fétiche : Il indique que (sur cette planche uniquement?) Al Williamson lui a dit qu'il aurait eu la "flemme" d'encrer au pinceau, d'où le peu de noirs pleins et beaucoup de petits traits
5 commentaires:
Intéressant, tout cela !
Tiens, il faudra que je réouvre le Spider-Man's Tangled Web #9 car Palmiotti n'y a fait qu'une partie des planches (le reste, c'est Joe Rubinstein) et impossible de me rappeler si l'ensemble était homogène à l'oeil.
De mémoire très homogène
En tout cas, la planche que tu nous en montres est super, et plusieurs autres de ton entrée aussi.
pour moi Kubert était moins bon aux scenar qu'un Eisner, ce qui me l'a fait moins "adorer"
Pas sur que le dessin de Kubert rebute, mais il laisse probablement indifférent bien des fans par son aspect brut, presque non fini je pense, ce qui pour moi est génial d'ailleurs
Pas clinquant, pas tape à l'oeil, essentiellement narratif, il se ferme des portes
Dommage mais il reste indéniablement reconnu
Moi, non plus je ne comprends pas pour Kubert... mais mon avis est sans doute biaisé car j'ai eu la chance de tomber dans son chaudron très très jeune.
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