J'avais déjà montré la page ci dessus lors d'une "vieille" entrée
Le Crusty Bunkers était une sorte de studio formé par Neal Adams et Dick Girodano et qui, de 1972 à 77 a vu passer de très nombreux auteurs/futurs grands, qui donnaient un coup de main essentiellement à l'encrage
La plupart du temps la patte Adams/Girodano était si forte et leur influence telle que le résultat final était cohérent et ne donnait pas forcément l'impression d'avoir été encré par plein d'artistes
Sur cette page de John Buscema on pourrait presque penser que Adams fut seul à encrer
Je voulais surtout montrer le tout jeune (23 ans) Howard Chaykin, encré par tout ce beau monde
Je ne sais plus d'où je tiens cette page mais c'est intéressant : on y voit le découpage de Chaykin et les noms des auteurs du studios censés avoir fini les dessins. Alan Kupperberg, Rick Bryant, Rick Buckler, Jeff Jones, et le boss Adams qui harmonise probablement l'ensemble
2 commentaires:
La première planche que tu montres (publiée en VF dans "La Nuit de la Gargouille" - Album Conan Arédit n° 1) est une véritable madeleine pour moi (Si Conan avait pensé se voir appeler "Madeleine" un jour...).
Reçu trop tôt ( à sept ans), dans une de ces fameuses pochettes de BD en promo à 20 F, ça a été un choc.
Le coup des différents encreurs, il me faudra bien encore 15 ans pour m'en rendre compte, chaque case étant une vérité en elle-même, pas le fruit du travail de plusieurs auteurs dans ma petite tête d'alors.
Toujours est-il que je ne suis sans doute pas objectif quand je dis qu'il me semble que les 2 histoires qui y figuraient, tant au niveau dessin qu'au niveau de l'histoire (rien que du très classique, pourtant : 2 sorciers vampires dans une tour, et un magicien oriental qui réveille une gargouille de pierre pour assouvir une vengeance), sont les meilleures de Conan jamais lues.
Comme dit Alan Davis : "Les meilleurs comics du monde sont tout simplement ceux qu'on a lus et aimés, gamin." (quelque part dans le Modern Masters).
Alan Davis a raison
On court après l'enfance, mais des bribes de maturité provoquent parfois des sursaut analytiques (quelle profondeur pour un lundi matin!)
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