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mercredi 6 septembre 2017

Fafhrd...

 J'ai déjà dit, il y a un plus de 2 ans, tout le bien que je pensais de cette mini série de 1991. Cette adaptation en 4 numéros/prestige format par Chaykin, dessinée par Mignola et encrée par Williamson est, pour moi, le meilleur travail du dessinateur, toutes périodes confondues
Le grand Mike était déjà en possession de tous ses moyens graphiques, mais n'était pas encore tombé dans une forme de facilité. Ca, plus un encreur exceptionnel et une coloriste à l'avenant...immanquable
Je viens de trouver le noir et blanc de la couv du 1
 Sur les couv Mignola s'encrait lui même, de ce trait d'encre sans relief qui deviendra sa marque de fabrique sur Hellboy
A l'intérieur, le gigantesque Williamson sublimait le dessin de son encrage fin et fragile, d'une grande beauté
Sherilyn Van Valkenburgh  a rendu, à la peinture, l'un de mes travaux de colo favoris
 Il n'empêche que je rêverais d’une version noir et blanc
 
 
 La vf chez Zenda/ grand format est probablement trouvable en solderie, mais la version dispo est celle de Delcourt, format comics, qui vient du tpb us dont voici la couv couleur et sa version n et b
 
 Mignola a fait,après cette mini série, un certain nombre de couv, pour les romans il me semble, avec son style si reconnaissable, mais dénué d'originalité
 
 
 
 Fafhrd and the Gray Mouser est une merveille d'écriture mais surtout de dessin


7 commentaires:

Laurent SIEURAC a dit…

Mais que fait Black&White édition ? !? ;)

Philippe Cordier a dit…

hé hé,j'aimerais bien
Sait on jamais, un jour peut être...

RDB a dit…

Ah, Al Williamson ! Peut-être, finalement, le plus grand encreur de tous les temps : avec un bonhomme comme ça, aucun risque que le résultat soit mineur. Il faut insister sur le fait que c'était avant tout un fabuleux dessinateur, classique, d'une classe folle, et sa technique lui permettait ce somptueux encrage.

A propos du grand Al, en ce moment, je suis en pleine lecture du "Wolverine Epic Collection : Nights of Madripoor", qui collecte les épisodes de "Marvel Comics Presents" et les 16 premiers chapitres de la série du griffu par Claremont puis Peter David au scénar, et John Buscema (et un n° par Gene Colan) au dessin. Les premiers épisodes sont encrés divinement par Williamson et sublime Buscema (la suite n'est pas dégueu quand ensuite Janson prend le relais. Pour Sienkiewicz, je suis plus partagé car c'est plus agressif, la rondeur de Big John contre les angles de Big Bill, le choc de deux mondes. M'enfin, c'est très beau, très puissant).

Je me suis fait ce cadeau, même si j'étais parti pour dénicher "Essential Wolverine vol. 1" pour apprécier tout ça (+ les épisodes de Goodwin/Byrne-Janson) en nb, mais hélas ! désormais seulement dispo à des tarifs exorbitants. Et comme cette collection n'existe plus désormais, il n'y aura jamais de "Essential Daredevil" avec le run de Nocenti/Romita Jr-Williamson en nb (qui auraient été sûrement une merveille à lire ainsi).



Philippe Cordier a dit…

Ne retourne pas le couteau dans la plaie, pour les DD de Nocenti/JRjr/Williamson :)
Ce run géant de Wolverine (en gros les 40 premiers numéros facile) est une merveille à analyser en comparant les différentes combo Buscema/Williamson/Janson/Sienkiewicz, Silvestri/Green, Colan, Byrne/Janson...

Laurent SIEURAC a dit…

C'est clair que l'essential Wolvie est un must have pour en prendre plein les mirettes. La combo Big John/ Al Williamson est juste magnifique.

Philippe Cordier a dit…

à un point que les pages intérieures du mien se détachent :)

Anonyme a dit…

Ah, "Fafhrd and the Gray mouser"...

Mon travail préféré de Mignola également. Une merveilleuse lecture et aussi un grand souvenir d'avoir pu attraper les 4 n°s dans trois boutiques différentes à Londres à une époque où les boutiques de comics y poussaient comme des champignons suite à l'effet Image, il y a presque 25 ans...

Moi non plus, je ne me suis jamais remis de Williamson à l'encrage, ici ou ailleurs. Des acquisitions d'originaux au fil du temps (Leonardi, Colan...) m'ont permis aussi d'avoir dans ma collection la patte de ce grand des grands, toujours tellement si juste dans son trait d'encre.