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lundi 25 novembre 2019

Mon Iceberg

 Parfois, j'aime bien évoquer un personnage, vu par...

Bobby Drake/Iceman (Iceberg pour les vieux de la vf) me fut toujours sympathique, en tant que membre des "vrais X-Men"
Sa mini série, la première (la seule?) était agréable, sans plus. Elle valait surtout pour la couv et 4 de couv (je parle du rcm vf bien sur) Du chouette Mike Zeck
 
 Sans surprise, c'est le King qui le dessina en premier
 A l'origine c'était vraiment un bonhomme de neige sur pattes
 
 mais dès l'épisode huit il fut question de le doter de la possibilité de changer son apparence, pour passer de neige à glace
 j'aimais mieux l'aspect glace, mais pas sous le crayon de Werner Roth que je n'appréciais pas
 il ne supportait pas la comparaison avec la grosse modernité qu’apportait Neal Adams
 Je vois, en préparant cette entrée, que ma préférence va au final aux années 80, sans surprise une fois de plus, avec les histoires soap à la Claremont (un poil plus légères) de Louise Simonson et le crayon de son mari, encré par Bob Wiacek.
Cet épisode, notamment, m'a marqué
 
 
 J'ai cru comprendre que Bobby avait été, contre toute histoire et logique, présenté récemment comme homo?! Soyons (très) farfelu et imaginons que son coming out vient de ce vieil épisode au cours duquel une "méchante" l'a figé sur place, prisonnier de son corps, en l'embrassant
 Walter Simonson l'a présenté sur cette joli couv, de circonstance, qui fut aussi, mais plus tristement, la toute dernière de la revue Spidey
 
 Des années plus tard, sa possibilité de modifier son apparence fut poussée loin...très loin
Avec Romita Jr...
 
 et Chris Bachalo, avec ou sans couleur
 
 Très joli Bachalo sur cette couv d'ailleurs
 Après, je n'ai plus suivi

Mais je sais que Iceberg c'est aussi un jouet des Guerres secrètes, fait juste pour le marche européen il me semble
Je l'avais, comme quasi tous les perso je crois

15 commentaires:

Laurent Lefeuvre a dit…

Iceberg homo ?

Pourquoi ai-je la sensation qu'on a choisi le moins charismatique de tous les persos mutants, pour palier à un manque de représentation de l'homosexualité ?

Genre, si les gens n'aiment pas, ce n'est pas grave, ce n'est "que" Iceberg.

Véga, par contre, a à l'évidence toujours été pensé comme homo par John Byrne (relire les premiers épisodes de Alpha Flight où une "origin Story" concluait chaque numéro. Plusieurs fines allusions à d'anciens amis, à l'indifférence du jeune skieur vedette pour ses fans féminines est évoquées avec subtilité).

Iceberg, à part le fond rose derrière lui sur la couv du RCM (que tu montres en entrée), il me semble que RIEN n'ait jamais évoqué ses émois avant ce choix éditorial, en effet, tombé de nulle part.

Mais j'ai aussi des cas de personnes autour de moi, où le parcours de vie amoureuse est... étonnant !

Alors... pourquoi pas ?

Un jour, peut-être, on s'en fichera enfin complètement, de tout ça.

"L'important c'est d'aimer"

Pascal Obispo
(poète et philosophe)

Philippe Cordier a dit…

Purée, du Obispo dès le lundi!!!

Sinon je pense pareil. je ne suis pas fan du tout (énorme euphémisme) de la réécriture du passé pour des perso qui changent d'identité sexuelle, voire de couleur de peau ou même de genre, juste pour pallier ce manque, évident, dont tu parles
Que ce soit comics et, surtout, adaptation cinoche
Il est bien plus intelligent de créer de nouveaux perso

la seule exception qui, comme tu le précises, n'en est pas réellement une, c'est Vega
Ce que Byrne a posé/construit, subtilement, sur des années, est brillant au possible, et la révélation devient une évidence, intelligente

Francis a dit…

"L'origin story" du coming out doit trouver ses racines dans une histoire peu connue des magazines N&B des 70's.
Dommage que Bendis se soit accaparé les 2 personnages (le Bobby adulte et hétéro chez W&TXM, le Bobby ado et homo chez les All-New), Kitty et Bobby faisaient un joli couple.

http://www.brucetringale.com/zero-pointe-vers-linfini/

Philippe Cordier a dit…

Merci pour le lien de chez Bruce, j'avais raté cette entrée
Ca confirme mon avis, et cette histoire de prétexte d'une vieille histoire où Bobby aimerait regarder une statue d'Angel/homme ce qui révélerait une homosexualité latente...j'en reste sans voix

Frédéric Steinmetz a dit…

J'apprends donc ici pourquoi je trouvais très sympa la couverture de ce RCM, qui n'avait pas grand chose à voir avec les pages intérieurs ! C'est du Zeck !! J'ai un très bon souvenir du perso période X-Factor par les Simonson. Iceberg possédait une ceinture lui permettant de contrôler ses pouvoirs. J'aimais beaucoup comment le grand Walt représentait ses pouvoirs, avec ses formes geometriques bien caractéristique de son style.

Philippe Cordier a dit…

j'étais tout jeune mais je me souviens nettement de ma déception en passant de la couv aux pages intérieures! Après l'histoire n’était pas pourrie non plus donc j'ai lu :)

Anonyme a dit…

En ce qui concerne la thématique de l'homsexualité, à noter que Claremont aurait bien voulu en faire plus aussi en ce qui concernait Mystique et Destinée sur Uncanny X-Men, mais il fut freiné par la CCA. Même sous contrainte, la relation qu'avait les deux personnages telle qu'elle était dépeinte dans le comic semblait plutôt claire : le gamin que j'étais à l'époque comprenait bien à la lecture qu'elles étaient en couple, et franchement, cela ne me dérangeait pas plus que cela. Je trouvais çà plutôt cool, y compris leur différence d'âge "apparente" (j'entend par là sous le crayon de Byrne, puisque, à première vue, ce qui fut raconté ensuite laissait entendre que leur âge réel n'était clair ni pour l'une ni pour l'autre - mais je suis TRES LOIN d'être expert sur le sujet !)

Laurent Lefeuvre a dit…

J'ai toujours ressenti la relation/affrontement entre Tornade et Calisto, comme celle d'une lutte pour s'avouer un amour dévorant.

Yukio avait déjà effleuré cette part cachée de Tornade (au Japon, par Paul Smith), Callisto a (dans mon esprit) "transformé l'essai".

Métaphoriquement, bien sûr.

Évidemment, à 10 ans, on ne traduit pas les choses par des mots précis, mais l'épisode 212 de Uncanny X-Men (Spécial Strange 57, dessiné par Rick Leonardi), ne laisse aucun doute dans ma lecture de ce qui se passe "réellement" entre les deux femmes.

Je le répète : c'est MA lecture ! Pas une vérité. Comme tout ce que j'écris ici, d'ailleurs.

Ceux qui ont ce Spécial Strange 57, je vous invite à le relire, notamment les pages 38-39-40, et à me dire ce qu'ils y comprennent : ça m'intéresse bien de savoir si je suis le seul à y déceler les intentions réelles de Claremont.

Philippe Cordier a dit…

à refeuilleter why not mais je me dis surtout que :
1 gamin rien de tout ceci ne m'éffleurait l'esprit
2 les pages que tu cites sont magnifiques

et 3 j'ai encore du boulot pour installer ma porte de bureau et ce blog ne m'aide pas ce soir :)

Fletcher Arrowsmith a dit…

J'aime bien l'interprétation de Iceberg par Whilce Portacio (comme son Archangel majestueux). Je sais que ce dessinateur n'est pas le plus apprécié mais il avait réellement proposé quelque chose d'intéressant sur X-Factor notamment Bobby. Surement un des membres des premiers X-Men que les scénaristes ont eu le plus de mal à écrire quand on regarde rétrospectivement sa carrière. Louise Simonson et Scott Lobdell (qui déjà envisageait le coming out dans Uncanny X-Men) ont écrit des moments sympas sur Bobby (Lobdell a même continué pendant Age Of Apocalypse). Je passe sur Brian Bendis qui a cru comprendre Iceberg mais en fait n'a rien compris du tout (une horreur son écriture).

http://art.cafimg.com/images/Category_4384/subcat_13184/iceman-whilce-xfactor.jpg

Philippe Cordier a dit…

Rien à faire, Portacio je ne peux pas
Il m'a tenté, un temps, sur les X-Men, avec Williams qui lui donnait une finition Jim Lee mais gardait son trait anguleux, mais non, ça ne passe pas
je n'aime pas son trait, son traitement de l'anatomie et, surtout, sa narration, pas claire à mes yeux
J'ai essayé sa série chez Image (Wetworks?) Une cata, Ses X-men n'ont pas pris, et son Punisher était trop en dessous de tout ce qui se faisait alors sur le perso
Je ne le trouve pas nul, du tout, mais ça ne prend pas

Plumoc a dit…

J'aimais bien aussi le Iceberg de Portacio,j'y pensais justement aussi en lisant ton article,il y avait une belle énergie ,un souci du detail,qui en faisait ,pour changer,un personnage de premier plan.Plus largement j'aimais bien la version qu'en donnaient à l'occasion les futurs Image-boys.

Par contre j'étais petit interloqué par les longues "patinoires" de glace sans réels supports que faisait Iceberg dans les airs pour se déplacer -comment tenaient-elles ?-
J'imaginais les passants dessous se prendre de gros blocs de glace sur la tronche une fois la fonte engagée, et surtout ,je ne comprenais pas comment Iceberg ou les partenaires qui profitaient aussi de ces patinoires pleines de méandres pour se déplacer dans les airs à toute vitesse, ne se cassaient pas la gueule dans le vide puisque il n'y avait pas de rebords pour se rattraper.

Iceberg pour moi c'était ça.

Philippe Cordier a dit…

mais pourquoi étais je le seul gamin à ne pas se poser de question? :)
En fait si, c'est logique puisqu'aujourd'hui encore je m'en pose peu

cela dit j'aimais énormément ces grandes patinoires, qui me subjuguaient autant que (feu et glace) les "traces" laissées par la Torche dans le ciel

Anonyme a dit…

Il est certain qu'on ne se pose guère de question quand on est enfant... ou en avançant en âge.

Pour ma part, ce n'est guère qu'avec "Marvels", et les peintures d'Alex Ross donc, que j'ai compris ce que représentait, pour un humain normal, la présence à proximité de la Torche Humaine.

Philippe Cordier a dit…

Le réalisme de Ross a eu cet effet oui: se poser des questions concrètes

moi je me souviens juste me demander, enfant, pas mal de choses quant à la possibilité d’avoir un corps en acier, ou d'avoir un squelette et des griffes en métal,
'me demande bien pourquoi