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dimanche 27 mars 2022

Rough ou pas rough

 

En 2008 j'ai fait ce petit mag/zine montrant pas mal de choses de Daredevil vu par Romita Jr, Mazzucchelli et surtout Miller/Janson


je dis "surtout Miller Janson" car le prétexte initial à ce travail fut une bonne série de rough A4 de Frank Miller , que Klaus Janson m'avait envoyé, avec leur version terminée, comme ceci


Ce mag, et surtout sa "version américaine "parue l'année d'avant sous forme d'article, dans cette revue...


eurent l'effet escompté, à savoir remettre en lumière le très gros travail de l'encreur sur DD

Je lisais en effet souvent que DD c'était Miller, point. Quelques connaisseurs citaient l'encreur du bout des lèvres

J'ai pris la précaution de dire, d'écrire, que les exemples que je montrais venaient de la dernière partie du run du duo, celle où Miller écrivait et livrait des rough. Pas des crayonnés finis

Seulement voilà, des années plus tard, si le rôle de l'encreur n'est plus remis en cause, je retrouve des exemples des pages que j'avais montré (et c'est tant mieux, le but était que ça se sache et se voit le plus possible) et de plus en plus souvent je lis aujourd'hui que Miller, dont il est de bon ton de minimiser le boulot globalement, ne faisait pas tant de choses que ça et que l'encreur faisait presque tout

Misère, voilà ti pas que le mouvement de balancier s'est inversé!!!

Alors bien sur, jamais je ne dirais le moindre mal de Janson dans le duo, mais au début du run voici le genre de crayonnés que rendait Miller


On est bien loin de simples rough!

Puis il a fait confiance, lâché prise et laissé plus de marge de manœuvre à son encreur (je n'ai pas de crayonné du milieu du run) et à la fin ('est noté dans les crédits des comics) il a donc fourni des roughs, A4 que Janson agrandissait (en les projetant au video projecteur) crayonnait et encrait (+ mettait souvent en couleur)

Ceci étant dit c'est avec plaisir que je montre à nouveau des roughs et leur interprétation, qui n'est donc pas de l'encrage



des bouts de pages trouvées sur le net






Ca, ça vient de mon article/mag


quel plaisir de voir/revoir les choses gardées du rough et les nombreuses altérations/modif

Sur le visage ci dessous il a tout refait, mais sur d'autres c'est plus léger

S'il avait le feu vert du dessinateur,  il m'a dit qu'avec de nombreuses années de recul il regrettait un peu d'avoir régulièrement estompé l'aspect cassant des roughs, d'une manière générale




PS : n'hésitez pas à ouvrir en grand l'image de début d'entrée, c'est une merveille en bonne def qui permet de tout voir, comme la trame mécanique

25 commentaires:

L'Anonyme a dit…

Oui, étonnant mouvement de balancier, mais j'avoue que si tu pouvais citer qui sont ces personnes à courte vue (au hasard, une certaine presse maintenant datée comme Wizard & co, et leurs descendants sur le web ?), cela m'éclairerait.
Car enfin, ceci me fait me gratter la tête : on connait les apports et les contributions de l'un et de l'autre des deux artistes depuis tellement longtemps, que si maintenant le révisionnisme doit s'appliquer aussi aux grandes oeuvres de comic-book, on n'est pas sorti de l'auberge...
On dira que je fait partie de ceux que tu appelles les "connaisseurs"... mais enfin bon, même ne serait-ce que dans Strange, on la voyait bien cette évolution au fil des planches ou même ne serait-ce que certaines bizarretés de style, qui s'expliquent tellement avec le recul. Et je n'étais pas tout seul parmi mes potes.

>"il m'a dit qu'avec de nombreuses années de recul il regrettait un peu d'avoir régulièrement estompé l'aspect cassant des roughs, d'une manière générale"
Ca, ça en dit long sur le professionnalisme de KJ dans son rôle d'encreur... (et le respect qu'il porte au travail de FM probablement aussi). De l'humilité rétrospective, alors que franchement, quels beaux apports pourtant à l'époque, même si je peux le comprendre quelque part.
L'important n'est-il pas qu'il ait conservé et fait le nécessaire pour que ces roughs soient montré, afin que le travail initial de Miller ne soit pas oublié, effacé, sous son encre ?
Même dans la différence, tout cela est quand même le témoignage d'une oeuvre... à deux.

Philippe Cordier a dit…

sur qu'on est vraiment face à un vrai beau et grand duo, aucun doute

Je ne peux citer de noms sur ceux qui font une mauvaise interprétation, c'est surtout net/forum...et je ne jette surtout pas la pierre, heureux déjà que je suis que certains différencient encrage et crayonné :) Et je ne plaisante pas car même parmi les fans gros lecteurs, et pas forcément très jeunes, je vois passer encore énormément d'ânerie (j'ai encore lu il y a qques semaines une chronique de bd fb qui critiquait la colo en parlant, à l'évidence, de l'encrage)
Moi j'étais seul à l'époque de Strange à m'intéresser au rendu dont tu parles, et vraiment seul, les rares potes qui lisaient ne s'intéressaient qu'aux histoires
Je me souviens comme si c'était hier d'une question que je posais, je devais avoir 14 ou 15 ans, à mon comics shop de l'époque, pour savoir si selon lui les bulles étaient collées avant ou après l'encrage
Il m'a regardé comme un extra terrestre, et n 'a pas répondu
Scarce est vite venu à on secours, me montrant à cette occasion que je n'étais pas le seul fada
J'ai toujours eu du mal comprendre que de vrais gros consommateurs de bd ne cherchent que ça, la conso, sans jamais se pencher sur le process (je parle de très gros lecteurs, pas d'amateurs occasionnels, là c'est normal)

Laurent Lefeuvre a dit…

"J'ai toujours eu du mal comprendre que de vrais gros consommateurs de bd ne cherchent que ça, la conso, sans jamais se pencher sur le process (je parle de très gros lecteurs, pas d'amateurs occasionnels, là c'est normal)".

Et pourquoi tu crois qu'on se retrouve sur TON blog, Phil ?
On a les mêmes préoccupations.
On s'y reconnaît, comme dans un bar où on se sent chez soi.


Pour avoir collecté pas mal de singles du run de Daredevil (Miller/Janson), au hasard des opportunités depuis 25 ans, j'ai souvent été frappé par le "Dear Frank and Klaus" qui ouvrait régulièrement les lettres de lecteurs publiées à la fin.

Je n'ai pas souvenir d'avoir lu ça autrement. Ou très épisodiquement peut-être (Dear Jim and Scott, dear Mark and Dan...)

Sur DD, les lecteurs d'alors semblaient avoir parfaitement intégré le rôle important de chacun. Un duo parfaitement complémentaire.

"The Brave and the Bold" : Un courageux téméraire qui défriche en mode bulldozer (Miller) et un ouvrier consciencieux et artiste qui transforme le chaos en ordre cohérent(Janson).


Je repense alors au livre sur Patrice Leconte de Joub Nicoby : "Leconte fait son Cinéma" (Dupuis).

La joie qu'exprime Leconte quand il cadre lui-même les plans qu'il a pensé bien en amont. IL n'a pas cadré lui-même sur tous ces films, et on sent que ça lui manquait d'aboutir le métier de réalisateur serait donc de cadrer soi-même, plaisir dont on n'a pas toujours le luxe de pouvoir prendre quand il faut allier tournage et budget de tournage.

J'y vois un raccourci du combo Miller/Janson : Penser, préparer, rêver une histoire par son tempo, son récit, son ton... et pouvoir aboutir chaque case, dessin, lumière couleur, le tout pour un épisode mensuel, cela implique un ou plusieurs assistants chevronnés, de confiance, qui prolongent et enrichissent la vision initiale.

Toujours dans la même BD sur Leconte (sur le tournage du Maigret avec Depardieu), il y a cette séquence où Patrice Leconte discute du décor d'une pièce avec le décorateur. Page 127.

Décorateur : "(...) J'enlèverais bien ces deyx cadre. Je trouve qu'il y a u un truc qui gêne à l'image."

Leconte : "Mouiii... Mais enlève celui de gauche aussi, alors."

Décorateur : "Je sais pas... non, je crois qu'il faut le laisser."

(case muette des deux même).

Leconte (ironique): "Bon. Fais comme tu veux. C'est ton film après tout.)


Voilà la relation entre dessinateur et encreur : l'encreur est un décorateur qui peut parfois avoir le dernier mot, pour le meilleur quand il comprend ce qui peut améliorer le film (Janson avec Miller)... ou le pire quand il compromet le résultat par une idée peu heureuse.

Philippe Cordier a dit…

C'est vrai Laurent le duo était très bien perçu comme tel par les lecteurs us et ton analyse est super pertinente, comme d' hab, avec en prime un bouquin, celui sur Leconte, que je conseille fortement au passage
L'analogie encreur/décorateur est intéressante

Comme je suis un peu tordu par moments j'aime aussi celle là : en musique le batteur forme le socle et le guitariste enlumine. C'est pourtant lui la star aux yeux du grand public
En dessin, pour les duos du niveau que l'on cite là le socle, la fondation est posée par le dessinateur/batteur et l'encreur est le guitariste, il enlumine, et pourtant c'est le "batteur" qu'on garde en tête :)

Lionel on ne le saura jamais, même si Miller seul à prouvé qu'il brillait aussi, ces années d'expositions sur DD fondatrices et Klaus y joue un rôle fondamental

Frédéric Steinmetz a dit…

Ce qui est fascinant dans toutes ces images, c'est l'humilité qui peut en ressortir. En tout cas, à cette époque. Que Miller laisse à Janson cette liberté, au risque de voir son rough (Elektra par exemple), complètement réinterprété, ça me fait beaucoup réfléchir. Car il y a tout de même une histoire d'égo dans tout cela. Et comment le dessinateur accepte que l'encreur puisse s'adapter afin de produire une planche, une image qui est vraiment le résultat de 2 styles qui fonctionnent ! Je me demande toujours où se situent le respect, l'efficacité et la complémentarité. Et surtout au service de qui ? Le lecteur en priorité ? Ou les artistes qui doivent garder le plaisir dans une association qui pourraient empêcher un désir d'émancipation et d'expérimentation. Parce qu'il y a ce risque... (il n'y a qu'à voir la collaboration entre Jim Lee et Scott Williams qui fonctionne, en apparence,sur de l'automatisme)

Philippe Cordier a dit…

Alors ce n'était pas forcément toujours aussi rose que l'histoire ne l'écrit, sans être du conflit non plus
Miller voulait lâcher un peu pour d'autres projets, ce n'était pas que le plaisir de la collaboration
Et Janson avait des velléités de dessin que ces roughs lui permettaient
Je sais qu'il y a eu au moins quelques légères tension, au travers un exemple de la bouche de Klaus : sur le visage en gros plan d'Elektra il a considéré, à juste titre, que le résultat final était de lui, et a signé la page puis apporté à Marvel
C'est en voyant le comic imprimé qu'il a découvert la signature de Miller que ce dernier aurait ajouté juste avant l'impression quand il est passé dans les locaux et a vu la page

Ca se comprend mais comme tu dis il y a toujours une question (légitime) d'ego

Philippe Cordier a dit…

Ca se défend oui

Si on enlève ce qu'il a "juste" scénarisé, après DD et sans KJ:


Elektra Bizzare Adventure 1981
fait sur un papier duo tone piqué chez Klaus :)

Wolverine 1982
Très gros succès tout de même, sans Klaus,

Ronin 1983
L'approche japonisante a du dérouter autant que l'absence de Klaus

Elektra Lives Again 1990
Sans Klaus mais avec un énorme apport colo de Mme Varley


Sin City 1992
Transformation de son style et à partir de là, plus "besoin" de Klaus il est identifié à 100% graphiquement, et ça roule tout seul,

Jerome ZeFrenchGeek a dit…

Je donnerais cher pour pouvoir lire ce mag/fanzine, ha ha
Ca fait des années que je lutte pour la reconnaissance des encreurs mais aussi des lettreurs, ce n'est pas pour rien que certains d'entre eux sont des "stars" (toutes relatives, notez les guillemets), Tom Orzechowski sur les X-Men de Byrne ou John Workman Jr sur le Thor de Walt Simonson par exemple.
Et ne parlons pas des coloristes qui peuvent sublimer ou détruire une case, suivant leur technique et/ou talent.
Bref, la chaine de production américaine de comics à ses raisons d'exister, même si malheureusement beaucoup de lecteurs de BD franco-belge ont encore un peu du mal à comprendre l'importance de chacun de ses membres.

Fletcher Arrowsmith a dit…

Bonjour Fred,

une entrée passionnante. De mon côté le process de création m'intéresse de plus en plus et je passe désormais plus de temps à chercher sur le net ou dans des bouquins à la maison des anecdotes sur la construction de l'oeuvre, que le récit en lui même.

Comme d'autres j'ai été très surpris de voir comme Kalus Janson recadrait certaines attitudes ou certains visages en leur donnant une orientation bien différente des intentions de Frank Miller sur ses "rought". On est clairement, à mon avis, dans un travail de dessinateur et plus d'encreur.

J'aime bien la réflexion de Lionel sur le désamour actuel de John Romita Jr. Déjà car, comme d'autre dessinateurs de comics, le rendu final de sa proposition dépend de l'encreur. C'est fou comme des soit disant expert en comics ou grand consommateur qui nous font des leçon à tour de bras sur le net peuvent occultés, souvent volontairement, ce fait là. Sur son FF #35 c'est flagrant comme la qualité des planches changent en fonction de l'encreur (dessinateur pour Janson). Et puis il y a la partie art séquentiel. Actuellement des "bons dessinateurs" style blockbuster-comics pop corn on en voie à la pelle. Par contre plus rare sont ceux qui savent raconter quelques choses à travers des cases et des planches.

Fletcher Arrowsmith a dit…

Phil (et pas Fred je me mélange les pinceaux aujourd'hui),

pour en revenir à Miller, je n'ai rien vu sur le blog à propos des planches qu'il a produite, sur encrage de Bill Sienkiewicz, sur HEROES FOR HOPE STARRING THE X-MEN (segment sur Wolverine scénarisé par Harlan Ellison, à mon avis fortement influencé par le script de Claremont voire même c'est un choix de Miller). tu as quelques choses là dessus ?

Philippe Cordier a dit…

Welcome Jérôme. Les lettreurs, et coloristes, mériteraient chacun un blog
Le lettrage est super important, et passionnant. Rien qu'à lire et relire Eisner disant "tu crayonnes/rough, tu fais ton lettrage PUIS tu dessines" ça montre l'aspect primordial
Je ne parle pas assez de lettrage tiens, à méditer


Je suis bien moins capable de parler colo par contre, juste "j'aime ou j'aime pas" pour simplifier

Fletcher je suis comme toi et moins je lis de comics plus je lis SUR les comics
Je ne vais pas revenir sur le désamour de JRjr dont tu parles mais pour faire court c'est l'une des principales motivations pour faire mes deux gros pavés Storytellers, et ma petite victoire fut de recevoir quelques mails de personnes pas hermétiques mais assez insensibles au Junior, qui l'ont découvert en crayonnés ainsi

Philippe Cordier a dit…

heroes for hope je croyais en avoir causé mais je ne trouve plus, y a trop de choses sur Miller : )

C'était hyper clases en tout cas, un duo détonnant

L'Anonyme a dit…

"Certains d'entre eux sont des "stars" (toutes relatives, notez les guillemets), Tom Orzechowski sur les X-Men de Byrne ou John Workman Jr sur le Thor de Walt Simonson par exemple."

Orzechowski / Workman / Klein : ahh, ma Sainte Trinité du lettrage ! :-) (au moins pour les lettreurs de profession)
(et Starkings quelque part en bas de la croix)
Prenez-moi pour un fou mais je les collectionne aussi plus ou moins indirectement (leur présence... ca peut jouer aussi !) sur les originaux.
Ma première Orzechowski, ça m'a fait quelque chose.

Paul Raffy a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Paul Raffy a dit…

Je ne sais pas si vous avez déjà vu les roughs de Frank Miller pour Wolverine.
Mais ils étaient à peine plus détaillés que ceux qu'il a faits pour DD quand il a laissé plus de place à Janson.
Joe Rubenstein a fait également du beau boulot à l'encrage, dans un style complètement différent...

http://www.lostsoti.org/mycomicart/artgallery/images/MillerWolverinePage8.jpg
http://www.lostsoti.org/mycomicart/artgallery/images/MillerWolverine3page21.jpg

Gilles a dit…

J'ai la chance d'avoir ce fanzine.
Je préfère le trait de Miller à celui de Janson et cependant l'embellissement de Janson sur Miller est indéniable. Le plus surprenant effectivement, ce sont les "libertés" prises par l'encreur sur certaines planches. Le gros plan d'Elektra, ce n'est plus le même dessin, et sans doute pas la même intention non plus. Le personnage est très adouci. Et sur le suivant, le portrait en pied avec costume blanc au soleil volant, qui est celui d'une renaissance, j'ai l'impression inverse : Janson refait le décor et apporte toute l'ambiance avec la couleur, et l'impression que me donne le personnage est celle de plus de dureté que sur le rough. Quant aux motifs en forme de croix près des oreilles, une volonté de KJ "d'enfoncer le clou" de l'idée de résurrection ? (je reconnais j'ai honte...)

Paul Raffy a dit…

Et Miller encré par Sienkiewicz sur heroes for hope, c'est là :
https://philcordier.blogspot.com/2017/05/charity-books.html

Philippe Cordier a dit…

Paul tu est archiviste pro? -) Merci
par contre je ne suis pas d'accord sur les Wolverine, ses crayonnés, sans être ultra poussés, sont bien plus prècis que sur la dernière période de DD, glrobalement, il y pose même les noirs
Reste que Rubisntein avait du taff


Gilles pour moi les boucles sont les mêmes mais avec un éclat/brillance en forme de croix
Christique? Pourquoi pas

les boucles me renvoient à cette "erreur" de boucles ne bougeant pas même quand le visage est penché
http://3.bp.blogspot.com/-rlBatSPrcRU/UECy0BzcXnI/AAAAAAAAIJk/cD0LUObIYQw/s1600/Miller+DD+175p01.jpg

Fletcher Arrowsmith a dit…

Merci Paul pour le lien. J'avais beau chercher, mes mots clés n'étaient pas les bons.

Je prends avec plaisir pour compléter mon article (1 ou 2 anecdotes que je ne connaissais pas).

Paul Raffy a dit…

@Phil: je ne suis pas archiviste pro 😉, j'ai simplement utilisé la fonction de recherche de blogger.
J'ai entré "Miller Sienkiewicz Ellison" dans la barre de recherche de blogger. Et là... BINGO !
J'ai eu du bol car c'est malgré tout un peu aléatoire : si j'avais entré "Miller Sienkiewicz Wolverine", ça aurait donné que dalle; Il faut que tous les mots entrés soient dans le texte de l'entrée recherchée.
Mais en entrant, par exemple "Miller Sienkiewicz", ça permet déjà de dégrossir.

Philippe Cordier a dit…

en fait oui ca semble un peu aléatoire, mais je crois que j'avais tapé heroes for hope, le nul
Bravo en tout cas on a la chose

L'Anonyme a dit…

Pour ceux que çà pourrait intéresser, un prototype de Marv de Sin City par Miller a fait brièvement son apparition chez un marchand d'art américain avant d'être vendu très rapidement.

Bien qu'ayant lu Sin City dès ses débuts, je ne connaissais pas ce dessin, aussi je vous passe un lien résiduel (probablement éphémère, ne tardez pas, rien que l'annonce a déjà disparu chez le marchand !) :
https://mcusercontent.com/a0a2772b95ba570ba2b445e5e/images/dd095e79-29db-e435-b81b-5fa181dfbb8f.jpg

"
Frank Miller
Marv
Early concept illustration
Circa 1990-91
10.25 x 11.5
"

Philippe Cordier a dit…

vu hier et je suis un peu surpris car spontanément je ne l'aurais pas mis de cette période là
mais c'est intéressant

L'Anonyme a dit…

Ca se rapproche de ce qu'on voit de Marv dans le tout premier récit de Sin City (le part 1 du DH 5th anniversary special) mais tu as raison, il y a encore un décalage, et le "circa" indiqué est peut-être sujet à caution...
Tu le verrais datant de quand, ce dessin, plutôt 1988-1989 du coup ?

Philippe Cordier a dit…

bizarrement, si le visage fait clairement penser à du "pré Marv" j'aurais daté l'encrage d'après les début, façon yellow bastard
On ne saura pas