Le nom de cette entrée n'est pas le dernier titre de Florent Pagny, mais la suite d’une entrée du mois dernier à l'occasion de laquelle j'évoquais le lettreur Patrick Brosseau (à ne pas confondre avec le "rigolo" du sud)
Laurent (Lefeuvre) a mis, en commentaire, le lien vers des tuto de Brosseau, ultra intéressants
c'est là
En voici mon résumé/teasing
Pat Brosseau montre le genre d'exemples qui étaient donnés à des apprentis lettreurs chez Marvel, il y a quelques décennies, sur des titres maison.
Superbes
Je considère que si bien des dessinateurs français sont de très bons lettreurs manuels sur leur planches, c'est malgré tout un art qui disparait,et ce sont les américains qui ont plusieurs longueurs d'avance en matière de maitrise du lettrage digital
Brosseau expose ici du digital, et du manuel. En bas il a son lettreur manuel et à côté digital, basé sur sa police manuelle
Ca se fait aussi en nos contrées (la police du meilleur lettreur français, Remy Bordelet fut d'ailleurs conservée ainsi grâce, il me semble, à Thierry Mornet)
Brosseau explique la subtilité d'un choix de typo, en fonction du type de dessin : doux/cassant...
John Workman était réputé, entre autres, pour placer des textes au centre d'une bulle, avec beaucoup d'espace, surtout sur Simonson
D'autres devaient d'abord voir comment faire rentrer des textes longs (Tom Orzechowski n'est pas cité mais il est concerné bien sur, du fait de son travail avec Claremont)
L'approche d'un titre change radicalement l'ambiance
Idem pour le choix de traitement d'un texte off et de son cartouche
J'apprends à l'occasion de cette entrée qu'il faut, idéalement, veiller à ce que l'épaisseur de la "queue du ballon" soit fonction de la hauteur d’une lettre
Enfin, en dehors de ses tuto, Pat Brosseau a aussi mis ça en ligne : les tarifs sous l'ère Shooter, 1983!
Il a raison : ce qui est flippant et que même en tenant compte de l'inflation, il n' ont pas bien changés, selon les compagnies bien sur