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lundi 2 octobre 2017

Tout Laurent Astier!



Sympa, doué, versatile, influencé comics mais pas que, ce jeune homme (hé, il est plus jeune que moi!) a, mine de rien, déjà 15 ans de carrière
Pour cet évènement, les bibliothèques de Châteauroux, la ville où il réside, lui ont offert leurs espaces pour présenter l’ensemble de son travail
Une centaine de planches originales, des illustrations, des recherches de personnages, des pages de story-board, de scénarios, de la documentation, des photos de repérages…
Rétrospective jusqu’au 02 12
C’est loin de chez moi mais si des visiteurs de ce blog sont dans les parages, qu’ils hésitent pas. C’est le genre de choses que j’aime visiter, et dont j’achète souvent le catalogue d’expo quand il existe
Un peu de making of, envoyé par Laurent
Il attaque par l’affiche qui englobe l’expo et d’autres animations
Rough

Photo du crayonné
  Version finale
 Pour l'affiche de son expo, Laurent tente de "s'incruster" dans le dessin initial, mais ce n'est pas son univers
Le voici, "isolé"...
et le fond transformé, avec ses perso
et voilà
Chouette non?


vendredi 10 mars 2017

Face au Mur

 J'aime bien le travail de Laurent Astier, depuis pas mal de temps
Il a un style qui me parle, entre une forme de réalisme retenu poussant vers une crédibilité nécessaire aux thèmes abordés, et un côté cartoony suffisant pour créer une légère distance avec le propos
Il bosse beaucoup sa narration, ses ambiances et, ce qui ne peut que me plaire, son encrage.
Il sort en fin de mois un pavé de 160 pages, chez Casterman, 
Je suis nul en résumé, alors je dirais juste que suite à un atelier dessin dans une prison, Laurent rencontre Jean-Claude Pautot, un ancien gangster repenti. Et ils vont raconter, ensemble, l'histoire de Pautot.
Si vous voulez un avis un poil plus long reportez au petit article que j'ai commis dans le tout dernier numéro de Zoo 
Graphiquement ça tape fort, avec ce genre d'intro qui met de suite dans l'ambiance
 Laurent a eu la gentillesse de me fournir du matériel pour ce que Zoo n'a pas la place de montrer, mais qui est l'une des raisons d'être de ce blog : du making of
Merci à lui
Une double page en version découpage
 la photo du crayonné
 L'encrage, et son lavis
 lavis qui sert de base à la seule étape non traditionnelle (donc sur ordi) du boulot : la mise en couleur
Amusez vous à comparer les étapes, moi j'adore ça
 Sur celle ci il manque le crayonné mais les autres étapes sont là. Qui vient régulièrement sur ce blog saura rapidement dire quel est le géant qui a inspiré ce découpage, et de quel album vient ce clin d’œil.
Classe!
 
 
Pour les curieux, et gens de bon goût, allez voir le blog que Laurent tient pour exposer, en BD, la genèse de cette histoire. C'est et c'est super intéressant

jeudi 12 avril 2012

Polar Eisnerien

Mais quoi de plus évident que d'associer les mots Polar et Eisner
Et bien Laurent Astier l'a fait, en image, avec une affiche qu'il vient de réaliser pour le festival du polar à Toulouse (octobre 2012). 
Ebony et son boss dans une illustration carrément bien. 
Des infos,

dimanche 27 novembre 2011

Une Affaire de BD

Ma pile de BD à lire (+ mags, essais, livres...) menace de faire crouler la table de chevet, et pourtant je suis me suis d'abord jeté sur un livre qui m'a "obligé" à relire les 3 précédents
Que voici une lecture non reposante. Mais incontournable
Ce tome 4 termine une fresque d'environ 700 pages (re-lues en 12 heures, ca fait masse :-)
Denis Robert, que l'on ne présente plus, rend les affaires Clearstream (et ce qui peut en être associé) intelligibles. Ce qui rend le tout d'autant plus effrayant.
Une vision personnelle, posée (sans voyeurisme sur la vie privée, et brillant sur le domaine public) mais qui ne laisse jamais le lecteur perdu dans les méandres de ces hautes sphères de la politique/finance/magouille.
Un propos si complexe aurait pu laisser la narration à la porte et se paumer dans des textes surabondants. Et bien non. Du tout. Son ami Lindingre à très intelligement découpé le tome 1, imposant une narration BD bienvenue. Laurent Astier se charge de dessiner sur ce storyboard (du Lindingre pur eut été d'un goût étrange étant donné le sujet et son sérieux) Dès le 2 il était évident qu'Astier n'a besoin de personne pour raconter une histoire. Il s'occupe seul des 3 tomes. Le plaisir est réel pour le lecteur. Un sens du dessin tel qu'il arrive à l'oeil de se poser, dans une histoire réelle prenante et nerveusement pas toujours évidente, pour admirer l'art du cadrage, de l'ellipse ou de la métaphore graphique. C'est limpide, le trait est sûr, nerveux, efficace. Peu d'auteurs seraient capables de rendre lisibles et intéressantes, visuellement, tant de scènes de "talking heads", de salles d'audience, de discussions...Un grand coup de chapeau. Je ne sais pas si Denis Robert s'est aussi approprié un peu le langage BD ou si cela ne vient que du dessinateur, mais le final est une grande réussite.
Le fond et la forme se rencontrent pour donner quelque chose d'assez inclassable  : autobio, témoignage, récit, enquête, polar, pamphlet, roman, exutoire... un livre.

mercredi 7 avril 2010

La BD des Affaires

Laurent Astier fut, pour moi une révélation suite à la lecture de sa très belle histoire, Aven, racontée avec son frère Stefan.

Même s’il est loin d’avoir besoin de l’appui d’un petit blog comme le mien, le récent, et mérité, prix France Info de la BD d’actualité et de reportage (pour les 2 tomes de l’Affaire des affaires- Dargaud) reçu avec son scénariste, le journaliste Denis Robert, me donne l’opportunité d’en causer deux minutes

Aven était donc déjà une bonne histoire, bien dessinée, ce qui, en soi, est suffisant


Puis Laurent Astier, seul cette fois, m’a emballé avec Cellule Poison (encore Dargaud) (3 tomes parus, 2 en « attente »)


J’aime la sobriété du trait, la narration limpide, et un choix de couleurs à la palette réduite, collant à l’ambiance et au récit
Un exemple de n et b
et couleurs



Il travaille vite et bien, et on le retrouve, en parallèle de Cellule Poison, sur cette BD incontournable qu’est l’Affaire des Affaires, sorte de vulgarisation intelligente et partiale, forcément, sur l’affaire Clearstream. Sortir de la lecture de ces 2 volumes (sur 3) en ayant l’impression d’avoir compris le principe de l’affaire, appris des choses, et en plus apprécié l’histoire, ca s’appelle un tour de force . Tour de force à mettre au crédit d’un scénariste atypique, d’un storyboarder (du tome 1) également atypique, Yan Lindingre, mais surtout de Mr Astier qui fait là un travail narratif colossal





Que le thème ne vous effraie pas, foncez

Rien à voir, mais j'adore la présentation qu'il fait de lui même, sur ce questionnaire de l'Express.fr


Et…




Oh, et allez donc visiter le blog de l’auteur, touche à tout graphique à suivre de près