Laurent Astier fut, pour moi une révélation suite à la lecture de sa très belle histoire, Aven, racontée avec son frère Stefan.
Même s’il est loin d’avoir besoin de l’appui d’un petit blog comme le mien, le récent, et mérité, prix France Info de la BD d’actualité et de reportage (pour les 2 tomes de l’Affaire des affaires- Dargaud) reçu avec son scénariste, le journaliste Denis Robert, me donne l’opportunité d’en causer deux minutes
Aven était donc déjà une bonne histoire, bien dessinée, ce qui, en soi, est suffisant
Puis Laurent Astier, seul cette fois, m’a emballé avec Cellule Poison (encore Dargaud) (3 tomes parus, 2 en « attente »)
J’aime la sobriété du trait, la narration limpide, et un choix de couleurs à la palette réduite, collant à l’ambiance et au récit
Un exemple de n et b
et couleurs
Il travaille vite et bien, et on le retrouve, en parallèle de Cellule Poison, sur cette BD incontournable qu’est l’Affaire des Affaires, sorte de vulgarisation intelligente et partiale, forcément, sur l’affaire Clearstream. Sortir de la lecture de ces 2 volumes (sur 3) en ayant l’impression d’avoir compris le principe de l’affaire, appris des choses, et en plus apprécié l’histoire, ca s’appelle un tour de force . Tour de force à mettre au crédit d’un scénariste atypique, d’un storyboarder (du tome 1) également atypique, Yan Lindingre, mais surtout de Mr Astier qui fait là un travail narratif colossal
Que le thème ne vous effraie pas, foncez
Rien à voir, mais j'adore la présentation qu'il fait de lui même, sur ce questionnaire de l'Express.fr
Et…
Oh, et allez donc visiter le blog de l’auteur, touche à tout graphique à suivre de près
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