Rechercher dans ce blog

dimanche 6 mars 2022

Les pleines pages de Todd

 Une entrée TRES lourde en images car j'avais envie de montrer toutes les pages 1 (avec leur couv) de tous les épisodes, sans exception, que Todd McFarlane a dessiné, de Amazing Spider-Man (avant qu'il ne scénarise le titre solo donc)

C'était une période fun. Il y a plein de maladresses, de tics, de choses étranges mais aussi des fulgurances, de l'énergie et vraiment le maitre mot : FUN

Je n'avais pas remarqué, à ce point, l'importance des mains chez TMcF, même pas forcément bien dessinées, elles jouent un grand rôle, souvent en "caméra subjective"

Au début il y a Mcleod à l'encre, et j'ai mis plus d'une page sur les épisodes qui, pour moi, furent les plus importants et les meilleurs (découverts à l'époque en vo/single) + la toute dernière page du dernier numéro 






































































40 commentaires:

L'Anonyme a dit…

Classic McSpidey.
'Nuff said.

Laurent Lefeuvre a dit…

C'est un bain de jouvence !
Souvent, je me suis dit que l'effet du run de McFarlane sur Spider-Man tenait de la nostalgie chez moi : l'importance de ses épisodes dans Strange et dans le RCM* Venom (*Récit Complet Marvel - collection de mini-series complètes, ou mini-arcs de 4 épisodes publié chez Lug/)Semic - tout le monde ici doit savoir, mais au cas où !).

Car très vite, je me suis éloigné du Toddler (après une quinzaine de numéros de Spawn, en gros), me disant que, en effet, un dessin tape-à-l'œil ne fait pas tout, quand il n'y a plus d'histoire à développer. En tout cas, une histoire qui me touche. C'était le cas avec Spider-Man (Amazing ET le nouveau titre).

Mais quand je vois tout ce que tu montres ce matin, (je le découvre ce lundi), je réalise que la puissance immersive des cases et des planches de Todd McFarlane, des plans très audacieux, au plus près de Spider-Man, souvent en subjectif aussi (tu le relèves très justement), était, et reste sans doute, comme LA vraie singularité du travail de Todd.

Alors sous cet éclairage, tout ce qui fait sa "réputation" (grand yeux de Spider-Man, foule de micro-traits, et toile d'araignée "spaghetti"...) est peut-être ce qui cache sa VRAIE spécificité : TOUT ceci participe à nous faire rentrer, nous lecteurs, DANS le costume de Spider-Man :

- Les grands "yeux" dans le masque, comme NOTRE fenêtre sur SA vision du monde.
- Les détails-traits-zigouigouis, comme la manifestation d'une vision au plus près des choses.
- La toile-spaghetti comme il la voit LUI : avec tous les détails de structure/texture, quand elle sort de SES poignets.

Le vrai apport de "Todd McFarlane artiste" aurait-il été éclipsé... par la personnalité du "Toddler-escroc-businessman-recordman" ?

Voilà où j'en suis ce matin.

Philippe Cordier a dit…

je me suis en effet également dit que la nostalgie n'explique pas tout, loin de là
Là où je suis moins client, c'est sur le titre solo, car il a mis dans ce titre, dès le début, tout ce qui constitua ses lacunes scénaristiques, ses manques et ses faiblesses, avec, et c'est dommage de ce fait, un dessin au moins aussi bon
Sur amazing il apportait de plus en plus de choses à l'histoire, mais sur un canevas plus riche, plus intéressant, de Michelinie, les deux s'équilibraient, s'apportaient mutuellement
Ajoutons le fait qu'à l'évidence les chiffres de ventes intersidéraux du titre solo ont fait que son editor le laissait libre, ne faisait probablement plus son boulot, et ma préference va nettement à amazing
ça plus le plaisir de le voir évoluer, graphiquement, en direct sur Amazing

Laurent Lefeuvre a dit…

Tout à fait d'accord.
Pour aller dans ton sens, je dirais que les premiers numéros de Spider-Man (McFarlane en solo, donc), sont encore un peu portés par ce que Michelinie a mis en place (tout le côté Peter Parker, MJ, JJJ, May). Mais que très vite, c'est le futur papa de Spawn qui est en germe, et qui prend le pas, avec des derniers récits sombres, creux (Morbius et ses clodos/Morlocks, ou Ghost Rider préfigurent largement les clodos de Spawn, les Malebolgia ou Billy Kincaid déjà en place dans les premiers Spawn).

EN ce sens, les tous derniers Spider-Man par McFarlane sont aussi les premiers Image Comics... publiés sous bannière Marvel, tout comme X-Force sont les pré-Youngblood, bien plus que la suite des New Mutants.

Philippe Cordier a dit…

exactement, et les derniers Wolverine de Silvestri, copiés (mal) sur Jim lee sont ses premiers Cyberforce

Silvestri étant probablement celui qui fit la plus grosse dégringolade en passant de Hama/Wolverine/très bons dessins à cette chose copiée, mal, sur les X-Men, dessinée à la Jim Lee

Laurent Lefeuvre a dit…

Il ne s'en est jamais relevé à mes yeux.
D'une autre façon que McFarlane, lui aussi semble s'être enfoncé dans une voie sans issue et sans recul, sur une idée "bigger than life" de ce qu'ils incarnaient.

Là où McFarlane (au moins) s'est révélé et accompli en un puissant homme d'affaires (pas ma came, mais ça se respecte), Silvestri (que je continue de regarder dans sa période miraculeuse avec Dan Green) s'est perdu en cours de route.

D'ailleurs, il ne dessine quasiment plus.

Je pense à cette théorie de Eisner : "L'Artiste et le Pragmatique" qui doit s'équilibrer en chaque créateur : "lucide et libre".

Après des décennies d'auteurs un peu soumis et résignés au système féodal des "Big Two" (le pendant "Artiste" dominant)... l'inversion complète qu'on a vu chez les fondateurs d'Image Comics (des Pragmatiques accomplis) ont tué l'artiste en chacun.

Une exception, sans doute, le parcours très cohérent d'Erik Larsen avec son Dragon, plus proche de celui d'un Mignola sur Hellboy. D'ailleurs, ça me fait qu'il faut que je me penche sur sa reprise toute récente en VF chez Black and White : ça m'a l'air à la fois pas cher, et copieux !

Vais-je enfin me mettre au Dragon ?

C'est le meilleur moment pour sauter le pas, j'ai l'impression.

Philippe Cordier a dit…

j'ai le même avis sur Silvestri, avec un regret encore plus marqué que pour McFfarlane car comme tu le dis Todd a rebondi, à sa manière alors que Silvestri était, pour moi encore meilleur sur X-Men et Wolverine, pour ne pas rebondir du tout

Larsen est un modèle de vision perso et à très long terme
J'ai uen grande quantité de ses Dragon en noir et blanc et j'avoue être terriblement lassé par la répétition, donc j'ai arrêté, puis repris avec cette version B&W et c'est un vrai plaisir de retomber dedans, sans être perdu
Sans compter que comm pour son père spirituel Kirby, les planches n et b sont intéressantes mais gagnent clairement en lisibilité à la colo

L'Anonyme a dit…

>"Je pense à cette théorie de Eisner : "L'Artiste et le Pragmatique" qui doit s'équilibrer en chaque créateur : "lucide et libre".
Après des décennies d'auteurs un peu soumis et résignés au système féodal des "Big Two" (le pendant "Artiste" dominant)... l'inversion complète qu'on a vu chez les fondateurs d'Image Comics (des Pragmatiques accomplis) ont tué l'artiste en chacun."

C'est marrant, mais vous ne citez pas le cas de Jim Lee.
Il a eu sa longue heure d'errance aussi, mais je trouve que, lui, il s'en est sorti, vous ne trouvez pas ? Si je regarde ces 20 dernières années, et bien, ma foi, "L'Artiste et le Pragmatique", cela lui va assez bien, vous ne trouvez pas ?

L'Anonyme a dit…

(et je repense à quelques uns de ses surprenant dessins produit durant le Covid - dans ses dernières séries - qui ont montré qu'il était parfaitement capable de sortir de son fond de commerce habituel. Je vous en ressort certain si vous avez besoin d'être convaincus.)

L'Anonyme a dit…

NB : je m'aperçois que je ne suis pas totalement clair. Par "dernières séries", j'entendais dans ses dernières tranches de numérotation de dessins produit durant la crise du Covid (il avait eu des périodes d'interruptions)

Philippe Cordier a dit…

je suis assez d'accord, voire complètement
On peut préférer le Jim Lee marvel, qui évoluait, mais objectivement il est très bon aujourd'hui, ne s'est perdu que le temps des premiers Wildcats, et en effet il mélange rès bien le biz et le dessin, bien mieux que ne l'a afait son homogue Quesada quand il était au même type de poste
Un bon exemple de mix, encore meilleur que McFarlane

Franck.Biancarelli a dit…

Oh, en voilà une période que j'ai fui à toute jambes.
Je n' arrive toujours pas à comprendre... Comme aurait dit la dame une sorte de twist dans la sobriété du medium. Quelques décennies plus tard on n'en voit d'ailleurs plus aucune trace, non ?

Philippe Cordier a dit…

quelle période? Amazing du Toddler?!!?? parce que c'est une plutôt très longue période, avec pas mal de styles et d'histoires
Tu peux pas parler de ça non, Car des traces... Venom?

Laurent Lefeuvre a dit…

Jim Lee, je crois que j'ai sciemment évité de le citer, car je ne l'ai VRAIMENT aimé... que pendant 2 ans (arrivée sur Uncanny et tous premiers X-Men.

J'étais fan à la limite du raisonnable.

Mais dès 1991, ses tous derniers X-Men étaient déjà en roue libre. Morphologies uniques Barbie/Ken, tics graphiques, système robot avec Scott Williams : Aussi efficace et froid que Terminator.

Je n'ai pas aimé Wild CATS, ni tous les endroits où il a posé sa patte chez Image/WildStorm (Dragon Deathblow and co). Je l'ai aussi trouvé ombre de lui-même sur Heroes Reborn (une sorte de copie de ses propres clones, à la Bret Booth), et même quand il est arrivé chez DC, je pense à Silence, ce foutu truc de postures iconiques constipées me laissent froid comme pas possible.

Jim Lee, c'est ma débandaison la plus violente qui soit en comics.

À 11-12 ans, j'étais excité par Samantha Fox. À 16, je suis tombé amoureux de Susan Sarandon et Jean Seberg. C'est ça l'idée.

Reste quelques images, par ci-par là, efficaces, techniquement bien foutues, je ne dis pas, mais sans âme.

Je vais vraiment passer pour un snob...

Philippe Cordier a dit…

snob non, mais excessif oui :)
Silvestri oui, il est assez objectivement tombé profond
Lee je suis ok avec toi sur les derniers X-Men, et surtout ce qu'il a fait les 24 premiers mois de Image (Wildcats, Divine right...) puis heroes reborn, vraiment très en dessous
Mais chez DC il y a du bon, voire du très bon, moi j'ai bien accroché aux dessins de son All Star avec Miller par exemple

Philippe Cordier a dit…

l'histoire de Batman par Silvestri me semble être le sommet des arlésiennes

s'ils sortaient une vf icon des premiers Wolverine de Silvestri, je sauterais dessus

Laurent Lefeuvre a dit…

Ah !
Pas lu le All Star Batman !
Chic ! Je vais peut-être nuancer (un peu) mon avis sur Jim Lee!

IL y a tellement de types plus intéressant que lui, dans une veine réaliste, à avoir émergé à la fin des 1990's (je pense à Frank Quitely, des montagnes au-dessus en terme d'imagerie, de narration, d'idée, de renouvellement... de TOUT) que Lee me paraît surtout un glorieux vestige d'une époque.

Il aura surtout apporté une veine qui a bouleversé l'industrie, fait école, comme Neal Adams en son temps. C'est en soi tout à fait remarquable.

J'aime le feuilleter, passer voir sur sa page Facebook comme lors du confinement, en effet, où l'exercice des commissions qu'il a accompli témoignait de cœur et d'enthousiasme que je ne lui avais plus décelé depuis longtemps.

Mais je passe mon tour quand il s'agit d'acheter et de lire.


Philippe Cordier a dit…

j'ai bien aimé ces "aquarelles" dans Hush mais elles étaient en nombre bien suffisant pour moi car à la limite d'un côté prout prout regardez je suis aussi un vrai artiste

Pour revenir à amazing si on regarde les crédits on constate que Rick Parker, très bon lettreur, s'est chargé de tous les épisodes
A la colo, très vintage, Bob Sharen en fait la majorité, et l'excellent Greg Wright une bonne partie
Il m'a déjà dit que les délais étaient régulièrement tellement limites qu'il colorisait sur des photocopies, parfois, des crayonnés, avant même l'encrage!!! Et sur le numéro 322 je n'ose imaginer la pagaille car le crédit va à ..."don't ask" ;)

L'Anonyme a dit…

>"Il aura surtout apporté une veine qui a bouleversé l'industrie, fait école, comme Neal Adams en son temps. C'est en soi tout à fait remarquable."

Maintenant que tu en parles, le "lien de parenté" Adams <-> Lee est pour moi une évidence.
Sans Lee aux rênes opérationnelles de DC, pas sûr qu'Adams aurait repris son vieux projet Batman en jachère pour en faire Odyssey, pour enchaîner ensuite sur toutes les mini-séries DC consacrées à Batman, Superman, Deadman, s'il n'avait pas été en terrain favorable pour lui.

L'Anonyme a dit…

Je ne sais pas/plus si c'est acceptable ou pas (sujet déjà évoqué par Phil ici, et entre nous plusieurs fois)...
J'ai réouvert les plastic bags l'autre jour et, franchement, il y a parfois du très bon (notamment le début de la MS quand Golden encre) et, sur la fin, cela s'affaiblit... parfois terriblement...

Et puis là, c'est un peu le même sujet que notre discussion générale : il manque un vrai scénariste motivé pour diriger le dessinateur et faire réellement quelque chose du projet...

Philippe Cordier a dit…

ou au moins un editor, à défaut de scénariste j'imaginbe,
j'imagine car je n'arrive à lire...rien de Neal Adams donc je ne fais que feuilleter

Franck.Biancarelli a dit…

Mc Farlane, Larsen, toute cette époque, il ne reste pas grand chose, comme apport artistique, non ?
On va toujours trouver deux-trois personnages, peut être même un ou deux artistes qui se revendiquent de cette période mais bon...

Philippe Cordier a dit…

On a déjà quand mêmes les deux créations, qui sont là depuis 30 ans, le Spawn et le Dragon
Graphiquement Larsen est tellement marqué Kirby qu'il n' pas pas de "descendants"
McFarlane a marqué, qu'il ait des suiveurs ou pas, ne serait ce déjà qu'un Capullo
Si on parle histoires de cette période Marvel alors elle a marqué aussi, Michelinie n'était pas un manche et rien que venom est une grooooosse trace

Franck.Biancarelli a dit…

Ouais, enfin, tu fais la différence niveau créativité entre ces mecs et Byrne, ces mecs et Chlaremont, ces mecs et Miller, ces mecs et Sienkievicz, ces mecs et Moore, même à l'étage en dessous, ces mecs et Leonardi, ces mecs et Smith.... Non ?

Philippe Cordier a dit…

évidemment, mais tu jettes le bébé avec l'eau du bain en disant qu'on ne retient rien de cette période, période somme toute assez longue
je mets uene pointe de provoc, mais tu ne saurais m'en tenir rigueur : )
Et si tu parles, en élargissant de l'influence de Todd, Larsen et tous les images guys, alors là on ne peut plus nier un apport considérable, qu'on aime ou pas (et tu sais ce que je pense de toute la première période Image) car ik sont à l'origine du Image actuel, terriblement créatif pour le moins
Et l'exemplarité d'un Larsen tavec sa création (idem Todd/Spawn) a permis de pousser pas mal de jeunes artistes vers le creator owned, comme l'ont fait avant lui des Dave Sim (aujourd'hui "inconnu" d'une géneration)

Franck.Biancarelli a dit…

Oh non, je ne crois pas. Ce n' est pas mon genre. Je suis toujours très mesuré comme garçon. :)

Philippe Cordier a dit…

Et c'est une partie de ce qui fait ton charme

Philippe Cordier a dit…

ils ne le souhaitaient pas en effet, néanmoins je pense que certains grands noms ont bien émergés, même si pas forcément au niveau des autres en ego, je citerais juste ceux qui sont de mon "style" et qui sont bien demandés, et/ou sont aussi partis sur du creator owned : Samnee, Aja, Marcos Martin

Philippe Cordier a dit…

là encore peut etre pas dans les même proportions, mais Samnee sur DD je pense oui, avec le scénariste qui va bien aussi bien sur
Martin s'est fait repéré, puis suivre, mais je doute pour les ventes
Aja ne ne sais pas si les ventes ont suivi


maintenant c'était une bulle, gadget comme tu dis, spéculative et tout donc quelle que soit la mega star potentielle personne n'atteindrait ces zones de ventes aujourd'hui

Franck.Biancarelli a dit…

Il me semble qu'il faut aller chercher les stars plus du côté des scénaristes.
Millar, Bendis, Kirckman, Brubaker etc. Ce ne sont plus des tout jeunes mais ils viennent après ceux dont on parle et on acquis une sacrée renommée, non ?
(Je mets des "non ?" partout parce que je ne suis pas bien sûr de moi).

Philippe Cordier a dit…

oui c'est sur, Marvel a clairement braqué ses projo sur les scénaristes, au départ des Image guys, allant même les chercher hors comics dans les années 2000 (un effet des editor made in Vertigo comme A Alonso) créant au passage un bon mécontentement chez des dessinateurs

L'Anonyme a dit…

Dans ce cas, chez Marvel, on est quand même dans un paradoxe...
Les scénaristes sont starifiés, ok, je souscris.
Mais rien de vraiment très lisible dans beaucoup de titres au résultat... Très souvent, trop souvent, du très routinier... Et je ne parle même pas des cross-overs.
Je me demande si les encyclopédie des comics ne retiendront pas dans 20 ans (comme pour les années 70 ?), de la période actuelle, surtout des titres notables mais "à la marge" (je me risque à un exemple, qui paraîtra sans doute malvenu associé au terme "à la marge" pour certains, mais je m'y risque, car j'aime bien le perso : America Chavez)

Philippe Cordier a dit…

je parle plus des années 2000, je ne suis pas assez au fait des années actuelles pour juger de tendances, de mise ne lumière scénaristes ou dessinateurs

L'Anonyme a dit…

Ben, sans être au taquet de mon côté également, on voit des gens comme Hickman qui sont quand même bien mis en avant.
Et quand à aller chercher en dehors du comics, et bien, çà se fait encore : regardes Ta-Nehisi Coates sur les séries Black Panther. J'ai même vu passer un jour un article sur le sujet dans Time Mag.

L'Anonyme a dit…

Mine de rien, tiens, en repensant à McFarlane : il n'était pas manchot en terme de productivité, quand même, sur Spider-Man...
En vitesse de croisière, il assurait crayonné et encrage, et certains mois, il arrivait même à dessiner un numéro supplémentaire ou sur une autre série (dans ce cas, souvent, mais pas que, il était aidé à l'encrage) Pour un type avec un style tout en petits bidules, il était sacrément travailleur à cette époque.

Larsen aussi d'ailleurs. L'expérience de Savage Dragon nous a montré qu'il en a sous le pied, lui presque en continu depuis 30 ans.
On pourra dire ce qu'on voudra de certains Image boys, certains étaient ou sont restés des bosseurs...

Philippe Cordier a dit…

Larsen a tjs dépoté, et le style va avec
McFarlane faisait un autre titre régulièrement!? lequel je suis curieux

L'Anonyme a dit…

Début 1988, alors qu'il vient de passer sur Spider-Man, il restera encore 6 mois sur Incredible Hulk (je ne pense pas que les travaux sont "décalés" dans le temps - cad qu'il aurait pris de l'avance à un moment - car il était déjà occupé en "doublon" sur ses engagements en doublon juste avant : Infinity inc <-> Hulk puis Hulk <-> Detective comics (Year 2)
Sur les Hulk de la période de transition Hulk <-> ASM, c'est lui qui encre (c'est pourquoi McLeod signera les encres de ses premiers ASM - je pense que Mcf n'avait mécaniquement pas le temps de tout faire...)

Installé sur Amazing Spider-Man, il signe en même temps :
- le "What The" #3 fin 88
- le cross-over "Invasion" pour DC début 89 (pour les Invasion, il est la plupart du temps assisté à l'encrage)
- les 6 numéros d'été, donc double ration, pour ASM sur "The Assassin Nation Plot" (#320 - #325 - pas de doublure à l'encrage ici !) à l'été 89

Il n'est pas exclu que durant cette période, il ait aussi signé l'histoire du Prowler vue dans l'annual 10 de Spectacular Spider-Man. Je n'en mettrai pas ma main à couper cependant (l'annual est sorti durant l'été 90). Il est possible qu'il ait signé cette histoire en fin de run sur ASM début 90.

Philippe Cordier a dit…

et ben bon sang c'est quasi du Romita jr ça!!
Je pensais qu'il avait fait Hulk puis Amazing, mais déjà rien que tout ce que tu cites là, chapeau

L'Anonyme a dit…

La seule faille à mon raisonnement serait qu'il y ait un décalage d'une manière ou d'une autre, mais je n'y crois pas vraiment (c'est trop "bouchonné" en amont en 86 et 87 - je ne te parle même pas des extras, en dehors de ce que j'ai cité, comme GI JOE sur lequel il a travaillé aussi).
Bon, modérons un peu les Invasion car ils ont quand même des layouts et parfois des finishes de Giffen, mais on peut compter 1 numéro et demi en prestation totale en vrai (en incluant l'encrage).

En fait, pour résumer, je pense que McF était capable dans les années 86-89 de signer à la régulière, en moyenne, par mois, l'équivalent de deux numéros crayonnés et un à l'encrage.

Ma conclusion définitive serait de dire que çà bossait dur dans ces années là chez Marvel : Byrne signait plusieurs titres par mois, Lim aussi (oui, je sais... :-), JR JR faisait fréquemment 2 numéros, et donc McF...
Et il y a ceux qui j'oublie probablement dans mon envolée...


Philippe Cordier a dit…

c'est ça
Simonson dessinait et scenarisait tout en faisant du scenar à côté
Plus même si je n'aime pas Bagley était dans le même type de potentiel
et si on se met à évoquer ceux qui tombaient leurs 22 pages sans aucun loupé sur de très nombreuxx mosi là des editors actuels tombent dans les pommes