L'un des auteurs régulièrement sur ce blog, ami et également habitué du mag Black & White Stories, a eu les honneurs des Cahiers de la BD (numéro toujours dispo me semble-t-il)
Lorsque Franck Biancarelli (vous l'aviez reconnu?) m'a demandé si j'étais intéressé pour "héberger" l'histoire qui fut publiée dans les Cahier, je n'ai pas bien hésité
Voici ce très beau récit muet qui, s'il vous rappelle la tragédie du petit Alan Kurdi, n'est certainement pas dû au hasard.
Et le titre me direz vous?
Laissons la parole à Franck :
Nicolas Tellop, le rédac chef des Cahiers, lui a trouvé un nom parfait à
cette histoire :
Itzpapalotl (« Papillon d'obsidienne ») était, dans la mythologie aztèque,
une déesse guerrière redoutable et squelettique qui a régné sur le paradis de
Tamoanchan, le paradis des victimes de la mortalité infantile.
9 commentaires:
La bestiole est saisissante de crédibilité et de poids.
La documentation photo du décor s'est faite avant ou après le découpage du récit ?
Frank passera très probablement, et pourra répondre
Bonjour.
Tout d'abord merci Phil d'avoir hébergé cette histoire.
Elle a été finalisée pour "Les Cahiers de la BD" (j'avais fait les roughs juste au moment du drame un peu pour l'exorciser) car j'étais très heureux de ce long dossier de quelques 16 pages .
Pour autant, "Les Cahiers ..." c'est de la presse donc une fois le moment passé l'histoire était vouée à disparaitre.
Grace à ce blog elle peut être consultable éternellement.
Pour cette affaire de photo, je ne comprends pas bien la question, est-il possible de préciser ?
(Au passage la bestiole est à peine un décalage d'un animal des profondeurs qui me fascine, la pieuvre Dumbo).
Bonjour et merci pour la réponse.
Il me semble, mais je peux me tromper, que la plupart des décors sont des photos, scannées ou pas, qui ont été retravaillées. Si c'est le cas, si elle tombent juste dans leur placement ce qui me semble acrobatique pour le dessinateur, je me demandais si elle avaient été prises avant le découpage, qui de fait s'y adapte, ou après, pour correspondre au découpage.
Peut-être aussi qu'elles ont une tout autre provenance, capture d'écran ou autre.
Mais encore une fois je peux totalement me tromper.
Ah non, non. Il n'y a pas de photos incrustées.
Du tout.
C'est étonnant ce truc de la photo, j'ai eu le même questionnement avec Philippe sur d'autres pages.
J'ai fait cette histoire cet été en Corse. Le soir après le travail, j'allais me baigner puis avec mon téléphone je prenais parfois des photos pour m'aider, mais tout est dessiné.
L'endroit où la documentation photographique est la plus présente c'est la dernière page.
Concrètement j'ai ouvert une photo dans ma visionneuse, puis j'ai ouvert Photoshop et j'ai commencé à peindre le sable, dans Photoshop, un peu comme on peindrait sur le motif.
Mais si vous regardez bien, vous verrez les coups de pinceau un peu partout.
Je ne sais pas si je suis très clair.
Ah si quand même... Page deux image 6 et page 5 image 6 aussi, sur de toutes petites surfaces, en bas à gauche, page 02, par exemple j'ai utilisé une sorte de filtre photoshop trouvé soit dans le menu pixellisation soit dans le menu esthétique, je ne sais plus, qui produit un résultat comme s'il y avait un effet de type marbrure / hydrographie. Mais vraiment sur une toute petite surface dans les deux cas.
Merci beaucoup pour ces précisions. Vous avez été très clair, et c'est très intéressant.
J'avais vu en effet les " coups de pinceau" d'où ma suggestion de photos retravaillées. De près, en effet, on voit le dessin, l'intervention de la main humaine. Mais l'ensemble, côté décors, a un côté photoréaliste qui rajoute au trouble ressenti avec le dessin plus "dessin" du garçon. Un joli effet par contraste selon moi.
C'est très beau.
L'album sortit au Lombard (Green Witch Village), scénarisé par Trondheim, me fait de l'oeil depuis quelques temps. J'ai cherché en vain l'existence d'une version n&b. Peut-être à venir aux Editions B&W ?
Who knows... Et je confirme que ce livre est très bon
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