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vendredi 5 novembre 2021

Raconter

 

Ce dessin/couv de Will Eisner, pour l'un de ses ouvrages pédagogiques, a toujours été de ceux qui me plaisent  
Il résume plein de choses

Eisner a toujours dit, en gros, "peu importe comment tu dessines, ce qui compte est ce que tu dis"

Facile à dire avec son niveau de dessin, mais il est vrai qu'un beau dessin qui raconte mal, ou qui raconte des choses sans intérêt, ne va pas loin en BD

Il résume sa pensée en peu de pages, que voici







Alors bien sur c'est une base, une forme d'idéal épuré, et bien des types de récits s'effranchissent de cela. Quand c'est volontaire pas de soucis, mais cette base reste solide

Cette entrée me donne un pretexte pour montrer à nouveau deux des illues qui sont de loin parmi mes préférées d'Eisner et qui, là encore, racontent beaucoup, et avec une maestria graphique qui ne gâte rien



Je profite enfin de cette entrée pour rappeler que la campagne Ulule KI pour l'énorme livre d'entretiens Eisner/plein de géants, Shop Talk, est en cours

2 commentaires:

L'Anonyme a dit…

Désolé, je fais mon touriste, là, mais il faudra que je me renseigne un jour sur ces quais délabrés de Brooklyn dont on ne voit plus maintenant que les poteaux... Visiblement, à un époque assez lointaine, il n'y avait pas que les quais qui avaient été mis à l'abandon et on voyait aussi d'autres débris.
Comme quoi, Eisner est aussi quelque part un historien de New York !

Philippe Cordier a dit…

exactement, un observateur de luxe, un passeur...