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vendredi 3 mars 2017

Encore du Mazzuccheli?!!

oui mais du making of pas encore montré ici
Ce fana d’éditions de luxe montre, ici, une version haut de gamme de Batman Year One
Je lui pique des bouts de photos, que je complète

 Year One est une forme de perfection, à mes yeux, du comics mainstream de Super héros, même si j'ai déjà indiqué que je le plaçais en dessous de DD Born Again, des mêmes auteurs, pour différentes raisons

Le Mazz est au sommet de son art du super slip (mais pas au sommet de son art tout court)
Comparez avec ses roughs, extra
 
 
 
 
 
 colo finale et rough encré
 
 Excellente page à la couleur, superbe en noir et blanc et ultra intéressante en version partiellement encrée (il part directement de ses roughs poussés!!!)
 
 
 Une autre page en cours d'encrage
 Du découpage, du découpage, du découpage. Tout est là, parfait, attendant juste une finition au top
 
 Photo d'une planche originale, au découpage sans faille
 mais que ces beauté ne fassent pas oublier que quel que soit l'intérêt (évident) du noir et blanc, Mme Mazz, Richmond Lewis a rendu un excellent travail à la couleur, sobre, en adéquation avec le trait, d'une belle simplicité (case 3 : bel effet d'éclair, discret, là où un coloriste actuel en ferait des caisses en effets 'toshop)

6 commentaires:

RDB a dit…

C'est fascinant, ce "making of" (même si Mazzucchelli montrait pas mal de coulisses dans le tpb de "Batman : Year One"). En comparant les planches (dès les crayonnés) avec le script de Miller, on voit à quel point de complicité le scénariste et l'artiste étaient sur la même longueur d'ondes (le premier laissant de l'espace au second qui l'exploitait génialement mais aussi très simplement).
Je considère pour ma part "Batman : Year One" comme supérieur à "Daredevil : Born Again", mais il est évident que cette réussite n'a été possible que parce que Miller et Mazz' étaient habitués l'un à l'autre, c'est un prolongement, un aboutissement. Ils sont tous les deux parvenus à maturité.

En ce qui concerne la colorisation, même si je peux comprendre l'intérêt de certains fans à lire "Batman : Year One" en nb, c'est quand même quelque part injuste vis-à-vis de la contribution exceptionnelle de Richmond Lewis. Non seulement elle tire parti au maximum d'une palette de couleurs limitée (autant par choix qu'à cause des contraintes d'impression de l'époque), mais surtout, sur certaines pages, elle sublime vraiment et ce que raconte Miller et ce que dessine Mazzucchelli (la splash-page où Jim Gordon tient son flingue en main, assis sur son lit, alors que sa femme, enceinte, dort : les motifs sur les draps sont extraordinaires et contraste avec l'ambiance grave de la scène, la justesse des attitudes, l'angle de vue...).

J'adore le nb, mais il faut aussi saluer une colo quand elle est à la fois belle et intelligente.

Philippe Cordier a dit…

Sauf dans le "classement" avec dd, nous sommes d'accord

Thierry Martin a dit…

Je ne m'en lasse pas de cette période, je devrais arrêter de regarder, ça va m'influencer nom de dieu !

Philippe Cordier a dit…

Laisse l'éponge en toi s'imprégner

duphot a dit…

Je remarque que vous n'avez pas d'entrée David Aja, digne héritier de Mazzuchelli.
Je lis en ce moment l'intégrale Hawkeye. En plus du dessin, la narration et le ton sont remarquables.
Totalement fan. Et encrage numérique il me semble.

Philippe Cordier a dit…

lacune c'est vrai
J'ai fini le pavé Hawkeye la semaine dernière et je me disais qu'un de ces jours il faudrait que je fasse qque chose sur ce gars oui