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vendredi 4 juillet 2014

Croquis préparatoires

Que l'on ait apprécié ou pas le run de McFarlane sur Spidey il y à déjà bien des années (je fais partie de la1ère catégorie) il a marqué le personnage.
Cette couv est l'une des plus célèbres
Voici le rough d'origine. Simpl(iste) mais tout y est
Et la version encrée
Et en restant sur des découpages, j'avais déjà montré le type de crobards sommaires, au feutre que Frank Miller utilisait sur Sin City
Il allait ensuite vers un encrage très contrasté, de ce genre
Mais ce qui m'a intéressé est de voir que sur le tout début de son travail sur le 1er Sin City il était encore dans un mode classique de crayonné assez poussé
Qui du coup aboutissait par moment à un rendu d'encrage moins "extrême"

4 commentaires:

Laurent Lefeuvre a dit…

Sur Mac Farlane, j'ai également fait partie des fans (le RCM Venom a été lu 1000 fois).

Dans son encrage (les rochers fragmentés au sol, les traits de vitesse, on voit l'influence d'Akira que Todd revendique.

D'ailleurs, quand il partira faire Spawn peu de temps après, il embauchera Steve Oliff, le coloriste de la version occidentale de Akira (en noir et blanc au Japon. Dans ton exemple, on voit que tout tient dans un croquis hyper cheap (mais qui fonctionne), et une finalisation tape-à-l'oeil (mais qui fonctionne aussi) par dessus.
J'y vois une recette alors inédite, qui a fait croire à des kids (dont moi, à l'époque) que cela suffisait pour faire du comics. Celui qui a le mieux compris ça, c'est Rob Liefeld !

L'inverse d'une école à la Toth ou "Mazz" (comme on dit ici) : Une connaissance éblouissante de l'anatomie sous tous les angles, pour une économie de moyens dans l'encrage au service d'une narration tendue et efficace.

Pour Miller... rien à dire, sinon que les têtes coupées au sabre partent comme des bouchons de champagne. marrant.

Philippe Cordier a dit…

Encore un excellent résumé; je n'avais pas noté la réfernces à Akira; Intéressant
Et oui, Liefeld a élevé le foutage de gueule au rang d'art, c'est un don

Anonyme a dit…

Oui dit autrement d'un côté (je ne dis pas lequel) un repas fait avec des produits du jardin, cuisiné avec une extrême finesse accommodé avec science de l'autre un Mac Do qui 10 min après perd le peu de tenue qu'il a avec des ingrédients de second ordre mais rehaussé par une tonne de sel de sauce piquante et une boiboite pleine de couleurs.
Dans un cas ça nourrit dans l'autre et c' est là que c' est génial, ça nourrit tellement peu qu'on a un seul moyen pour être un tant soit peu rassasié : s'en goinfrer.
Le mal. C'est le mal.

Philippe Cordier a dit…

pencherions nous tous, ici, du même côté? Probable