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lundi 24 décembre 2018

Ho Ho Ho

Je vous souhaite de passer, tous, le meilleur Noël possible!

Avec un peu de vieilles et chouettes pub...
 
 
 
  Et bien sur, des pages vers lesquelles cette période me renvoie encore et toujours

 
 

vendredi 21 décembre 2018

Une bien belle enveloppe!

 Je ne rate aucun numéro du mensuel Les Rues de Lyon
Même si j'oublie 90% de ce que je lis (l'âge?) c’est un plaisir de lire plein de choses, d’anecdotes, sur ma ville, sous forme de bd
3€  le numéro, par l'Epicerie Séquencielle, avec une grande variété de styles graphiques, et de niveaux, mais un fond historique toujours référencé
Plus d'infos chez eux, ici 

Ils viennent de sortir un superbe objet, hors continuité donc

 Passionnant, ludique, pédagogique...plein de choses dans cette enveloppe dont des bd au format journal

 Les frères Jouvray, mais pas que eux, font un boulot incroyable dans cette structure et si les Rues de Lyon peuvent sembler ne pas autant s'adresser à un lectorat non lyonnais, cet ovni est pour tout le monde tant ce qui est dit sur Lyon s'applique ailleurs
En plus des bd, il y a des facs similés étonnants, des cartes postales...et ce poster, grand format, qui m'a sauté au yeux dès l’ouverture de la chose
Le prix? A peine 20€
Tout est

mercredi 19 décembre 2018

Qui veut la Peau de Spider-Man?

 Je me suis régalé!
C'est dit!
Je suis un gros râleur sur tous les films de super héros. En fait non, j'étais...car je ne vais plus en voir aucun, ou presque, pour m'éviter de perdre mon temps, mon argent, et ma bonne humeur
J'en sauve 3, voire 4, et basta
Mais comme les super héros sont vrais quand ils sont dessinés à l'encre (merci Mr Mazzucchelli)  alors je me suis dis qu'ils seraient probablement moins abimés par une animation que "incarnés" par des acteurs, alors j'ai tenté le coup

Les affiches ne rendent aucune justice au film
 Pas plus que des captures d'écran d'ailleurs
Mon avis,sans spoiler : il y a  beaucoup de choses. Vraiment beaucoup. Presque trop. Mais il y a une passion, un plaisir, une énergie, communicatives
Je pense, et j'espère, que les jeunes aimeront, car c'est clairement leur génération qui est visée. Mais les vieux lecteurs qui, comme moi, ne connaissent pas grand chose à tous ces perso "nouveaux" peuvent se régaler avec le costume vedette, le "vieux Spidey" aussi, les animations différentes, les découpages, les jeux ciné/bd, les références et clins d'oeils à la bd...
Je reconnais que le Spidey japonais, et le...Spider-Cochon, me paraissaient clairement de trop. Pourtant, ils ne m'ont pas tant gênés que ça en fait
Je me dis que si, en vieux classique que je suis, j'aurais aimé voir ce type de film uniquement centré sur MON Spider-Man, j'aimerais aussi en voir un sur le Spidey Noir, tant le traitement aperçu ici est top

 Il y a de la folie, de la sagesse, du bruit, de l'action, de l'émotion, du sombre, du chatoyant, des tas d'ambiances différentes qui forment un patchwork impressionnant
Du Disney, du Pixar, Indestructibles, anim tradi, Spidey 1967, Hanna/Barbera, de l'anim japonaise, Roger Rabbit, du hip hop...Une auberge espagnole jubilatoire et réussie

 Pour moi ce film est à la fois un ovni mixant tout ce que peut être Spider-Man (sans racoler trop ostensiblement un type de fan), un produit qui joue de ce statut (merveilleux générique de fin) et, surtout, l'essence de ce que que le perso est depuis la création de Stan Lee et Steve Ditko, avec la culpabilité, la responsabilité, l'adolescence, la transmission... 
  
 Tout ne m'a pas parlé directement au fil de ces 2 heures mais je m'en moque car ce melting pot, ce film qui réunit plusieurs films en un seul, a fonctionné chez moi, autant que bien des films m'ont claqué la porte au nez
Je trouve cet objet étrange, assez indescriptible, à la fois foutraque et assumé, une image parfaite, ou presque, de que Spidey fut, est et sera! 

Dès le début, et pendant de longue minutes, j'alternais entre sourire béa et cette tête de Miles
 Le montage est dingue, la bo éclatante, le rythme et ses changements aussi barges que les styles. 
A propos de style, le Caid emprunte clairement à la version DD Love and War de Miller et Sienkiewicz
 Un Sienkiewicz appelé le temps d'une litho... à l'image du film
Puisque les films de capes que je n'aime pas (quasi tous donc) cartonnent au box office, d'une manière inversement proportionnelle à mes avis sur eux, si celui ci fonctionne (et je le pense) ce sera l'exception, un ovni également par rapport à mon propre baromètre

ps : le cameo de Stan Lee a une saveur douce amère, et ne ratez pas la scène post générique

lundi 17 décembre 2018

Ron L

 Je n'en ferai pas une habitude, mais j'ai trouvé les échanges récents sur Rob Liefeld réellement intéressants, alors voici une entrée sur le dessinateur que je considère comme le pire de tous, en mainstream, et travaillant, en pro depuis longtemps, régulièrement.
Ron Lim est à l'opposé de Liefeld en terme médiatique, et sur plein d'autres points. Il parait très sympathique, simple, humble, travaille avec régularité, sans être tape à l'oeil...l'anti Liefeld en somme
Mais le point commun est que je trouve son travail sans le moindre intérêt, d'aucune sorte, quelle que soit la période concernée, le titre, le scénariste, l'encreur, le coloriste...
Il est par moment mauvais, par moment insipide et toujours  sans aucune originalité. Je suis dur mais j'ai vu passer beaucoup de ses travaux, et ce depuis très longtemps. Une constance : un découpage toujours lisible, mais jamais intéressant.
Un travail d'usine
Il a été reconnu, me semble t il, pour son run sur Captain America, mais ça vient du scénario car au dessin, le job était fait, à la Sal Buscema, mais sans apport et moins bien dessiné que le petit frère de Big John.
 Les pages qui suivent sont des originaux donc sans l'excuse de la repro, de la couleur...et couvrent une très large période
Elles sont toutes, au mieux, d'une banalité affligeante, alternant gros plan, plan de côté, d'ensemble... sans recherche
 Spidey a rarement été aussi peu inspiré...
 et que dire de ce Venom, censé être effrayant!?
 Rendre des scènes sans action encore plus plates que ce que le scénario exige? Un talent!
 Découper ce genre de page, à partir d'un plot, C'est du gâchis! Tout est mauvais, et accentué par le fait qu'il servait là de bouche trou pendant les absences d'un très grand : Rick Leonardi! Quel changement!
 Rien à sauver sur ce type de pages

 Parvenir à rendre un Dieu aussi banal, est affligeant
 On me dit qu'après Cap, son run sur le Surfer serait le "mieux"
Argh!
 même sur une pleine page, prétexte à des aliens, et plein de libertés possibles, on a juste des êtres constipés, sans intérêt, mis côté à côté
C'est sur des Thanosseries que je le trouvais le "moins pire"; Et encore, il parvenait à me faire passer George Perez, après qui il dessina un titre, pour un génie (je n'apprécie pas Perez mais il est objectivement dans une autre catégorie que Lim)
 A force de chercher, sincèrement, des choses moins moches, je vois que ce crayonné, sans action ni décor mais avec un perso qu'il maitrise à peu près, est "correct"
 J'essaie de finir sur une touche moins négative. Sur le run génial de Nocenti/ Romita Jr/ Williamson, il y a eu peu de fill in, mais ils était tous bons. Même celui dessiné par Ron Lim était sympa, au scénario. Au dessin je sauve cette page, ou plutôt case (3)
 
Je ne mettais longtemps dans la catégorie de Ron  Lim que Mark Badgey, mais ce dernier a force de régularité et de légères améliorations, m’apparut moins inintéressant.
 Lim sait dessiner, contrairement à Lifeld. Il a une base, mais il n'est absolument jamais allé plus loin que cette base. Il découpe, simplement et tristement, depuis des années, de la même façon. Il dessine de la même façon, prend des plans identiques, a des tics identiques, sans jamais montrer de progrès ou d'efforts. 
Si des travaux, meilleurs, m'ont échappé, je ne demande qu'à les voir et à me tromper

vendredi 14 décembre 2018

Dark Knight Adams

 Associé à Batman, qu'il a contribué à rendre adulte avant Miller, la légende vivante Neal Adams fut régulièrement sollicitée par des fans, pour dessiner le Chevalier Noir sur des blank covers du Dark Knight III
Je trouve amusant qu'il le dessine parfois dans son style personnel, comme dans le dessin ci dessus, tandis que par moments il joue avec un autre style, comme ici un côté plus Andy Kubert (le titulaire du récit concerné par le comics)
 ou un style méconnaissable
 Là il singe Miller, me renvoyant à mes premières versions/lectures du DKR chez Zenda
 
Ce qui m'a plus skotché est une com récente faite en lien direct avec une scène du seul et unique Dark Knight
Il condense en une image une séquence de Miller/Janson, poussant son trait vers celui de l'époque
 

mercredi 12 décembre 2018

Pauvre DD

 Daredevil est probablement la série qui a eu le plus de très haut moments. Scénario ET dessin.
Lee, Everett, Wood, Romita, Colan, Miller, Janson, Nocenti, Romita jr, Quesada, Bendis, Maleev, Brubaker, Lark, Waid, Samnee...
Le souci est que, du coup, la barre est souvent haute et la tentation est grande pour les "moins bons", de "faire du", le plus souvent "faire du Miller".
Charles Soule vient de finir un gros run de près de 40 numéros. Le problème est que contrairement aux grands scénaristes avant lui, il n'a pas eu de consistance au dessin. Garney a débuté, laissant augurer du meilleur, puis a vite perdu pied, et ensuite ce fut la valse des crayons.
Côté scénario, on pouvait attendre beaucoup d'un ex avocat, passionné du personnage
Dur retour à la réalité car, pour moi, ce run est en dessous de tous ceux cités plus haut.
A son crédit Soule a tenté des choses, mais il est rarement allé au bout et du coup le ressenti est l’inconstance, voire inconsistante
J'ai apprécie l'essai de création d'un gros bad boy (en image d'entrée), Muse, et surtout le fait que Fisk devienne maire, permettant un intéressant parallèle avec le bouffon grotesque à la maison blanche dans la vraie vie
Il a tenté le retour du faux frère Mike Murdock
Mais que de mauvaises choses à côté!! Le ridicule tenfingers, l'idée d'un sidekick mal gérée...
Bref, j’attendais pas mal de la fin du run, qui est aussi la pseudo fin du titre, avant l'inévitable relaunch
4 numéros dessinés par Phil Noto
 Noto, je n'apprécie pas. Pour moi il est synonyme de douceur, de pastel, et de ...cucuterie
Quand l'ambiance se prête à ce style guimauve, c'est joli
 mais quand il s'agit de transformer Elektra en perso de soap opera sortie des Romance comics, je dis non


 Ca permet juste au scénariste de rappeler, en quelques noms, que Matt fut un sacré tombeur
 Je ne révèlerai rien de cet ultime run, si ce n'est qu'il est, pour moi, à la limite du foutage de gueule, tant dans la rythme/traitement des évènements, que dans le "twist" final.
Tout cela noyé dans des scènes d'action mal chorégraphiées, des perso ridiculisés (Typhoid Mary!!!!), des scènes convenues enrobées de halo de romance sur des perso tirés des pages modes de Femme Actuelle

 Je ne sauve rien de cet arc final.
Tout juste le grand Bill qui fait une variant cover
C'est le propre, et l'intérêt, des comics, que d'avoir des runs appréciés, et- d'autres moins
Ca crée une attente : celle de l’équipe suivante