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vendredi 14 décembre 2018

Dark Knight Adams

 Associé à Batman, qu'il a contribué à rendre adulte avant Miller, la légende vivante Neal Adams fut régulièrement sollicitée par des fans, pour dessiner le Chevalier Noir sur des blank covers du Dark Knight III
Je trouve amusant qu'il le dessine parfois dans son style personnel, comme dans le dessin ci dessus, tandis que par moments il joue avec un autre style, comme ici un côté plus Andy Kubert (le titulaire du récit concerné par le comics)
 ou un style méconnaissable
 Là il singe Miller, me renvoyant à mes premières versions/lectures du DKR chez Zenda
 
Ce qui m'a plus skotché est une com récente faite en lien direct avec une scène du seul et unique Dark Knight
Il condense en une image une séquence de Miller/Janson, poussant son trait vers celui de l'époque
 

10 commentaires:

Philippe Cordier a dit…

Ca c'est sur
J’aimerais aimer, vraiment,le Adams moderne, mais je ne peux pas
Dommage car il me semble qu'il en a encore sous le pied le grand Neal

Francis a dit…

J'ai également du mal avec son style actuel, de plus en plus outré (les yeux exorbités, les bouches grandes ouvertes).

Laurent Lefeuvre a dit…

Il s'amuse bien.

Dans la dernière "I am the Law", ce qui est étonnant c'est que son encrage ressemble à ce que Janson a fait plus récemment, notamment sur Byrne pour Wolverine.

Je pense qu'il avait cette référence sous les yeux, plus que DKR, quand il a fait celle-ci chez lui.

La Mazzucchelli dans l'escalier est très bonne aussi.

Philippe Cordier a dit…

oui c'est vrai qu'il y a un coté Janson sur rough, à la Wolverine, surtout sur le haut du corps, probablement du fait d 'l’utilisation de la plume fine j'imagine

le côté Mazz du Adams/escalier ne m'avait pas sauté aux yeux, mais maintenant...c'est vrai aussi

Laurent Lefeuvre a dit…

Sérieux ?
Je croyais que tu blaguais, tant la ressemblance avec Year One, la manière de faire la bouche, l'escalier extérieur qui rappelle la séquence où des kids cambrioleurs lui cassent un téléviseur sur le dos, me paraissait flagrante.

Très bon en tout cas.

Il peut se reconvertir en faussaire !

jimmyraker a dit…

Je suis d'accord avec toi ; Tout le monde parle du Dark Knight de Miller mais sans Neal Adams et Denny O'Neil, Miller n'aurait peut être pas pu faire son Dark Knight justement …. Urban Comics a eu l'excellente idée de sortir en deux tomes les trois Batman Illustrated même s'il y a beaucoup de défauts : Traduction approximatives, languages jeune et surtout bouquin très gros et fragile à ne pas ouvrir en deux en un seul coup sinon il casse ...

Philippe Cordier a dit…

En fait Laurent je n'ai pas regardé le visage et le côté "masse noire" m'a surtout fait dire qu'il était allé à la facilité/simplicité, mais en regardant ne serait ce que le visage c'est une belle évidence

Jimmy malheureusement ce sont les défauts d la vf que tu cites qui m'ont dissuadé de prendre ces 3 livres

Anonyme a dit…

Pour avoir lu les mini-séries DC d’Adams de ces dernières années (les différentes Batman, Superman et Deadman), je pense que son plus gros problème est de vouloir habituellement tout faire par lui-même… et trop vite…

Ses synopsis ne sont pas inintéressant en soit (ils peuvent éventuellement convaincre d’acheter la MS), mais dans l’exécution… Ses histoires ne se révèlent pas assez percutantes ; elles sont bourrées de détours sans gros intérêts donc sont trop longues. Les planches sont conçues de plus selon la bonne vieille méthode américaine, ce qu’il faudrait éviter à mon avis lorsqu’on fait tout par soit-même… En conséquence, Adams tombe dans les mêmes travers que Kirby par exemple, en son temps, sur la saga des New Gods : enlevez les dialogues inutiles, cela devient d’entrée plus lisible ! Il lui faudrait un vrai scénariste...

Quant à la couleur, si Adams n’est pas forcément manchot, je ne suis pas forcément fan de sa palette remontant aux années Continuity. Lorsque quelqu’un d’autre est aux couleurs, c’est mieux…

J’aimerais ensuite bien voir un encreur compétent revenir sur ses crayonnés pour changer... A force de mélanger le travail de dessinateur et d’encreur grosso-modo ces 40 dernières années, il s’est quelque peu perdu dans des automatismes (Byrne a connu ce même problème dans la deuxième moitié des années 90), et le style cartoon que Lionel déplore s’en trouve exacerbé. Lorsque Adams était revenu chez DC pour sa première mini-série Batman, l’encrage était souvent signé Sienkiewicz ou Golden, et c’était déjà mieux.

Après, le problème final d’Adams, c’est aussi qu’il faudrait qu’il fournisse davantage ses crayonnés… Il est relativement rapide, je trouve, pour son âge, mais il faudrait en fait qu’il prenne le temps de ralentir... On est très loin de ses superbes planches fournies d’autrefois (ceux qui ont vu ses vieilles planches uniquement crayonnées, sur Green Lantern/ Green Arrow, montrée en fin d’expo aux Arts Ludiques l’année dernière verront de quoi je parle). Le cas de la première mini-série « Odyssey » le montrait très bien : les premiers numéros étaient de très vieilles planches datant au moins des années 90 – car le projet, son projet de retour chez DC en fait, avait avorté à l’époque suite à mésentente ; et oui ! « Odyssey » a démarré par du recyclage ! – et on voit bien que sur la fin de la première MS et sur la deuxième MS, le Adams d’aujourd’hui est bien là…

Je ne suis pas certain, de plus, que le fait d’aligner les commissions au kilomètre pour alimenter son « Neal Adams store », et faire vivre ainsi sa famille aide dans l’affaire.

Tes exemples montre qu'il "pourrait", qu'il en "aurait encore" effectivement, mais toute l'affaire est dans le conditionnel...

Je continue à le suivre (j'achèterai probablement sa deuxième MS Deadman en 2019) car le voir encore productif à son âge, et parfois encore brillant, ici et là, m'enchante, mais dans l'absolu, je ne devrais pas...

Philippe Cordier a dit…

argh c'est sur que ça pique
Très intéressant commentaire chez anonyme au fait, merci
Ca me renvoie à ces commenrtaires de Scott Williams, que j'avais compilé/traduits ici il y a déjà... 8 ans!!!
http://philcordier.blogspot.com/2010/12/neal-adams-scott-williams-nuff-said.html

Philippe Cordier a dit…

oui, sans compter le pied qu'il a du prendre, le grand Bill, à encrer celui qu'il a imité à ses débuts