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vendredi 30 novembre 2012

De l'art de la gouache blanche

 Deux pierres angulaires de la BD mondiale (n'ayons pas peur des mots) A ma gauche le premier Roman Graphique d'importance par le Dieu Eisner. A ma droite le premier Prestige Format d'importance par celui qui lança la mode du "sombre héros", Miller 

Il est rare de voir de près des originaux de cet album mythique de Will Eisner. Il dessinait autant au pinceau/gouache blanche qu'à l'encre. Sur ces pages il n'y en a pas des tonnes mais on voit bien les détails faits au blanc (pluie, fourrure, cheveux...) Et au passage on note le soin extrême qu'il a toujours accordé au lettrage

 On change de décennie, et d'auteurs, mais la technique reste la même : Janson retouche les pages à la gouache blanche, pour masquer/ré-encrer, couvrir, corriger...Sur la première page les retouches ne sont pas énormes, c'est l'une des premières de la mini série...
 Sur celle là, le "conflit" FM-KJ est ouvert, on note plus de retouches, mais surtout on voit nettement toutes les zones que Miller a couvert/fait couvrir par des rajouts/patch/ré encrages de son cru. Il s'agit de la zone jaune, visible ici car les patchs ont été décollés apparemment
 Bonus, sans blanc : Toujours Miller/ Janson, antérieur, sur une couv de zine iconique et belle

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