Rechercher dans ce blog

lundi 9 décembre 2019

X. De 0 à 600

 Depuis des années, les gros éditeurs US ont peur d'effrayer le lectorat potentiel, avec des numérations importantes, alors ils ont relancent les titres avec des numéros 1, sans cesse. Puis ils en sont un peu revenus, considérant, un peu, que c'est une preuve de sérieux et de stabilité, et probablement aussi en constatant le quasi non renouvellement du lectorat (alors autant flatter le vieux lecteur puisque le jeune ne vient pas, ou peu)
Focus sur les couv des numéros anniv de l'une des plus anciennes séries, et de celles que me fascinèrent, Uncanny X-Men
Lee/Kirby pour le 1 bien sur
Avant le 100ème, eut lieu un gros coup de tonnerre avec une nouvelle équipe, et un numéro 1 atypique
Par Wein/Claremont/Cockrum
 Le même duo se charge du 100
 
 Je ne l'ai pas lu en vo (3 ans à sa sortie) mais en vf oui
Ce n'est pas ma "golden team" puisque c'est Byrne qui fit de moi un fan,mais c'était un fondamental du titre et de nombreux épisodes de leurs mains me ravirent tout de même, dans Special Strange
 
 200
Claremont (encore lui, un record sur des numéros anniv) / Romita Jr/ dans Green
Célèbre épisode du procès de Magneto à Paris, avec la tournée en France de toute l'équipe de créateurs (en "repérage officiel"... après la production du comics mais chhhuuuuut)
Excellent souvenir pour moi, toujours dans Special Strange
 
 
 
 des petits bouts de Paris placés de ci de là

 Oh les beaux policiers frenchy!
 Romita Jr aura le privilège d’être le seul dessinateur du titre à s'occuper intégralement de deux numéros anniv puisqu'il dessine, toujours avec Green, à l'encrage, mais sans Claremont, le 300.
Autre époque, Image est passé par là et les perso ont pris des stéroïdes matin midi et soir
 
 Une double page d'intro qui me renvoie à une autre, des années plus tôt, pour son premier passage sur le titre. Quel changement! L'aspect massif convient bien à Colossus (ce qui ne fut pas le cas pour tous les perso) qui perd le côté baudruche de la page d'en dessous, et Green pousse plus loin son encrage (sur des crayonnés, cette fois, finis)
 
 JRjr fait des efforts pour cacher qu'il n'est pas dans une période sereine éditorialement parlant (Bob Harras n'est pas son ami) Ca passe sur ce premier numéro, mais ça va se gâter assez vite, j'en parlerai probablement lors d'une prochaine entrée
 Le 400
Je suis alors parti de puis assez longtemps, revenu juste un temps pour voir ce que donnait un Sean Phillips très indé, sur un titre mainstream (pas grand chose au final)
Ce 400 je l'ai dans une de mes boites de comics mais je n'en garde aucun souvenir
 500
Aucune chance que je l'ai, si je ne me base que sur la couv et les pages de Land que je vois sur le net et personnifient, à peu près, tout ce que je déteste
 
 600
Je ne pense pas l'avoir feuilleté, ayant lâché Bachalo depuis pas mal de temps, mais je vois sur la couv des noms aussi intéressants que le design des perso  ne l'est pas
 Je termine avec un bond en arrière, période premier run de JRjr sur les mutants, avec un dessinateur et son éditrice à Londres
Deux enfants buvant un coca en signant des comics
 
C'est lors de ce périple londonien que JRjr et Green ont fait ce dessin, pour une émission télé (je crois que ce sont les animateurs, dans le canapé)


Absolument aucun lien,mais comme il a 103 ans aujourd'hui..
Le grand Kirk
Par Jack Davis et Mort Drucker (excusez du peu)
 


26 commentaires:

Franck.Biancarelli a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Franck.Biancarelli a dit…

Cette première couv, quelle merveille. La composition, le design...

Philippe Cordier a dit…

Il peut aller loin ce p'tit jeune

Anonyme a dit…

A propos de la numérotation historique, de sa disparition fréquente et de sa réapparation.

Pour moi, un mal irrémédiable a quand même été fait dans les années 90 à ce sujet, lorsque DC et Marvel, perdant pied (en particulier Marvel, puisque cela avait coincidé, si je me souviens bien, avec leur faillite) ont commencé la manie des reboot de numérotation sur leur grands titres, cette honneur (ou horreur) n'étant réservée jusqu'à présent qu'aux titres qui se vendaient moins bien et qui redémarraient au bout d'un certain temps. Il est vrai qu'avant, cela faisait très geek, devant des profanes, lorsqu'on présentait les époques des titres les plus prestigieux, d'avoir ce repère systématique en disant, par exemple, qu'une excellente période de tel ou tel titre se situait dans les #460-490. :-) Mais en même temps, c'était une manière très simple et agréable d'avoir des repères historiques entre fans pour toutes les séries phares. Comme ton article l'illustre, les X-men ont résisté plus longtemps au phénomène, puis en sont arrivés eux-aussi à la mode non moins coupables des aller-retour, mais que dire des autre grandes séries ?
J'avoue que je m'y suis beaucoup perdu ensuite, du coup. La chronologie de titres comme ceux de Spider-Man sur les 20 dernière années est, par exemple, devenue très floue pour moi, et je pense que je ne suis pas le seul... Toi qui est grand fan de Daredevil, je serai bien incapable de savoir si ce que tu lis en ce moment est la V5 ou la V6, sachant que je suppose qu'on en est au moins à la V4 ? Pour un titre historique comme DD, c'est quand même un drame qu'il y ait eu ces multiples reboot, motivés par des "relances" plus ou moins adroites...
Bref, je regrette le bon vieux temps des nombreux Grands Nombres (pas de clin d'oeil de ma part à Big Numbers, mais l'association d'idées me fait penser quand même à ce vieil OVNI).

Philippe Cordier a dit…

je crois même que les big two ont arrêté de noter "volume 4 ou...) dans les mentions légales en page 1!!
Impossible en effet de s'y retrouver
Et je pense vraiment qu'ils ont compris que les grands nombres n'éteient pas uen erreur, ni une horreur, en voyant que le lectorat est vieillissant, et que seul le nouveau lecteur a peur de ces nombres (et comme il n'est pas là, ce lectorat...)

Laurent Lefeuvre a dit…

Oui, une tradition des comics est de cacher ce qui gêne.

La cigarette, les seins, la vieillesse, et la longue numérotation.

une forme de jeunisme assez déplorable, dans le sens où tout jeune (normalement) est destiné à vieillir. Ces grands nombres sont en effet des repères, comme le sont les décennies quand on parle cinéma, musique, etc.

Au lieu d'en faire un atout (vous avez grandi avec les Spirou de Tome et Janry dans les années 1980 ? Découvrez ce qu'on fait Fournier, et Franquin avant, et pourqoi pas Jijé, voire Rob-Vel avant eux !), on tente de gommer les rides, et faire comme si le temps, la mort, les modes, n'existaient pas.

Le parallèle avec Kirk Douglas, pour le coup, est intéressant : voir un acteur vieillir, puis mourir, c'est prendre conscience de sa propre temporalité.

Ma référence en terme d'idole que je vois vieillir depuis enfant, c'est Clint Eastwood.


Et si les jeunes lecteurs ne perçoivent pas encore cette spécificité de la vie(normal, et tant mieux !), nous qui sommes des vieux en devenir... savons apprécier ces choses, il me semble.


C'est aussi la force de Harry Potter : la chance de grandir en même temps qu'un ami imaginaire, enfant, puis ado, et de le quitter, comme lui, adulte.

Laurent Lefeuvre a dit…

Zut.

Ma dernière phrase n'est pas claire du tout.

Je voulais dire :

C'est une des forces de la SÉRIE Harry Potter : la chance pour ses lecteurs de grandir en même temps qu'Harry, cet ami imaginaire, enfant, puis ado, et de le quitter en étant devenu soi-même, comme lui, adulte.


Ce n'est pas anodin si je pense à Harry Potter.

(alors que on parle du temps qui passe, de la numérotation d'une série, et des héros qui vieillissent).

Je me dis souvent que la saga des films Harry Potter a réussi là où (pour moi) les films X-Men ont échoué :

L'histoire d'une école, d'un directeur omniscient et bienveillant, avec des élèves cachant au commun des mortels qu'ils ont des pouvoirs qui leur feraient peur, pour apprendre à les maîtriser, et maintenir la paix entre les communautés. Et parmi ces êtres à part, au costume étrange et dotés de grands pouvoirs, certains œuvrent dans l'ombre pour le pouvoir. Ajoutons que pleins de ces personnages ont une double identité (Tom Jedusor/Voldemort Peter Petitgrow/Queudver Professeur Lupin/Lunard, etc.)

Ça ne vous évoque rien ?

La réponse est le sujet de cette entrée.

Philippe Cordier a dit…

Bien vu, une fois de plus
Mon impossibilité à rentrer dans un monde à la Harry P m'oblige à te croire sur parole, mais de ce que m'en dit ma fille, dingue de ce Potter, c'est carrément ça (à l’échelle de sa courte expérience de vie ça se ressent déjà me dit elle)

Ce genre d'entrée pousse, ou peut le faire, à des réflexions intéressantes je trouve, sur le temps qui passe en effet, avec un biais qui est notre passion

Laurent Lefeuvre a dit…

Dingue de Harry Potter, et de Queen... Laura a tout compris !

Philippe Cordier a dit…

C'est sa p'tite soeur :) pour les deux

Laurent Lefeuvre a dit…

Aussi précoce, Nono ?

Allez zou ! Prochaine rentrée, inscription à Poudlard, section Gryffondor (les plus sympas).

(traduction : Chez Xavier, pour les jeunes surdoués).

Philippe Cordier a dit…

Yep tout son père cette petite

Anonyme a dit…

Eh bien, je ne sais pas si c’est la météo ou les évènements sociaux actuels qui vous inspirent, mais tout ça est bien triste, … et profond…

La plupart de nos super héros préférés ont été forgés par la mort : Batman, la mort de ses parents, qui a tout déclenché, Superman, idem, même si c’est moins son moteur, Spiderman et son oncle Ben, DD et son papa dont la mort l’a rendu ce qu’il est, Elektra, Bambi et sa maman tragiquement abattue par les chasseurs, le roi lion et plein d’autres…

Les héros, en tous cas dans les comics, meurent rarement et quand ils meurent, ils sont réincarnés, clonés, ramenés à la vie.

Le principal point faible, à tous ces héros en quête d’immortalité, c’est leurs auteurs, mortels évidemment (à part Tintin qui n’a pas survécu à la mort d’Hergé).

Les comics, c’est aussi une industrie, une entreprise qui doit continuer à fonctionner après la disparition de ses géniteurs.

Pour en revenir à Harry Potter, je souhaite à tous de voir les Sombrals le plus tard possible !

Anonyme a dit…

Je crois me rappeler que le dessinateur préféré de Franquin était Mort Drucker. Mais c'est un lointain souvenir de ma lecture de "Franquin créa Lagaffe". Donc j'en ne suis pas sûr, je n'ai qu'une copie pdf du bouquin pas évident de retrouver le passage ? Quelqu'un peut-il confirmer ?

Pour ce qui est de Clint, je suis un peu mitigé, merveilleux auteur et réalisateur, j'avais lu quelque part qu'il était pressenti pour interpréter the Dark Knight, mais ses prises de positions, notamment vis à vis de Trump m'interpellent un peu.

Philippe Cordier a dit…

aie aie aie pas le débat séparation oeuvre/homme!!! :)
Trop compliqué (mais Céline est de mes écrivain favoris)


Qui nous provoque avec des infos tirées de ce livre épuisé qui verra un jour une réédition mais pas avant 399? je n'ai aucun souvenir de "Et Franquin..." et j'attends, patiemment que sa fille laisse Sadoul le ressortir


et Laurent message perso de ma fille : "pas gryffondor, moi je vais aller à serdaigle"

Plumoc a dit…

La relance des X-men est de Cockrum et ...Len Wein ,avec un peu de Claremont,Phil,tu veux te mettre à dos les puristes et les anti-Claremont ?

Cockrum que j'ai longtemps sous estimé , car trop imprégné à la sauce Byrne qui pour moi banalisait tous les autres.Erreur,lors de son premier passage sur X-men Cockrum a fait des choses vraiment superbes .Moins sur son retour avec un Rubinstein qui n'aidait pas.
Sais-tu pourquoi Austin n'a pas continué à en crée les X-men après le départ de Byrne? Solidarité, lassitude?

Plumoc a dit…

Sais-tu pourquoi Austin n'a pas continué à encrer les X-men après le départ de Byrne? Solidarité, lassitude?

Philippe Cordier a dit…

oui c'est vrai que c'est plutôt Wein, oops

aucune certitude mais il me semble que Byrne a évoquét en effet un "départ collectif/solidaire"

Fletcher Arrowsmith a dit…

Salut,

tu aurais pu aller plus loin sur les numéros anniversaires car à une époque, pour créer l'évènement et forcément vendre (car cela reste une industrie n'en déplaise à certains) c'était tous les 25 numéros soir tous les deux ans que nous avions le droit d'avoir un numéro exceptionnel. Et au contraire de maintenant c'était le plot principal avec souvent des sub plot de folie ou des cliffhangers à coupé le souffle qui en faisait des incontournables. Qu'avons nous maintenant : des tonnes de variant covers et des anthologies le plus souvent inintéressantes et soporifiques (sauf au niveau des dessins, certains artistes créant l'évènement). Ce rythme imposé, trop rapide parfois pour l'époque fait désormais bien rire quand on voit comme Marvel et DC enfilent les volumes, les numéro 1 parfois même plusieurs fois dans la même année. C'est clairement ce qui manque désormais : des points repères pour le lecteur, une récompense pour son assiduité. Non désormais les séries ong-going sont traité comme des saisons de série télé ou des variation autour d'un thème à l'instar de Doctor Who ou star Trek. On ma parle de vivre avec son temps, je réponds trahison à l'esprit du comics. De plus c'est quand même l'expression même de la pauvreté des idées des auteurs, désormais incapable de programmer et faire monter la mayonnaise. Pire incapable de batir une intrigue à la suite de celles de leur prédécesseur, avec un coté un peu prétentieux et égoiste à la chaine.

Tout cela pour dire que j'aime bien cette entré avec une réflexion sur le temps qui passe et malheureusement l'évolution de ce média.

Au passage arrêter de regarder les films Harry Potter (du moins jusqu'au 4 cela va ... et encore le 4. Les livres sont mieux et surtout niveau réalisation ce n'est pas génial (surtout le 5 et les suites).

Et sinon je vote pour Uncanny X-Men 200, le best of the best même si le 300 toujours par Romita Jr ne m'avait pas déplu. A l'époque j'avais trouvé que c'était surtout Storm qui avait subit les foudres de Romita dans sa période stéroïde (remarque déjà son Punisher était massif.

Philippe Cordier a dit…

Je crois que ta phrase est un bon résumé :
"On ma parle de vivre avec son temps, je réponds trahison à l'esprit du comics"

Quant à Harry Potter ma fifille les lis tous, plusieurs fois, et elle est en train de se les relire en vo

Laurent Lefeuvre a dit…

Je me rappelle que Franquin citait Guido Buzzelli dans ses dessinateurs préférés.
Et je crois bien l'avoir lu dans "Franquin créa Lagaffe" (la copie de Nicoby, 3 fois empruntée en 25 ans).

PS : Harry Potter en VO ?!?
La vache ! Si elle va à Serdaigle, ta fille enfoncera cette petite pimbêche d'Hermione au score d'élève qui rapporte le plus de points à sa classe.

Anonyme a dit…

>"Sais-tu pourquoi Austin n'a pas continué à encrer les X-men après le départ de Byrne? Solidarité, lassitude?"
>"mais il me semble que Byrne a évoqué en effet un "départ collectif/solidaire"

C'est vrai, mais les deux avaient aussi envie de faire autre chose, d'autres envies en tête.
C'est évident pour Byrne puisqu'il reprit les Fantastic four à lui tout seul à partir du #232, encrage inclus.
C'est moins connu pour Austin, mais lui-aussi avait d'autres aspirations : si Austin a bien sûr continué sa carrière d'encreur chez Marvel à cette époque, on trouve aussi, de 1981 à 1983, pas mal de comics (très mineurs) qu'il signe à l'encrage, mais aussi aux dessins, voire au lettrage !!!

Leur collaboration ne se sont faites du coup ensuite que de manière très épisodique. Si on cible à cette époque, on a : un tout petit peu sur les FF quand même - une histoire courte, une complète -, quelques épisodes sur Superman lorsque Byrne migra chez DC, des pin-ups, quelques covers et une oeuvrette assez méconnue qui permettra peut-être à certains ici de découvrir à nouveau (comme ce fut le cas pour moi il y a 15 ans) du Byrne/Austin d'époque et de belle facture : la MS "Further Adventures of Indiana Jones" en deux numéros. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais c'est plaisant à l'oeil.

Anonyme a dit…

Un sample : https://www.samplereality.com/wp-content/uploads/2008/05/Inside_Indian_Jones.jpg

Philippe Cordier a dit…

Indy était plaisant en effet,visuellement, et je crois que Austin avait aussi (surtout?) des velléités d'écriture

sinon je constate que mon entrée du jour, Fluide Glacial , part sans le vouloir de la même "dérive" des commentaires de celle ci, sur le temps qui passe
L'effet fin d'année?

Plumoc a dit…

Merci pour le complément d'info ,Anonyme ,j'ai en effet le vague souvenir d'une histoire courte de SF à base de cyborgs par Austin au dessin et encrage (dessin moyen)qui doit dater de l'époque, plus ou moins.

Je suis complètement passé à côté d'Indiana Jones en comics,ce qui aurait pu/dû me plaire normalement. D'autant rapidement j'y vois de belles choses,comme dans ton lien, et du Michael Golden top avec un encrage qui rappelle justement Austin ainsi que du Bernet.

À approndir.

Anonyme a dit…

Deux remarques complémentaires à mon post :

"je crois que Austin avait aussi (surtout?) des velléités d'écriture"

Pour moi, cette velléité d'écriture est un plus plus tardive que çà (vers 1987 sur Cloak and Dagger dans Strange Tales ou dans leur propre série). Pas dit qu'il n'y pensait pas dès 1981-1982, mais il n'est passé à l'acte que cinq ans plus tard (et ce n'est pas plus mal : dans mon souvenir, ce n'était pas vraiment un très bon scénariste).

"Je suis complètement passé à côté d'Indiana Jones en comics,ce qui aurait pu/dû me plaire normalement. D'autant rapidement j'y vois de belles choses,comme dans ton lien"
Je ne sais pas ce que vaut la série Marvel au-delà de ces deux numéros Byrne/Austin. Byrne a raconté que ce titre était un cauchemar éditorial et créatif en raison du contrôle direct sur le contenu des storylines par les ayants droits. Il a donc vite lâché.
A noter qu'Austin est un peu plus présent sur ces deux numéros qu'il ne l'était sur X-Men (déjà que...). Techniquement, c'est du layout Byrne et finition Austin, mais comme à cette époque Austin était encore motivé (pour faire vite - sujet déjà abordé ici), on ne voit pas trop la différence. A vrai dire, le Byrne de cette époque, même lorsqu'il ne fait que les layouts, est déjà décisif à mon goût (j'ai d'autres exemples en tête, mais passons)