Je crois que j'avais déjà montré cette page
En voici une très bonne résolution du noir et blanc
Tout n'était pas toujours grandiose avec ce duo. John Buscema allait souvent trop vite et Klaus Janson ne prenait pas toujours le temps de pousser le crayonné assez loin
Là ça fonctionne à merveille
Première image; la ville est posée en peu de trait, l'encrage des tours et celui du "village" en avant plan n'est pas du tout le même, pour marquer la matière. La trame mécanique est cool
Image 2, un encrage mêlant pinceau, plume, traits fins et épais, avec une apparente rapidité d'exécution pleine d'énergie. Une chose étrange cependant : l'absence d'encrage/ombre sous le perso pour montrer qu'il est posé sur le toit. Là il semble posé dans l'air
La troisième image est celle que je préfère. Le coloriste a galéré, avec le peu de moyen de l'époque, pour montrer la différence, à gauche, entre la cabane et la palissade, car Janson a mêlé les 2 sans cassure nette entre les éléments. C'est beau en n et b mais dur à la colo en aplats
Et la nana qui étend son linge est à la fois réaliste, cartoon, expressive et pleine de mouvement avec son linge
Une petite leçon, qui me renvoie à cette couv que j'adore, du même duo
4 commentaires:
Très intéressant que tout cela, mais cela me fait poser une interrogation : je n'arrive pas à me rappeler si les autres encreurs du run de Big John (Williamson, Sienkiewicz - et Green pour un numéro -) avaient là tâche accrue de "finisher". Il me semble qu'au moins pour les premiers numéros, pour Williamson, ce n'était pas le cas, avec des crayonnés plus poussés de Buscema, mais ensuite...
Williamson, c'est sur qu'il a eu des crayonnés finis. Ensuite sûrement un peu car Buscema s'impliquait. Même Sienkiewicz reste assez sage pour laisser penser à du crayonné fini
Je crois que du Marvel de la fin des années 1980, je pourrais tout acheter en Artisan Edition (les Artist Edition, mais version 50 € contre 150 € en grand format), tant, la majorité des séries roulaient comme du papier à lettres.
Du mouvement, de l'audace, de l'encre, des tâches, des coups de rasoir, des trames collées.
Le cœur battant de la BD US, pour moi.
Inspirant à mort.
En attendant, de ces premiers épisodes de Wolverine en noir et blanc, j'ai le Essential, et c'est déjà bien chouette.
Bon week-end !
Moi aussi mais qu'est-ce que ce serait beau en artisan en effet (mais tu parles du run wolvy, cette page vient de Marvel comics presents, non dispo en essential)
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