Rechercher dans ce blog

jeudi 8 juillet 2021

Tri...but

 


Cette célèbre couv Byrne/Austin fait partie des couv les plus "plagiées"/hommages/clins d'oeil

J'ai vu ce chouette hommage par Rick Leonardi

ça m'a donén envie de montrer un petit florilège
Il y a ceux qui ont repris la compo, ok, mais aussi le fond avec les couv en rose




J'aimais bien Pollina (il a du quitter le business j'imagine?)
Ici il joue avec les groupes de perso

Amusant de voir l'hommage de Liefeld, à Byrne qui le déteste

je n'ai quasi jamais apprécié Larroca

un tout jeune Madureira

je ne connais pas
Texeira presque intéressant

Bon sang que les couv de cette ligne Ultimate était mal conçues et piquaient les yeux

Tout ceci manque globalement cruellement d'originalité
Le meilleur arrive, sur le titre lui même et quelques mois plus tard, par Dave Cockrum


Finissons avec l'original de la couv Byrne/Austin
En tout petit au crayon, ce sont les suggestions de couvertures à mettre en fond, par le dessinateur


17 commentaires:

Anonyme a dit…

"Bon sang que les couv de cette ligne Ultimate était mal conçues et piquaient les yeux"

Je suis tout à fait d'accord avec toi.
Je remarque que c'est de plus la seule couverture qui remplace les personnages en arrière plan par un décor (ici, l'école de Xavier).
Ca pourrait être, comme çà, un choix avec du sens, mais je pense que c'est plutôt un gimmick qui est là pour cacher la pauvreté de la couverture et de l'inspiration du dessinateur...

Philippe Cordier a dit…

je me souviens nettement d'être halluciné à l'époque par la nullité du traitement des couv Ultimate, Voir par exemple un Quesada pas mauvais, intégralement dénaturé par des collages de photos et des effets ordi très mauvais...mais puisque cela dura très longtemps j'imagine que ça vendait

Anonyme a dit…

Oui, sûrement, cela a duré plus longtemps que le New Universe, par exemple, et à la longévité de certaines séries, on peut se dire que cela n'a pas été un échec commercial...
Mais je suis toujours un peu dubitatif quand Marvel essaie de monter un univers bis comme pour ces deux tentatives. Je comprends les motivations, mais avec un lectorat vieillissant et ses habitudes bien marquées, il y a fatalement toujours un effet de balancier à un moment donné ou un autre...

Philippe Cordier a dit…

dès lors que le lectorat se renouvèle peu c'est totalement inévitable,
ce qui est amusant est que pour des "jeunes" l'univers Ultimate est non seulement la réf/norme du fait des films et séries tv, mais en + c'est le "vrai" selon eux puisqu'ils n'ont connu que ça pour certains

ni une bonne ni une mauvaise chose,
it is what it is


nous sommes des dinosaures

Anonyme a dit…

Mouais, mouais...
Admettons que nous sommes du Trias, il découvriront un de ses jours qu'il sont en fait du Jurassique, mais pour cela il faudra que ceux du Crétacé soient apparus... LOL

Mais cela dit, je te rejoins : "ni une bonne ni une mauvaise chose, it is what it is"

Anonyme a dit…

Amusant, quand on passe rapidement sur cette entrée, cela ressemble à un défilé... peut-être de mode... mais aussi souvent... de bagages ! :-D

Laurent Lefeuvre a dit…

Mon avis est forcément très biaisé, mais il me semble que passées les couvertures de Jim Lee (X-Men#1) ou McFarlane (Spider-Man #1)... je ne vois plus d'autres couvs iconiques dans les comics. Rien qui vaille d'être repris des années après.

Et celles que je cite ont cette année... 30 ans !

Déjà, une couverture dont la compo raconte quelque chose (sans même parler de celles avec des bulles SUR la couverture), de celles qui nous disait un peu de ce que l'intérieur allait raconter... ben y'en a plus bézef.

Donc, on peut déployer les effets, ça reste globalement des images comme des posters, des pin-ups. Qu'elles soient belles ou moches, comme on ne les rattache pas à un événement marquant, elles s'effacent des mémoires.

Je me demande si ce n'est pas la même chose en rock, ou les hymnes de nature mondiale (enfin... occidentale), et reconnaissables en 3 notes (Stones, Beatles, Pink Floyd, Queen, Nirvana...) ont également disparu derrière des "tubes", oubliables et souvent oubliés.

Dernier exemple d'hymne international, pour moi, c'est le "Seven Nation Army" des White Stripes qui doit dater du tout début des années 2000, et que les fans de foot ont spontanément adopté.

20 ans aussi, donc.

- fin du message très biaisé -

Philippe Cordier a dit…

oui moi aussi j'en ai qques unes en tête, mais pas tant que ça, et toutes ont 10 ans minimum
cela dit je n'achète que TRES peu de news us singles donc je ne vois pas grand chose, j'essaierai d'être plus attentif sur une prochaine commande en regardant le catalogue Previews



Pollina m'a fait acheter qques X Force :))

Gilles a dit…

Peut-on la lire comme un autoportrait de Byrne disant adieu aux X-Men ? (facile, ok)
Après celui-ci, il a dû faire 5 épisodes de mémoire...

Philippe Cordier a dit…

Et dire que je l'ai découvert sur les derniers, avec celui qui l'a décidé à partir (avec la splash de colossus arrachant une souche)

Gilles a dit…

De ce que j'avais lu dans l'interview donnée pour le Modern Masters qui lui était consacré, Byrne n'avait pas supporté que Claremont ajoute un texte explicatif à cette image qui, c'est vrai, se suffit à elle-même. C'était sans doute la goutte d'eau après d'autres épisodes comparables. J'imagine qu'ils ne voulaient plus aller dans les mêmes directions avec la série et les personnages. La mort de Jean Grey qui leur avait été imposée a peut-être compté aussi. Byrne n'était pas non plus en accord avec l'encrage de Terry Austin.

Philippe Cordier a dit…

c'est ça, il estimait, ce que je n'ai jamais vraiment compris, que le texte allait contre ce que l'image montrait

sur l'encrage je n'ai pas souvenir d'un désaccord par contre

Gilles a dit…

Toujours dans le Modern Masters, Byrne évoque Austin. Quand il est arrivé sur X-Men, il voulait Sam Grainger, qui encrait Cockrum, en partie pour que la transition soit plus fluide ((j'ai ressorti la revue).
Selon Byrne, son style et celui d'Austin sont totalement différents ("very organic"/ "very mechanical").
Il dit même "There is not a single page of the X-Men that Terry inked that looks the way it looked in my head".
Tout en reconnaissant que ça fonctionnait, et sans critiquer le travail d'Austin.

Philippe Cordier a dit…

voilà c'est pour ça que je n'en avais pas souvenir: il reconnait le duo qui fonctionnait
cela dit j'ai une très nette préference pour Byrne s'encrant, ou pour Wiacek, que pour Austin

Philippe Cordier a dit…

je n'étais pas d'accord gamin, et ne le suis tjs pas : sur l'image on ressent clairement un effort de Colossus et ce n'est pas parce que Byrne met des traits de vitesse que cela signifie que c'est facile, pour moi ca veut juste dire que la souche est en trainde partir, éventuelement après un effort

je sais que Byrne pense comme tu le dis mais ce n'était pas mon ressenti

mais son chipotte

http://2.bp.blogspot.com/-FFUXJuLL_2s/VfFwoKI2GOI/AAAAAAAAVj4/Q_jQubLuOOI/s1600/04b.jpg

Vinc a dit…

Étonnant de voir comment ces combos mythiques pouvaient échapper aux auteurs dans ces temps révolus.
Pour moi, Byrne/Austin est l'équivalent de Miller/Janson ou de Zeck/Beatty.
Que Byrne n'ai pas aimé, Ok, mais si Sam Grainger avait œuvré avec lui, son aura n'aurait jamais été aussi grande.
Sa remarque sur son style inadapté à Austin me fait réagir aux diverses tentatives de le combiner à Miller (diverses couv, un DD,...). Si le rendu était agréable, on est bien là dans un rendu inadapté dans le fond.

Philippe Cordier a dit…

Je suis assez d'accord