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lundi 18 novembre 2019

Year One Covers

 Encore du Mazzucchelli?!? Oui mais avec un angle couv/pin up, et surtout le prétexte m'en fut donné par la découverte de cette bien chouette couv de zine espagnol.
En 2007 il n'a  pas encore sorti son grand œuvre, Asterios Polyp mais ne veut plus, depuis longtemps déjà, entendre parler de super héros.
J'aime l'ironie de l'attitude de ces deux héros, qu'il a sublimé en son temps, décontenancés par le travail postérieur de leur dessinateur.
L'original, chez ce Monsieur :
 Ce dessin de Batman, période Year One bien sur, est parmi les plus connus.
Ce fut une pub...
 déclinée en couv vf
et en voici sa réinterprétation, 20 ans plus tard, par un tout autre Mazzucchelli
 J'aime vraiment beaucoup cette recherche, et la couv finale, épure absolue dans laquelle on retrouve l'essentiel
 
 
 Celle ci est du même ordre (ce fut ma première compil de la mini série)
 pas loin
 avec un aperçu des originaux de toutes ces couv
 Mon tout  premier year one ce fut lui, souple et vf, avec couv tirée d'une pub que je vous mets aussi, avec son rough
 
 
 Enfin, même si je crois que ça je l'avais déjà montré, un dernier teaser, bien classe, en version crayonnée, et imprimée.
 

21 commentaires:

Franck.Biancarelli a dit…

Si tu veux que j' arrête de dessiner, continue comme ça.
(Je ne suis pas un robot).

Philippe Cordier a dit…

je suis ton aiguillon

que les louanges qui te sont tressées ne t'endorment pas

Anonyme a dit…

Oserais-je dire que je ne suis pas forcément en phase avec les brefs come-backs de Mazzucchelli d'aujourd'hui sur les super-héros le temps de quelques dessins ?

J'avais trouvé par exemple ses dessins complémentaires dans l'Artist Edition de "Born Again" assez inégaux. Ils faisaient limite tâche avec le reste du contenu...
Ou alors, c'est qu'à l'instar d'Alex Toth en son temps, il travaillait en 2007 sur un dessin animé de Daredevil pour Hanna-Barbera...
(et alors, si c'était le cas, autant dire que c'est moins bien que ce que Toth faisait pour eux dans les 70's).

Je préfère dans l'absolu le minimalisme que tu nous montre ici pour les couvertures de Year One.

Envoyez les tomates ! :-)

Philippe Cordier a dit…

je garde les tomates car je suis plutôt d'accord
les dessins "en +" dans le artist ed étaient de trop. Il s'agissait, je crois, de commandes privées (la peau du c...de mémoire pour en avoir vu de dispo à la vente)

Laurent Lefeuvre a dit…

D'accord aussi.

Surtout quand il recrée ses propres images iconiques.

On dirait un ancien rocker, définitivement passé au Jazz, qui se singe lui-même sans y croire.

Nous regrettons ici un artiste qui est VRAIMENT passé à autre chose.

J'ai beau regarder tout ce qu'il a fait depuis, au mieux, ça se lit agréablement (Asterios Polyp). Sinon, paradoxalement, j'ai l'impression que 100 auteurs auraient pu faire Astérios Polyp... quand un seul a pu amener Daredevil et Batman à ce carrefour-là !

Moralité : j'aurais préféré garde un auteur avec des choses à dire et des tripes à l'intérieur de la machine... qu'un artiste de plus parmi les artistes.

(soupir).

Philippe Cordier a dit…

là pas d'accord
Il est parti des super héros, au sommet. Je ne pense pas qu'il aurait pu apporter bien plus (ce qui est déjà énorme) et je pense que s'il était resté dans le genre, là il serait devenu un artiste parmi d'autres, à défaut d’évoluer

Asterios moi j'aime beaucoup, pas certain que bien des auteurs puissent prétendre à ce niveau mais ok, je comprends tout à fait ton impression sur ce livre. Par contre Rubber Blanket, ou même Big man, sont des oeuvre abouties, novatrices et qui ne doivent leur existence qu'à CE Mazzucchelli là, de de l'époque

En tout cas nous serons tous d'accord sur l'apport et le niveau stratosphérique du Mazzucchelli Year One/Born Again

Laurent Lefeuvre a dit…

Question de maturité !
Je sais depuis quelques années que je ne le serai jamais.


Moi, le Jazz, il y a des trucs que j'aime bien, mais je ne serai jamais un DINGUE de Jazz... comme je peux être DINGUE de Rock.

Je ne dis pas qu'il n'a pas raison d'avoir tout fait exactement comme il a fait (et au nom de quoi, d'abord ?). Un artiste qui se donne les moyens d'être libre comme il l'est, sans aucune rancœur, et au vu du parcours : Bravo !

Je dis juste que je continue de regarder ce qu'il fait, uniquement parce que c'est Mazzucchelli. Et je constate à chaque fois, que je m'emmerde - sauf Astérios Polyp, qu'une tonne d'autres mecs auraient pu faire, je maintiens.


Le tout c'est de se connaître. J'ai 12 ans d'âge mental.

Anonyme a dit…

Ben mince, moi qui pensait faire une récolte, j'en suis pour mes frais...
:-)

Philippe Cordier a dit…

faut toujours se lâcher :)

et je répète que je te comprends Laurent, mais que, oh surprise, je te trouve par endroits excessif! Ca fait le sel de tes commentaires (entre autres, y a pas que ça bien sur)
Il est vrai que ma maturité, du haut de mes 14 ans, en impose forcément un peu

et je partage pour le jazz et le rock, ton sentiment même si on dérive un peu du coup

Laurent Lefeuvre a dit…

Un an que je dis que j'ai 12 d'âge mental.
J'ai bien dû passer à 13, depuis le temps...

Anonyme a dit…

Bonjour les kids,

j'avais déjà fait ce commentaire dans une entrée plus ancienne de Phil, mais ce chef d'oeuvre, a apparemment, failli ne pas exister.

Il semble que le premier choix de FM pour ce titre ait été Trevor Von Eeden (???)

Cf les liens ci-dessous.

https://ohdannyboy.blogspot.com/2009/06/original-art-stories-batman-year-one.html

https://wikiredia.info/wiki/Trevor_von_Eeden

https://fr.qwertyu.wiki/wiki/Trevor_Von_Eeden

Commentaire de DM sur TVE
http://michelfiffe.com/columns/trevor_von_eeden/index.html

Put..., on a eu chaud, heureusement que FM a piqué la nana de TVE et lui a déclencher une crise de dépression, sinon c'était rappé...

Mais j'ai vraiment du mal à penser que FM ait pu ne pas choisir d'amblé le big Mazz.

Bon, les mômes, il est déjà 20h40, alors, tous au plum, y'a école demain.

Anonyme a dit…

Et si j'en surprends un en train de lire son dernier Strange en cachette à la lampe de poche sous ses draps, demain, privé de cordon bleu et coquillettes, ...

PS: j'ai pas bien compris le commentaire de notre dessinateur préféré de l’île de beauté (encore plus énigmatique avec son commentaire sur le post précédent...), trop subtil pour moi ! Je ne suis pas un robot moi même, ou bien faudrait faire une autopsie...

Fletcher Arrowsmith a dit…

L'évolution du style de Mazzucchelli reste quand même un ovni dans la bande dessinée américaine. Surtout que cette évolution va de pair avec son approche du médium qui elle aussi a évolué. C'est une des raisons pour laquelle j'adore cet artiste, pour son parcours, assumé et tellement surprenant et original. J'ai une préférence pour City of Glass mais je défendrais Asterios Polyp. Par contre je suis tout a fait d'accord avec Mazzucchelli qui revient sur ces dessins iconiques. C'est en effet très choquant quand on lit l'artist edition de Born Again, cela fait tache (bon après on parle que de 5-6 dessins sur l'artist édition le reste est à tomber, à lire et à relire puis relire sans fin ...)

Philippe Cordier a dit…

Au début je me demandais même si l'idée ne venait pas que de IDW tant ces intrusions de dessins ne cadraient pas avec le reste, mais je me dis qu'il a forcément a minima donné son feu vert
ce qui est surprenant
ca reste en effet un livre hors norme, pour moi dans le très très haut de ma biblio avec le DKR artist ed, et dans un autre registre, le gros pavé de repro de crayonnés de Eisner chez dark Horse


ps pour un Anonyme : je crois que notre corse favori n'est pas insensible au charme du Mazz mais que tant de beauté (comme son île) pourrait tendre à lui faire rendre les armes, ce qui serait dommage car comparaison n'est pas raison

Franck.Biancarelli a dit…

Alors...
Oui, il y a une beauté dans ce Batman Year One qui ne cesse de me hanter depuis le jour où je l' ai acheté. Je ne m' habitue à elle en aucune manière. C'est une sorte de révélation que j' ai eu, tout ceci est parfaitement irrationnel. C' est une sorte de Graal pour moi.
Sinon, ça commence à faire un paquet d' années que je viens sur ce blog et on continue de me demander si je suis un robot ou pas. Je souhaiterais que quelqu'un prenne enfin le temps d' enregistrer ma réponse : "Non je ne suis pas un robot".

Philippe Cordier a dit…

je parle donc le corse assez couramment, je suis fier

DKR et Born Again eurent sur moi le même effet, et Year One un peu en dessous, mais quand même

C'est chiant blogger avec ces verif de robotisation

Anonyme a dit…

Je suis d'accord, je comprends...

Si on considère les évolutions de FM et DM comme une courbe ascendante et descendante des deux auteurs, on a un sommet exactement lors de BY1.

Avant, on constate une montée en puissance dans DD BA. Désolé, Phil, mais la fin de l'histoire, d'un point de vue du scénario et du dessin, nous ramène vers de vieux clichés (Thor, Cap Am., Iron man, ...), des gros balèzes qui se mettent sur la gueule.

Des choses, vraiment au top, effleurées quelques numéros avant, avec les scènes avec Urich notamment.

L'asymptote n'est pas encore atteinte, on est dans du classique Super Héros, elle arrivera plus tard, l'équilibre parfait n'est pas encore là.

Il va arriver avec BY1, tellement improbable et éphémère, que l'on ne le reverra jamais.

Fragile et tellement évident. Et il ne sera jamais reproduit... Scénario ET dessin ensemble...

FM va basculer vers des obsessions discutables, DM vers des stylisations qui lui sont propres et que l'ont peut apprécier par nostalgie de ce qu'il était avant. Mais, pour ma part, je trouve Asterios Polyp plutôt chiant (et prétentieux, j’accepte les jets de tomates...)

Avec BY1, on a, et cela semble miraculeux, juste idéal, encore une fois, pile poil, quelque part entre deux époques, un équilibre parfait, entre comics et polar noir.

Une matrice qui serra utilisée encore pendant des années (BY1 : sorti en 87, soit déjà plus de 30 ans quand même !).

C'est vrai que ça peut traumatiser pour longtemps !

Philippe Cordier a dit…

Je suis d'accord, c'est un sommet
Pour les gros bras qui arrivent à la fin de Born again, mon ressenti initial, ado, était le même : "dommage!" Surtout avec Nuke qui ne m'emballait pas
Mais j'ai changé d'avis assez vite car Miller a juste joué avec les codes du genre, brillamment, et en ce qui me concerne Cap n'a JAMAIS été traité aussi bien en si peu de cases ("with a voice that could command a god...and does" de mémoire)

Pour Asterios je comprends parfaitement qu'on puisse trouve de la prétention car je pense que Mazzucchelli, un temps au moins, le fut, prétentieux. Puis il a fait ce qu'il voulait faire (Asterios), semble ainsi apaisé, et il parait accepter que l'on aime ce lui qu'il fut et pas seulement celui qu'il est devenu

Francis a dit…

"en ce qui me concerne Cap n'a JAMAIS été traité aussi bien en si peu de cases ("with a voice that could command a god...and does" de mémoire)"

C'est bien vrai (ce n'est pas Fred le Mallrat qui dira le contraire).

https://i.pinimg.com/564x/84/91/33/8491333845b4a5560f3d7d09ae44f55e.jpg

Sa seule case avec Thor est hyper iconique aussi (utilisé pour la couverture d'un des bouquins de Nikolavitch chez les moutons électriques).

Francis a dit…

Celle-là :
https://66.media.tumblr.com/tumblr_mc3figuRHP1rur0aro1_1280.jpg
http://www.tourriol.com/wp-content/uploads/480x280_mythe_super-heros_nikolavitch.jpg
http://www.planetebd.com/dynamicImages/album/cover/large/16/62/album-cover-large-16629.jpg

Philippe Cordier a dit…

on dirait ben