Lorsque j'ai vu cette pleine page d'intro de Uncanny X-Men 123, à vendre (chère) et décrite comme un grail absolu de beauté merveilleuse...j'ai décidé de jouer, non les avocats, mais les procureurs du Diable!
Pour moi elle n'est pas géniale, ou du moins pas d'une grande efficacité, comme pas mal de pages du run légendaire de Claremont/Byrne sur les mutants. En partie parce que John Byrne n'était pas un génie, et en partie parce que Terry Austin traitait le dessin comme une gravure, l'enluminait et le figeait.
Attention, ce run est bon, il est beau, et des pages sont gravées dans ma mémoire, mais enlevez le voile de la nostalgie et observez la planche originale de près : Spidey est raide, figé, les immeubles sont quelconques, sans profondeur (celui en bas à droite et quasi fondu dans celui de derrière), "l’arc de triomphe" attire trop l’œil tant il est détaillé, il y a même des soucis de perspectives avec le grand immeuble à droite...Bref c'est ultra travaillé, fignolé, mais c'est froid, raide.
Heureusement qu'à l'époque la colo était simple et n'en faisait pas des tonnes comme souvent aujourd'hui, du coup ça simplifie un peu la lisibilité (et le petit immeuble évoqué, en bas, et mis en bleu pour pouvoir ressortir)
Je trouve que sur cette illue de portfolio, même époque et même duo, ces soucis sont encore amplifiés
Casquette d'avocat cette fois : Sur Spider-Man Chapter One, très décrié pour quelques bonnes raisons, Byrne était seul et il y avait de très bonnes choses. Pas "belles", mais "bonnes". Cette première page est largement plus efficace que celle vue plus haut. Byrne isole un moment bien pensé, en pleine action, il traite le décor de façon plus organique que le rendu technique de Austin, et ça fonctionne à fond
Dommage que le coloriste se soit cru autorisé à virer les noirs du fond, remplacé par de la couleur, amoindrissant ainsi considérablement l'impact de la page. POUVOIR faire quelque chose, techniquement, ne veut pas dire qu'il FAUT le faire
Byrne s'est amusé, des années plus tard, à reprendre cette scène,
avec le Lezard, se permettant de blinder le décor de détails qui ne
seraient pas pourris à la colo puisque commission en noir et blanc
Son traitement des immeubles, depuis longtemps, est largement supérieur à ce qu'il faisait lors de son travail sur les X-Men. Il ne s'agit plus de traits bien tirés à la règle, proprets et à la limite d'un rendu "mots croisés/damier". Il donne l'impression, la sensation, que le lecteur doit avoir d'un immeuble
Pour me faire pardonner d'avoir "attaqué" la première page de Uncanny 123, rappelons que c'est dans ce même épisode que Storm/Tornade est agressée par Arcane et que sa sortie de la douche était un moment... très... sexy sans rien montrer
32 commentaires:
Hey !
(En mode : "Oui, mais...") :
Pour te citer dans Comics Signature Spécial X-Men (chez Néofélis, allez-y, c'est du tout bon), Byrne ne dessinait-il pas 3, voire 4 séries par MOIS (80 planches) à ce moment-là ?
Avengers, X-Men, Marvel Team-Up et Fantastic Four (+ scénar !).
Sans chercher à excuser le gars "C'est pas ma faute, j'allais trop vite", cette énergie présente à chaque case, même statique... n'est-elle pas au final, dans les comics comme dans la BD en général LA première chose qui compte ?
Ça ne contredit pas ce que tu dis (en effet, les points soulevés sont indéniables).
Mais je préfère cent fois la première page des X-Men que tu passes au laser, que celle faite 20 ans après, même en noir et blanc, qui est peu lisible, et que je trouve personnellement désagréable à regarder (quant à la version finale = beurk !).
Question de goût, comme toujours.
De l'autre côté (sur le banc des accusés), cette première page "Arc de triomphe" est l'équivalent d'un plan large au cinéma, celui qui ouvre un film avec un personnage familier. Elle doit montrer un décor (la ville) et un personnage (étonnamment pour les X-Men... c'est Spidey !). Cette découverte est en soi une anomalie, donc.
Il faut en conséquence que le perso soit simple, dans son univers et ses marques (à l'aise, patrouillant dans la ville, qui elle, doit se faire oublier. Comme un décor peint de théâtre. Plat.
Ce n'est sans doute pas voulu par Byrne, mais c'est rudement plus efficace qu'un effet de perspective peu propice à une entrée en scène (impromptue dans le cas présent).
Imagine un morceau de musique qui commence par un "GONG !" assourdissant ?
Je préfère cette amorce-là, défauts inclus.
La parole est à l'accusation !
=:^)
objection Maitre
oui il dessinait beaucoup, mais il a toujours dessiné beaucoup
C'est surtout que, pour moi, il a gagné en spontanéité et en énergie avec le temps
Aussi beaux soient bien des dessins de ses X-Men, beaucoup souffrent de ce mal : ils sont raides, statiques (certes Austin n’aidait pas, étant encore plus raide même si joli)
Je trouve qu'il a isolé le bon moment avec la page de Spidey/Chapter one, contrairement à celle des X-Men, et n'est ce pas là l'intérêt de la mise en scène : isoler le bon moment? Bon après ce moment sera bon pour un lecteur et pas pour l'autre bien sur
J'en remets une couche sur ses mutants lundi prochain
Un juge veut trancher?
"Isoler le bon moment".
Tu travailles trop avec Thierry Martin, toi ! =:^)
La jolie pose qui le fait bien, ça compte AUSSI, en comics !
Ne pas confondre "statisme" et "calme". il y a uen alternance très importante des moments calmes, pas seulement chez Byrne, mais dans tout le Bronze Age (il me semble). Des moments où les gens sont assis à une table, nonchalamment, en train de boire un verre d'eau, ou adossas à un évier, avec naturel, ou à nourrir un cheval à la fourche, ou porter un sac de courses.
On peut donner du charisme, du grandiose, de la classe à ces moments.
Byrne a toujours été bon à ça.
Il y a 30 ans en tout cas.
C'est le cas de Blevins, Leonardi, Davis, Smith, Guice, Romita JR (un des seuls à avoir gardé ce naturel ?) et même le jeune Silvestri.
la pose de Spidey que tu défends, elle me renvoie aux Image Boys : Facile, automatique, faussement audacieuse (les cartouches alignés à gauche - waow.).
Et pof !
Dans les gencives.
et toi tu travailles trop, tout court :)
Enfin un désaccord, pas sur le fond malheureusement, mais au moins sur cette image/splash que je trouve vraiment très raide, très statique (figé le perso, de biais, en plein vol)
Celle de Chapter one est à l'opposé de ce que faisaient les gars d'Image à leurs débuts, ta mémoire infaillible se trompe : ils faisaient prendre des poses de face devant la caméra, là Byrne fait grimper son perso au mur, avec une attitude ...d'araignée, prise sur le vif
Sinon oui bien sur Byrne est un excellent dessinateur de scènes calmes
et pour revenir sur l’ouverture de ce comics avec un perso non attendu, je trouve qu'il a largement plus réussi son coup (et l'encrage, de sa main) avec cette page ci, qui m'a fasciné à l'époque (et que j'aime toujours)
http://comicscans.tumblr.com/post/134362557458
Ben tu vois, j'aime les deux, vraiment, à égalité !
Eh oui, je force évidemment le trait (comme toujours - il faut qu'il se passe quelque chose, sinon les gens décrochent - comme en BD, d'ailleurs !).
En tout cas, le jour où je réussirai une page de Fox-Boy aussi bien que celle de Byrne que tu trouves ratée... je serai content !
(coup bas : à court d'argument, l'avocat de la défense joue la carte de la modestie pour désarmer son adversaire - avec qui il est pourtant secrètement d'accord sur le fond).
"Messieurs les jurés : QUI sommes-nous pour juger ?"
Et re-Paf !
quand tu feras une page aussi statique, j'arrêterai de lire ce que tu fais
5 ans de droit n'empêchent pas la mauvaise foi (je dirais même que ça aide fortement)
a propos de mauvaise foi, peux tu défendre avec autant de mauv...talent l'illue en dessous, avec le Surfer?
Soyons bref, soyons vrai :
Non.
Ouf
Lionel tu ferais un bon médiateur/arbitre :)
et entièrement d'accord sur l'"inutilité" d'un magnifique dessin, il suffit qu'il soit bon
Pour Chapter one, il a été injustement décrié car il SEMBLAIT cumuler les reproches faits à Byrne de réécriture, et de dessin rapide
Or son dessin ne devient assez rapide que sur la moitié (ce qui est déjà dommage quand même) et il n'a pas récrit, il a "rempli les blancs" et apporté une légère modernisation
Que l'on aime ou pas Byrne, il a un profond respect pour les créateurs d'origine
C'est étonnant de voir la perception qu'on peu avoir de Byrne aujourd'hui.
Il ne faut pas oublier les cadences infernales des auteurs de cette époque (début 80's) et il était de ceux qui avaient un style très poussé, dans la lignée des dessinateur d'aujourd'hui. Standard de finition qu'il s'était imposé lui même. Ses crayonnés étaient bluffant de finesse (Après on aime ou pas Austin, c'est bien entendu l'opposé de l'école Janson). Avant et après le x-men 125, il a eu une sorte d'apogée.
Par ailleurs, c'était justement de style dont il était question. C'était LE dessinateur qui avait du style au tournant de cette décennie. On pouvait aduler Miller defricheur, idolatrer un Buscema dinosaure, mais Byrne était "in" et il l'est resté longtemps.
Les quelques crayonnés de son one shot sur le silver surfer sont extraordinaire et très vivant, mais plus tard desservi par l'encrage de Palmer... en opposition totale avec l'illustration de commande que tu nous présente et qui était vraiment destinée à cachetonner ! À propos de mauvaise fois ;)
on est bien d'accord,sur le rythme, et le statut de Byrne. Aucun doute là dessus
Il a même réussi l'exploit d'être très mode sans pour autant aller très loin de son influence Neal Adams d'origine (même s'il a bougé bien sur) alors qu'un Sienkiewicz est devenu une star en explosant cette même influence
Et je te rejoins sur l Surfer, probablement le seul cas où on peut presque dire du "mal" de Palmer qui a bien trop pris de liberté :
http://www.byrnerobotics.com/forum/forum_posts.asp?TID=54148&PN=1&totPosts=27
Tiens pour mon plaisir je vais relire le surfer de Moeb.
tu sais que je ne l'ai pas?! Bon je l'ai lu hein mais je ne l'ai pas
J'ai souvenir d'une allusion du Maestro en interview disant, en substance "tu bois un coup avec Stan Lee qui te propose le surfer, tu dis ah oui cool et hop t'es engagé et faut dessiner plein de pages avec ce gars à poil sur sa planche...c'est terrifiant"
Ca m'avait bien fait marrer mais un peu dissuadé de l'acheter à l'époque
Il me semble avoir entendu que c'était effectivement autour d'un repas mais que c'est Moeb qui a choisi le Surfer et que le lendemain il avait un scenar sur la table, parce que Stan il est comme ça.
Intéressant ce parallèle avec Sienkievicz. Je trouve que Byrne s'est affranchi d'Adams lui aussi neanmoins, mais sa voie est restée le mainstream. Sienkievicz est un total OVNI dont on peut se demander qu'est ce qui lui a permis d'évoluer dans un genre très codifié et peu enclins à l'exploration graphique.
Suivant l'expérience éprouvante du Silver Surfer, moeb préconisait aux auteur français établis l'exercice comics. Il imaginait Tardi au manette d'un titre. C'est vrai que peu l'on fait... à part un Vatine peut être !!?
Oui c'est ça les ricain Thierry, une promesse et hop, un scenar :) Non mais le Stan il a du lui envoyer un synopsis de 10 lignes pondu sur sa machine à écrire posée devant sa piscine, et hop, au Moeb de jouer
Vinc si Moebius préconisait l’exercice c'était pour se venger car il a un peu regretté je crois. sérieusement ils étaient très peu à avoir tenté le comics mais depuis c'est devenu monnaie courant : on a fait un spécial là dessus dans Scarce il y a pas loin de 10 ans je crois et on était étonné du nombre, qui s'est étoffé depuis entre les essais ponctuels et les réguliers (Vatine, Alex Alice, Paul Renaud, Coipel...)
Mœbius avait dit dans l'interview qui ouvrait un des 2 comics Silver Surfer (en VF, insérés dans 2 numéros de la défunte revue À Suivre) qu'il rêverait de voir plus de VRAIS rencontre "contre-natures", comme par exemple, "Tardi sur Superman" !
Sans vouloir faire offense à mes compatriotes Olivier Coipel, Vatine ou Paul Renaud... on est là plus dans l'enfilagedu costume des codes américains... que de l'apport d'un univers, d'une culture graphique AUTRE !
Thierry Martin sur Daredevil... ÇA, ce serait une idée qui se VERRAIT !
(pas de mépris : je ne critique pas les gars cités plus haut : je suis tout à fait incapable de faire ce qu'ils font, et la qualité n'est pas le critère ici). Mais ce sont des gens qui se sont formés AUSSI (voire principalement) sur la lecture des comics - Marvel. Pas sûr que le lecteur Américain lambda se rende compte que ce n'est pas un dessinateur français qui dessine ses comics de Cap America ou Batman.
D'où (à monb avis) l'idée de Tardi sur Superman, ou (pour prolonger) : Druillet sur New Gods, ou à l'inverse, Sienkiewicz sur... Blacksad !
Voilà qui m'exciterait bougrement plus... pour peu qu'on leur donne les moyens, la liberté, et le TEMPS !
(By the way : Honteux ce qu'à fait Palmer sur le Surfer de Byrne ! Compte personnel à règler ? Cahier des charges ?).
Déjà que le Graphic Novel (collection Top BD - récupéré il y a peu et reparcouru le week-end dernier) est salement "palmerisé" - sans parler de l'histoire... mais le lien que tu postes, Phil (la tête est entièrement redessinée par Palmer - moche !), c'est juste lamentable pour Byrne.
Le gars aime tellement se faire des ennemis que je ne serais vraiment pas surpris qu'il y ait vengeance personnelle. :)
Entièrement d'accord sur le pied que ce serait de voir des versions ultra surprenantes de comics, style Tardi, juste pour le fun/one shot
Et un Thierry M sur un comics...ça c'est sur que je signe
Pour Palmer c'est un mystère car, d'une part, il a toujours énormément respecté le dessinateur (sauf quand on lui demandait de changer des choses) et de plus, Byrne l'appréciait et l'apprécie toujours (il l'a demandé sur Hidden Years...)
Pour ma part, je suis tout bonnement incapable d'être vraiment en mode critique sur Byrne durant ses "X-Men" avec Claremont. C'est comme si je devais me critiquer à 12-13 ans. J'étais peut-être un sale gosse, peut-être un gentil fils à maman, mais c'est toute ma jeunesse. C'est intouchable. Si j'attaque ça, je fais une dépression.
Après sur Austin, sans doute, avec le recul n'était-il pas le meilleur encreur de Byrne. Je lui ai préféré Wiacek et Ordway (je suis et reste un fan absolu du duo Byrne-Ordway sur "FF"). Par contre, Byrne-Janson m'a toujours semblé contre-nature. Et Byrne qui s'encre, ça va du sans faute au brouillon. Le pire, c'est Al Gordon.
Concernant Moebius, je ne crois pas qu'on puisse lui reprocher quoi que ce soit contre ses confrères américains. Il a toujours défendu les artistes de comics, il a fait le Silver Surfer avec Stan (qui n'est pas le chef d'oeuvre du siècle, mais un objet passionnant), et dans les années 70, il participait souvent à l'émission télé 'Tac-au-tac" avec des ricains (et pas des petits bras : Neal Adams, John Buscema... C'est visible sur Youtube). Par contre il analysait leur travail avec lucidité (interprété comme du snobisme par certains fans de comics) en soulignant les contraintes de la production mensuelle, l'usage de ficelles graphiques pour gagner du temps, etc.
Mais, hé, c'était Moebius ! Le seul gars qui dessinait autant qu'un Kirby, en pouvant changer de style comme de chemise, en n'étant jamais mauvais. Mézières qui était aux Arts Appliqués avec Giraud disait que quand on était dans la même classe que lui, ça fichait plus la pression que les exercices donnés par les profs ! A sa mort, tout le monde a compris qu'un géant était parti.
Pour boucler la boucle, Moeb et Byrne, ce furent mes deux profs de BD. J'ai énormément copié sur eux, et ensuite j'ai ramé pour m'en détacher. Quand on est aussi marqué par des dessinateurs, ils échappent à la critique, ils restent en vous comme des éléments constitutifs de votre éducation artistique.
c'est honnête
Après à force de creuser, observer, analyser tu peux te détacher un peu et juger un peu "objectivement"
J'ai beaucoup aimé Byrne mais je peux, avec le recul, considérer que si ses X-Men étaient très beaux, voir magnifiques par moments, il a fait mieux, après, dans différents domaines et selon les périodes (anatomie, dynamisme, encrage...)
Je partage ton ressenti, ayant était Johnromitajuniorisé en 1988 (+ Miller, Mignola...) mais j'essaie, en y parvenant parfois, de critiquer quand même :)
Quant à Moebius, à côté duquel je suis longtemps passé (et encore aujourd'hui je préfère Giraud) c'est un géant absolu et je ne pense pas que qui que ce soit viendra dire le contraire, sauf par pure provocation
Dardevil c'est costaud a reprendre, pas sûr d'avoir les épaules.
Lionel oui il y a de la créativité et de l'exploration dans le super héro indéniablement, même si moins dans le mainstream que dans l'indé par exemple, et surtout j'ai le sentiment qu'il y en a moins aujourd'hui
Pour Moebiu, son surfer a fait école, au moins chez Ron Garney qui l'a quasi plagié
Pour Byrne c'est loin d'être signé mais le nouveau chef, Cebulski a fait un mini miracle avec cette approche et l'ours JB ne dit plus non, donc sait on jamais
Thierry, Laurent a raison, je n'en dirai pas plus (et ca marcherait jamais? :)
Il tient la route et j'en (re)parle lundi :)
Elle démarre bien, la rentrée de ton blog : des discussions à rallonge dans les commentaires ! Cool !
La bise !
Yes, j'aime bien aussi
et tu n'y es pas pour rien pour le coup
Lionel, je vais maintenir mon propos sur le manque de tentatives graphiques dans le comics. En écrivant je pensais à Infantino justement qui comme les autres que tu cites sont de vrais visionnaires et des créateurs de codes et bien entendu la liste est à étoffer largement. Cependant on est quand même dans un genre où la norme reste celle des suiveurs. À moins que ce soit vrai dans toutes les formes d'arts... grand débat!
il faudrait définir "expérimentations graphiques" et cadrer le genre sinon on est trop large
Si on parle DC/ Marvel et précurseurs/défricheurs/novateurs à mon avis ce sera vite vu puisqu'il y a les créateurs, indéniablement dans cette catégorie, puis les années 60 avec des Infantino and Co, quelques p'tits jeunes des années 70/80 (Adams puis Miller et autres Chaykin) Je ne mets pas les Images boys parmi les novateurs même s'ils ont apporté qque chose, Mais selon mes critères depuis DKR et Watchmen on n'expérimente plus dans ce genre à la même échelle car en effet le genre super gars reste assez codé quand même malgré la tendance au réalisme post cinoche (et "merci" Millar pour ça, en passant)
Je vois le principe du comics comme un support qui se nourrit de plus ou moins grands apports. C'est presque un exercice de style. En soit ce n'est pas péjoratif à mes yeux, j'adore le principe qu'on retrouve En fait dans me franco belge le plus élitiste qui soit. En effet Watchmen ne révolutionne rien, mais c'est tellement bien fait, tellement bien pensé.
Le trait est assez fort dans le comics. Moeb parlait des Européens qui courent après leurs droits d'auteurs et les américains qui veulent faire partie de l'équipe qui marche et être dans le ton du moment.
Je viens de découvrir que le retour de Byrne chez Marvel, çà y est, c'est cette fois officiel, c'est râpé. Il vient de donner l'info sur son forum que le projet ne sera pas publié chez Marvel.
Sachant que Marvel a visiblement verrouillé l'option IDW, nous n'aurons peut être ELSEWHEN qu'en sérialisation sur son site.
Triste histoire.
Je pense qu'il n'est guère étonnant que l'annonce soit faite au moment où "Dark Phoenix" sort en salles... Certains fans pensaient que Marvel se décideraient entre cette période et septembre.
Je ne serais pas étonné que Byrne, jusque là très patient, se soit décidé à appeler Cebulski en direct pour lui reposer la question de la publication en frontal. L'autre a dû continuer de patiner... ce qui a dû énerver Byrne, d'où sa décision (pure supputation, mais...)
Si ce projet ne finit pas imprimé chez IDW ou ailleurs, c'est encore nous, les fans qui y auront perdu dans l'affaire...
J'avoue avoir été charmé par nombre de ses planches de preview, notamment celles mettant en scène des sentinelles...
oui j'ai lu ça
pour une fois on pouvait espérer
C'est dommage
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