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mercredi 11 septembre 2019

Aventure dans la jungle

 
 Voilà longtemps que je n'avais pas fait une compil de ce que je peux trouver sur le net (surtout sur CAF) d'un bouquin que j'aime bien, en repro de planches en noir et blanc.
Je le fais avec l'une des BD de Wolverine/Serval que je préfère, même si la colo de Chariello était très bonne


Mignola n'était pas encore le Mignola de Hellboy. Il se cherchait encore et c'est ce que j'aimais

Il explique qu'en 89 ou 90 (le livre est sorti en 90) il passe dans les bureaux de Marvel. Harras lui demande s'il veut dessiner le prochain annual de Wolverine (qui deviendra un one shot)
A l'époque, déjà, il rechigne à faire du super héros et ne s'intéresse pas au perso
Aucun scénariste n'est encore défini .
Il répond, en substance : "ok si c'est Walter Simonson qui écrit, si Wolverine va en terre sauvage et devient roi des sauvages"
Il s'attend à ce que ce soit terminé
Le lendemain Simonson l'appelle et lui dit : "il parait qu'on va faire un Wolverine ensemble?"

Place aux planches, extra, du duo Mignola/Wiacek
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Au moment du récit où Wolverine doit aller se battre contre Apokalypse on sent bien que Mignola perd une partie de sa motivation. Et dessiner le costume ne l'intéresse visiblement pas.
Des planches restent intéressantes
 
 
 
 
 
 La fin nous ramène le dessinateur dans sa zone de confort
 La couv, et cette 4 de couv, sont de Mignola seul, en mode Frazetta, sans Wiacek

8 commentaires:

Laurent SIEURAC a dit…

Sympa l'anecdote de comment c'est monté la team artistique. Comme quoi, si on ne demande rien, on a rien ;)

Anonyme a dit…

C'est le marmot de Logan et de l'indigène sur la 1ère image ?

Philippe Cordier a dit…

C'est ça Laurent, y a qu'à demander :)

le bébé, Rien n'est écrit mais l'allusion est bien assez lourde oui

Frédéric Steinmetz a dit…

J'adore le Mignola de cette période ! C'est un récit totalement sublimé par son dessinateur, qui comporte des images terriblement iconiques ! Bien que moins "inspiré" sur la partie "Apocalypse", j'avais été subjugué par le combat entre les 2 personnages ! J' ai rarement vu (encore aujourd'hui) cette représentation du corps à corps où l'on sent/voit les coups et impacts. On le voit un peu sur les quelques planches, mais il y en une qui m'avait marqué : on y voyait Apocalypse tenir le costume de Logan qui se déchire progressivement. En terme de narration et de représentation des corps en mouvement, je trouvais ça formidable de puissance "physique".

Philippe Cordier a dit…

j'ai un peu plus de réserve que toi car si je suis fasciné par ce bouquin, cette partie, la fin, et même le combat, est en dessous
En fait je sais pourquoi je ne partage pas ton ressenti, que je comprends néanmoins : je l'ai eu, fois 100, l'année d'avant avec le Combat chorégraphié par Barry Smith dans Fauve Blessé (comics usa) Et celui de Mignola ne lui arrive pas à la cheville, pour moi

Frédéric Steinmetz a dit…

Ah oui... Ok! Je l'ai lu beaucoup plus tard le Comics USA. Je te comprends. Dans le registre, BWS est bien meilleur effectivement !

Anonyme a dit…

Je vous rejoint : du très bon Mignola.

Pour moi, c'est un récit qui s'inscrit dans sa meilleure période : 1988-1995 (avec Cosmic Odyssey, Triumph and Torment, Fafhrd and the Gray Mouser, Dracula, Ironwolf et Hellboy jusqu'à son histoire courte "The Corpse", qui bien que magistrale, porte les premières stigmates du minimalisme qui l'affligera ensuite durant le reste de sa carrière).

Anonyme a dit…

Intéressant de constater que le manque d'intérêt de Mignola envers les super-héros ne date pas d'hier...
D'après des retours de Conventions, il semblerait qu'aujourd'hui encore, si quelqu'un parvenait à le convaincre de faire une commission et qu'on lui proposait alors de dessiner un super-héros, il y a de fortes chances qu'il préférerait finalement décliner la proposition.